Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

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Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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26 avril 2025

"Quant à savoir si des médias français ont eux aussi profiter des largesses de la Commission européenne en pleine Européennes, la question reste, pour l’heure, en suspens."

 

Un doute m'habite .... C.H. 

 

Comment l’UE a discrètement alloué 130 millions de dollars à des médias pendant les Européennes 2024

 

Selon une enquête au parfum de scandale réalisée par le journal italien Il Fatto Quotidiano et publiée le 11 février dernier, de nombreux médias européens auraient touché, lors des dernières élections européennes, des versements importants de la part d’institutions européennes.

Quels sont les médias qui ont bénéficié de ces aides ? Dans quel but ? Et pour quel montant ? Il Fatto Quotidiano a tenté de lever le voile sur ces versements opaques.

L’affaire ne fait pas grand bruit dans la presse française et pour­tant elle con­fine, à bien des égards, au scan­dale d’État. Dans une enquête pub­liée mar­di 11 févri­er 2025, le jour­nal ital­ien Il Fat­to Quo­tid­i­ano révèle en effet que des fonds européens ont été alloués — lors des dernières élec­tions européennes — à de nom­breux médias pour un mon­tant glob­al de 132,82 mil­lions d’euros.

Com­ment ces verse­ments ont-ils alloués ? À qui et pourquoi ? Le jour­nal ital­ien, spé­cial­iste des enquêtes poli­tiques, s’est penché sur cette « zone d’ombre » brux­el­loise qui se révèle, selon ses mots, « embar­ras­sante » tant par le mon­tant « énorme » de l’ardoise que par le mon­tage admin­is­tratif qui a per­mis son versement.

Une répartition confidentielle

 

Super­visés par l’eurodéputée mal­taise Rober­ta Met­so­la, prési­dente du Par­lement européen, « en accord avec la numéro un alle­mande de la Com­mis­sion européenne Ursu­la von der Leyen », ces verse­ments — qui « s’ajoutent aux nom­breux mil­lions alloués chaque année par le biais d’ap­pels d’of­fres dou­teux » — auraient égale­ment béné­fi­cié de la con­tri­bu­tion du Con­seil européen, de la Banque européenne d’in­vestisse­ment et du Comité économique et social européen (CESE).

Au total, 132,82 mil­lions d’euros auraient ain­si été ver­sés à de nom­breux médias européens par l’intermédiaire de l’agence Havas Media France, fil­iale du groupe Viven­di, via un con­trat-cadre signé le 5 sep­tem­bre 2023 qui garan­tit, entre autres, la pos­si­bil­ité de ne pas se con­former aux oblig­a­tions de trans­parence habituelles « sur les paiements indi­vidu­els et les jour­naux bénéficiaires ».

En clair : impos­si­ble sur le papi­er de savoir quels sont les médias qui ont béné­fi­cié de cette aide ron­delette et les mon­tants exacts touchés par cha­cun d’entre eux. Quant à savoir l’usage exact fait par chaque béné­fi­ci­aire de ces aides sub­stantielles, autant chercher une aigu­ille dans une botte de foin.

D’abord parce que ce con­trat opaque per­met d’échapper à l’enregistrement des paiements supérieurs à 14 000 euros dans la base de don­nées TED (ted.europa.eu). Ensuite, et surtout, parce que de l’aveu même d’Ursula von der Leyen, l’agence Havas est tenue de respecter le secret au nom de la pro­tec­tion des « intérêts com­mer­ci­aux des opéra­teurs économiques ».

Des accords de « grande envergure »

« Pourquoi le Par­lement, le Con­seil et la Com­mis­sion n’offrent-ils pas une trans­parence totale sur ces paiements afin que les citoyens puis­sent éval­uer s’ils sont sus­cep­ti­bles d’avoir influ­encé les médias qui les ont reçus ? », s’interroge-t-on dans les colonnes d’Il Fat­to Quo­tid­i­ano.

Côté ital­ien, le quo­ti­di­en révèle, à la faveur de son enquête, que par­mi les fonds européens des­tinés aux prin­ci­paux jour­naux transalpins (Il Fat­to Quo­tid­i­ano cite notam­ment RAI, Medi­aset, Sky Italia, Cor­riere del­la Sera, La Repub­bli­ca, Il Sole 24 Ore, Adnkro­nos ou encore Citynews), cer­tains prévoy­aient la livrai­son d’articles et de ser­vices favor­ables aux insti­tu­tions bruxelloises.

« Il est même apparu que les rich­es édi­teurs Agnel­li-Elkann avaient asso­cié La Repub­bli­ca à un “parte­nar­i­at” avec le Par­lement européen et la Com­mis­sion afin d’être payés pour des arti­cles relat­ifs aux élec­tions européennes », souligne Il Fat­to Quo­tid­i­ano. Selon le jour­nal, ce parte­nar­i­at aurait per­mis à La Repub­bli­ca de recevoir 62 000 euros, grâce, pré­cisé­ment, au con­trat-cadre signé avec Havas.

« Il a été con­fir­mé que cet accord — d’un mon­tant ini­tial de 62 000 euros — n’avait pas fait l’ob­jet d’un appel d’of­fres parce qu’il était autorisé par le con­trat-cadre con­clu avec Havas. Et que des accords sim­i­laires “de grande enver­gure” étaient en cours de négo­ci­a­tion en Ital­ie », détaille Il Fat­to Quo­tid­i­ano qui s’interroge :

« Faut-il con­sid­ér­er ces parte­nar­i­ats con­clus avec La Repub­bli­ca et d’autres jour­naux de l’UE comme de la publicité ? ».

Quant à savoir si des médias français ont eux aus­si prof­iter des largess­es de la Com­mis­sion européenne en pleine Européennes, la ques­tion reste, pour l’heure, en suspens.

Bet­ty Douanel

Observatoire du journalisme

Red­if­fu­sion. Arti­cle pub­lié ini­tiale­ment le 24/02/2025

 

Via :

 

Des médias ont touché des millions d’euros de la part de l’UE lors des Européennes 2024 pour « la livraison d’articles favorables aux institutions bruxelloises »

Le montant global est estimé à 132,82 millions d’euros !

 

Voici la preuve que nous vivons dans une société qui n’est pas du tout démocratique et que l’Union européenne n’est rien d’autre que la grande Russie soviétique des années 50 et 60.

La Commission européenne arrose les médias de ses millions d’euros afin de valider la seule et unique Vérité : la Doxa qu’elle impose.

Toute personne qui s’écartera de la ligne droite, toute personne qui osera contredire le récit officiel sera taxée de complotiste et aura beaucoup de mal à garder son travail.

De surcroît, les mondialistes qui dirigent l’Union européenne ont mis à sa tête la personnalité politique la plus détestable qui soit, certainement la plus corrompue d’Allemagne ces 50 dernières années, Ursula von Der Leyen. 

 

Par Ced 

"Quant à savoir si des médias français ont eux aussi profiter des largesses de la Commission européenne en pleine Européennes, la question reste, pour l’heure, en suspens."
Le titre en Tête

 

                                     
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La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)


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