- Question de temps !?
Mardi 30 juin 2015, nous avons vécu une seconde supplémentaire. La dernière minute de la journée dura 61 secondes, en raison de la rotation irrégulière de la Terre. Explications.
À 23 heures, 59 minutes et 59 secondes, mardi 30 juin 2015, les aiguilles des horloges devront marquer la seconde 60, avant de passer à minuit, le 1er juillet. Exceptionnellement, ce jour-là, une minute durera 61 secondes. Cette seconde supplémentaire est ajoutée par convention certaines années au temps universel coordonné (UTC), en raison de l’allongement de la durée du jour terrestre. Les explications de Normandie-actu.
Pour compléter son tour annuel autour du Soleil, notre planète ne met pas exactement 365 jours, mais un peu plus : voilà pourquoi, tous les quatre ans (années bissextiles), on comble ce décalage par l’ajout d’un jour supplémentaire le 29 février. Mais cela ne suffit pas !
Tous les trois ans environ, depuis 1972, une seconde intercalaire est introduite, soit le 31 décembre, soit le 30 juin. C’est l’autorité compétente en matière de temps universel, le Service international de la rotation terrestre et des systèmes de référence, basé à l’Observatoire de Paris, qui en ordonne l’ajout six mois à l’avance, pour permettre à chaque pays de s’adapter… en temps et en heure, précise la revue Science et Vie.
Le temps conventionnel n’est pas le même que le temps universel : le premier correspond à celui instauré par les hommes pour se synchroniser, le second est donné par la rotation réelle de la Terre autour du Soleil.
Le temps universel, soumis à de nombreuses variables, n’est pas régulier, et, même si cela n’est pas perceptible, la durée du jour n’est pas constante toute l’année. « En février, la Terre tourne sur elle-même plus lentement qu’en août, ce qui donne des journées… d’une à deux millisecondes plus longues », souligne Science et vie.
Depuis 1972, le temps atomique est devenu la référence pour établir le temps conventionnel. Pour ne pas trop s’éloigner du temps universel, il est nécessaire, tous les trois ans, de rajouter une seconde, histoire de remettre les pendules à l’heure.
Mais cette seconde de plus ne passe pas partout comme une lettre à La Poste.
Elle est compliquée à mettre en œuvre dans les appareils de navigation spatiale et les grands réseaux informatiques, explique Daniel Gamblis, responsable du Service international de la rotation de la Terre, à l’Observatoire de Paris. Ils risquent des dysfonctionnements importants lors de ce changement ou en cas d’oubli, parce que la synchronisation est pour eux extrêmement importante, rapporte le magazine scientifique.
Le système de la seconde intercalaire pourrait être abandonné, mais cela risquerait de décaler le temps conventionnel et le temps universel. Dans ce cas, sans harmonisation des deux temps, il est envisageable qu’une minute d’écart soit constatée au XXIIe siècle.
Source: Actu Coté Toulouse
... Douter pour tout dater...
- recherche téléphonique, puis sonnerie… décrochage :
Allo carbone 14, ici la Terre,
C’est pour un bilan, et ce n’est pas une mince affaire
Car en écoutant les savants
Cela reste toujours un mystère
Evolution ou création, il n’y a pas deux solutions
Qu’as-tu à me proposer, selon tes possibilités ?
- voix standardiste enregistrée : « ne quittez pas, veuillez patientez »
- chants liturgiques en musique d’attente
Des milliards et des millions d’années
Des millions et des milliers d’années
Tu n’as jamais pu te fixer
Et tu as toujours douté
Douté pour tout dater
Et pour tout interpréter
Même au point de n’être pas d’accord
Quand tu t’amuses a autopsié un mort
- voix standardiste « ne quittez pas, vôtre correspondant va vous répondre »
Beaucoup de civilisations ont trépassé
Et seules les vestiges du temps passé
T’ont permis de reconstruite et d’affabuler.
Si ta période n’est que de 6000 ans
Qui est ce qui nous ment ?
Qui nous prend pour des débiles ?
Et qui oublie de multiplier tout par 1000 ?
- voix standardiste, nerveux, sec, « ne quittez pas, vôtre correspondant est occupé »
Evolution ou création, il n’y a pas deux solution
C’est vrai c’est plus facile
De perdre son temps sur des fossiles
Et de pleurer sur le passé
Qui par principe est bien passé
Il existe pourtant plus que des écrits
Qui nous racontent ce qu’est la vie
Que sommes nous dans le sablier du temps
D’infimes particules balayés par le vent...
C.H.