Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

Shadopompe1 1.gif

Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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3 février 2025

DPE G : «30 000 euros de travaux pour rénover ? Je vends !» Ces propriétaires qui abandonnent la location /+/

 

Le titre de ce journal peut faire peur aux propriétaires, mais par expérience personnelle récente, au mois de décembre 2024, le technicien venu faire ce fameux DPG m'a avoué une méthode simple à mettre en place par les propriétaires pour faire diminuer le résultat obtenu après son diagnostic s'il est à G, et qui reviendra beaucoup, beaucoup moins chère au propriétaire : 

Il suffit d'installer une pompe à chaleur, et automatiquement la note passera à E !!!

Et une autre astuce, une fois la pompe à chaleur installée, bien évidemment avant le contrôle, pensez à retirer les radiateurs apparents qui pourraient faire remonter la note à F si un technicien "pointu" et suivant strictement le protocole de calcul les aperçoit ! Voili voilà ! C.H.

 

Numéro un de la gestion locative en France, Foncia s’inquiète de la chute du nombre de propriétaires bailleurs, découragés par les récentes réglementations. Notamment par l’interdiction progressive de mise en location des passoires thermiques.

S’il y a un sujet qui préoccupe Jordan Frarier, président de Foncia Transaction, en ce début d’année, c’est bien celui de «la disparition grandissante des propriétaires bailleurs». Pas des multipropriétaires immobiliers mais de «monsieur et madame Tout-le-monde», qui réalisent un investissement locatif afin de se constituer un complément de revenus en vue de la retraite. Ces investisseurs particuliers «se sont encore plus raréfiés en 2024», s’est inquiété le dirigeant, lors d’une conférence de presse, le 30 janvier.

Numéro un de la gestion locative en France avec 400 000 biens gérés, Foncia a vu le nombre de ses clients propriétaires bailleurs fondre de 25% l’an dernier, par rapport à 2023. Le groupe a ainsi loué 10 000 biens de moins en 2024 que l’année précédente. Et ce, alors que «la demande (de locations) augmente, en raison notamment des séparations de couples et de l’arrivée massive d’étudiants après le pic de naissances des années 2000», se désole Zahir Keenoo, à la tête de Foncia ADB (administration de biens). «Il y a encore quelques années, nous avions toujours quelques milliers de lots vacants au sein de notre portefeuille de biens gérés. Aujourd’hui, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), par exemple, nous n’avons plus qu’une dizaine de lots vacants, dont cinq parkings, contre 400 auparavant !», témoigne-t-il.

 

Un prêt onéreux à la consommation pour une rénovation énergétique

 

Encadrement des loyers dans les grandes métropoles, obligation de demander un permis de louer, flambée de la taxe foncière, disparition de l’avantage fiscal Pinel dans le neuf… Les évolutions réglementaires et fiscales de ces dernières années n’incitent guère à l’investissement locatif. Surtout depuis la promulgation de la loi Climat et résilience de 2021, qui interdit la mise en location des logements notés G sur le diagnostic de performance énergétique (DPE) depuis le 1er janvier 2025. Une interdiction qui s’étendra aux biens étiquetés F en 2028 puis aux E en 2034. Les baux en cours ne sont pas concernés mais seulement jusqu’au renouvellement ou à la reconduction tacite du bail. A ce moment-là, le locataire est en droit d’exiger du propriétaire des travaux de rénovation énergétique et une réduction du loyer.

Une proposition de loi, portée par deux députés et soutenue par la ministre du Logement, devait assouplir cette interdiction pour les passoires thermiques situées en copropriété. Mais elle a été rejetée par l’Assemblée nationale le 29 janvier. «Il s’agit là d’un frein majeur (à l’investissement locatif), estime Zahir Keenoo. Pour une rénovation permettant de passer de G à seulement F sur le DPE, il faut compter au minimum 500 euros par mètre carré, ce qui chiffre vite, même pour un studio ! Des propriétaires bailleurs sont ainsi obligés de faire des prêts à la consommation, à des taux de 15 à 20%, pour financer leurs travaux de rénovation énergétique…» Et le dirigeant d’enfoncer le clou : «Avec la loi Climat et résilience, un propriétaire bailleur ne s’y retrouve plus en termes de rentabilité. Quand il doit investir 30 000 euros pour rénover un 30 mètres carrés noté G afin de pouvoir continuer à le louer, eh bien, il préfère le vendre !»

Par Christine Lejoux 

pour : 

 

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Le problème c'est surtout le prix de l'énergie et pas seulement l'isolation des bâtiments !

DPE G : «30 000 euros de travaux pour rénover ? Je vends !» Ces propriétaires qui abandonnent la location /+/
Le titre en Tête

 

                                     
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La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)


 

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