La commission d’enquête du Sénat vient de rendre un rapport accablant sur le scandale des eaux contaminées de Nestlé. Et, comme par hasard, notre cher président et ses affidés semblent avoir trempé dans l’affaire jusqu’au cou. 

Il fallait s’y attendre : sous Macron, la fraude devient une politique d’État. Non seulement Nestlé a illégalement vendu de l’eau du robinet à prix d’or, mais l’Élysée, bien informé, a préféré étouffer le scandale plutôt que de protéger les consommateurs. Entre les réunions secrètes d’Alexis Kohler et les vieux réseaux du banquier Macron chez Nestlé, la collusion est si flagrante qu’elle en devient grotesque. 

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Notre cher président collectionne les gifles diplomatiques comme d’autres les timbres. Cette fois, c’est Recep Tayyip Erdogan qui, d’un simple doigt, a remis à sa place un Manu en quête désespérée d’autorité. 

La scène est savoureuse : Macron, dans un élan de supériorité mal placée, pose sa main sur celle du président turc. Erreur fatale. Erdogan, en maître du jeu, lui agrippe le majeur avec un mépris silencieux, comme pour lui signifier que, sur l’échiquier international, la France n’est plus qu’un pion maladroit. Les réseaux sociaux s’en amusent, l’Élysée se crispe… et l’histoire retiendra que, décidément, notre cher leader excelle dans l’art de l’autodérision involontaire.

Reste à savoir si, cette fois encore, ses communicants tenteront de nous vendre cette humiliation en « fake news ».

Par Yohann