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Deux institutions ont démontré que la plupart des champignons récoltés en Rhône-Alpes contenaient des doses de césium 137, un élément radioactif. C'est une des conséquences des essais nucléaires depuis 1945 et de l'accident de Tchernobyl, en avril 1986.


La CRIIRAD s'est lancée dans une étude sur les conséquences d'une catastrophe nucléaire sur le long terme. S'il ne faut pas avoir peur de manger des champignons, les résultats sont quand même saisissants.

Trente ans après Tchernobyl, les champignons présentent toujours des doses de radioactivité. C'est ce que révèle une étude menée par la CRIIRAD (la commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité).
A l'automne dernier, des membres de la CRIIRAD et de la FRAPNA (la Fédération Rhône-Alpes pour la Nature et l'environnement) ont ramassé une quarantaine d'échantillons de champignons dans la région Rhône-Alpes.

 Les résultats sont préoccupants. Julien Syren est ingénieur chargé d'études au laboratoire de la CRIIRAD :Sur 38 échantillons, 36 comportent du césium 137. Moins qu'il y a trente ans, heureusement, mais tout de même... pour se donner une idée, deux champignons, s'ils avaient poussé au Japon n'auraient pas pu être importés en Europe. Les normes mises en place après la catastrophe de Fukushima interdisent la commercialisation d'aliments à plus de 100 becquerels par kilo frais. Aucun échantillon en revanche ne dépasse heureusement la norme appliquée depuis Tchernobyl (600 becquerels par kg).

 

Les résultats sont préoccupants. Julien Syren est ingénieur chargé d'études au laboratoire de la CRIIRAD :

 

Sur 38 échantillons, 36 comportent du césium 137. Moins qu'il y a trente ans, heureusement, mais tout de même... pour se donner une idée, deux champignons, s'ils avaient poussé au Japon n'auraient pas pu être importés en Europe. Les normes mises en place après la catastrophe de Fukushima interdisent la commercialisation d'aliments à plus de 100 becquerels par kilo frais. Aucun échantillon en revanche ne dépasse heureusement la norme appliquée depuis Tchernobyl (600 becquerels par kg).

 

Pour l'heure, le risque de développer un cancer en consommant des champignons occasionnellement est très minime. Mais l'Union Européenne a déjà tout prévu en cas de nouvelle catastrophe nucléaire, estime ironiquement les responsables de la CRIIRAD. Elle a revu à la hausse les normes pour autoriser la commercialisation et la consommation des aliments à 1.250 becquerels par kilo frais.

https://www.francebleu.fr

Via: 2012un-nouveau-paradigme

francetchernobyl-imagescarte de la contamination des sols en césium 137 (en 1986)

 

Censée tenir au moins 100 ans, cette nouvelle chape d'acier devrait donner du temps à l'Ukraine pour trouver comment démanteler les restes du réacteur soviétique accidenté.

C'est l'œuvre d'années de travaux et de décennies de réflexion. Alors que l'Ukraine commémore cette année les 30 ans de l'accident nucléaire de Tchernobyl, le sarcophage en acier censé protéger le site accidenté devrait être enfin installé à la fin de l'année prochaine.

Après la catastrophe, une première chape de béton avait été construite à la va-vite dans des conditions très difficiles au-dessus du réacteur numéro 4 accidenté. Mais au fil du temps, cette structure a commencé à se fissurer, menaçant de s'écrouler et d'exposer à l'air libre les 200 tonnes de magma radioactif qu'elle renferme. «On estime qu'il reste à l'intérieur du sarcophage 95% des matériaux radioactifs qui étaient présents dans le réacteur lorsqu'il fonctionnait»

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Au dela ce cette catastrophe nucléaire, nous ne pouvons pas oublier que ce sont aussi nos Zélites qui ont appuyé plus de 2000 fois sur le bouton, nous condamnant par la même occasion.... C'est tout simplement des meurtres de masse avec préméditation.

 

 L'artiste japonais Isao Hashimoto a créé une time lapse indéniablement effrayante des 2053 explosions nucléaires qui ont eu lieu entre 1945 et 1998, commençant par le test "de Trinité" du Projet du Manhattan près de Los Alamos et concluant avec les essais nucléaires du Pakistan en mai 1998.

 

Liste en détails des essais nucléaires

 

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Désarmement nucléaire : la France va-t-elle s'opposer à la majorité du monde ?

Cela fait 71 ans que l'humanité vit avec la capacité de détruire la planète par la pression d'un simple bouton. Fin octobre, grâce à l'action de la société civile et d'États courageux, l'Onu a franchi une étape historique vers la négociation d'un traité d'interdiction complète de l'arme atomique, voté par 123 États. Malheureusement, sans le soutien de la France, malgré les engagements de François Hollande en faveur de l’élimination totale des armes nucléaires. Celles-ci « sont les dernières armes de destruction massive à ne pas être soumises à une interdiction », rappelle Jean-Marie Collin, membre de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires.

http://www.bastamag.net