Elle se promène sur son parvis, Vous criant que c'est le paradis;

Et dans sa raube de satin blanc,

elle vous appelle comme c'est enfants;

Elle vous touche et vous excite, l'adresse est sûre, Sa-tan l'ha-bite;

 

Elle vous récite ses paroles sacrées,

" Et tout d'abord, il faut payer"; C'est la divine prostituée;

 

Elle a l'air d'être soumise, et vous invite dans son église;

Elle ouvre grand les bras comme elle écarte les cuisses,

Priant n'inporte quoi, au nom de tous ses orifices;

 

Peu importe quels sont vos vices,

Elle vous pardonne tous vos sévices

Et puisque avec une capote on peut le faire,

Elle vous permet tous les plaisirs, de sa chaire;

 

Mais toutes ses relations impures avec les rois de la Terre,

Les transformerons tous en pourritures, même avec leurs prières;

 

 -------------------------------------------------

 

- Con-pas-raison -

 

Si le faucon se déplace dans l’air,

Le vrai con lui, marche sur terre;

Aucun des deux ne manque d’air,

Seul le premier préfère se taire.

Dès qu’on a pu penser qu’on pouvait tout faire,

On a tout essayé pour se com-plaire;

Un con-fort, un con-cours, Con-damné, le com-ble,

Com-promettant la vie, paradis,

Com-battant pour la vie, paradoxe,

Com-primé pour la tête,

Com-promettant la vie sur la planète, Con-stellation ou com-ète,

Con-sacré par un con-gelé, Con-finé in finé, Con-fini infini;

Les con-currents, con-descendant de ce monde hautain,

Con-quis, con-servants n’importe quoi,

Con-chies, con-sentant, con-tenant presque rien,

Alimentent ma com-plainte, mais ne coupent pas ma voie.

Con-tent mieux, con-tant pis.

Car en fait, la nature est fête,

et faite de consentement, de concession, de consensus,

Rien de plus…

-------------------------------------------------