Elle se promène sur son parvis,

Vous criant que c'est le paradis;

Et dans sa raube de satin blanc,

elle vous appelle comme ses enfants;

Elle vous touche et vous excite,

l'adresse est sûre, Sa-tan l'ha-bite;

 

Elle vous récite ses paroles sacrées,

" Et tout d'abord, il faut payer";

C'est la divine prostituée;

 

Elle a l'air d'être soumise, et vous invite dans son église;

Elle ouvre grand les bras comme elle écarte les cuisses,

Priant n'inporte quoi, au nom de tous ses orifices;

 

Peu importe quels sont vos vices,

Elle vous pardonne tous vos sévices

Et puisque avec une capote on peut le faire,

Elle vous permet tous les plaisirs, de sa chaire;

 

Mais toutes ses relations impures avec les rois de la Terre,

Les transformerons tous en pourritures, même avec leurs prières....

C.H.