Les Sarko, les Balkany, les Guéant, les Cahuzac, ces dizaines d’évadés fiscaux, qui courent toujours alors qu’il y a suffisamment d’éléments pour les envoyer en taule depuis et pour longtemps.

Ce jeune type réfugié condamné à trois mois de prison ferme pour le vol d’un fromage de chèvre, quand un flic coupable de brutalités n’écope au mieux que du sursis.

Ces tribunaux qui servent d’arme de dissuasion massive aux corps institués du système, aux VIP friqués, aux grosses entreprises multinationales, aux banques, aux grandes compagnies d’assurance… pour se parer des citoyens qui goinfrent des avocats sans avoir la moindre chance de faire triompher leur cause tant le Code est verrouillé par cette clique de pourris importants.

Qui franchement, après de tels jugements (ou refus de jugements), peut encore sérieusement respecter la “justice” de son pays ?

Oui, nos prélats et leur bande en rajoutent beaucoup en ce moment. Beaucoup trop. Un jour, comme parfois dans l’histoire, ils pleurnicheront quand les citoyens excédés se décideront à juger leurs juges. Ça ne sera pas beau à voir, mais m’est avis qu’on pourrait n’en être pas si loin.

Car le juge, au moment suprême,
Criait : “Maman !”, pleurait beaucoup,
Comme l’homme auquel, le jour même,
Il avait fait trancher le cou.
Gare au gorille !…

(Georges Brassens, Le Gorille)