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Les Réalités d'Arkébi
21 novembre 2016

- Bataclan: Le Canard enchaîné accuse les autorités françaises d'avoir refusé l'intervention dès 22h de deux escadrons

 

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Le Canard enchaîné dans son numéro du 9.11.16, dans un article intitulé "Ces gendarmes qu'on nous a planqués au Bataclan" évoque le refus du préfet de police de Paris de faire intervenir un escadron mobile de gendarmes lors du massacre de civils par des terroristes au Bataclan avant même l'intervention des BRI :


"Une partie du détachement (escadron mobile de gendarme) file "en progression tactique" vers le café La Belle Equipe, où il prend en charge plusieurs blessés. Dès 22 heures, le capitaine constitue "une colonne d'assaut" pour progresser vers le Bataclan...
...Avec l'aide d'une ex-otage qui vient de s'échapper, il contacte par SMS "deux personnes retenues" dans la salle de concerts. Les troupes d'élite de la BRI, elles, ne sont pas encore arrivées. Mais les pandores reçoivent l'ordre de ne plus bouger. Pour le préfet de police de Paris, qui compte sur ses seuls flics pour faire le boulot sur son territoire, ils ne sont pas les bienvenus.
"

Et le Canard enchaîné de préciser que le même préfet a refusé à nouveau qu'un autre escadron de super gendarmes intervienne vers le Bataclan :
" ...Une heure plus tard, d'ailleurs, le même préfet refusera aux super gendarmes du groupe d'intervention dépêchés à la caserne des Célestins, à deux pas du Bataclan, de prêter main forte à ses poulets de la BRI..."


On apprend in fine que l'escadron de gendarmes mobiles de Reims dont le capitaine s'est vu interdire d'effectuer l'assaut du Bataclan dès 22h par les autorités françaises a finalement été envoyé en Nouvelle Calédonie :
" Etrangement, la Direction générale de la gendarmerie est restée fort discrète sur les exploits de ces gars de l'escadron de Reims. Il a fallu onze mois pour que les mobiles reçoivent la modeste médaille de la Sécurité intérieure. La breloque leur a été remise dans leur cantonnement rémois, sans qu'un grand chef ne fasse le déplacement de Paris. Depuis, ils ont été envoyés en Nouvelle-Calédonie." (Lire l'article en entier ici).

En résumé, selon Le Canard, deux escadrons mobiles de gendarmes différents (de Reims et de la caserne de Célestin de la Garde républicaine à Paris) se seraient vus refuser d'intervenir au Bataclan et cela respectivement à 22h et à 23h.

Si vous ajoutez à cela la présence de six autres militaires devant le Bataclan qui ont refusé d'intervenir parce qu'ils "estimaient que leur règle d'engagement ne les autorisaient pas" à agir selon le député George Dallemagne, cela fait un peu beaucoup d'inaction alors que la tuerie au sein du Bataclan faisait rage. Mais visiblement les militaires qu'ils soient de l'armée ou de la gendarmerie n'étaient pas autorisés à intervenir sur les lieux du massacre et même avant l'arrivée de la BRI.

 


Attentats de Paris: "Au moment de la tuerie, il y avait 6 militaires postés devant le Bataclan"

Source: le-blog-sam-la-touch

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