- Le Billet du LUPUS : Génération Frankenstein - Les Docteurs Fol-Amour désormais pris au piège de leurs « victimes »
Mao-Macron et ses gardiens de la Révolution « woke à la chinoise » veulent s’affranchir de la tutelle Socialo-Fabienne, et tuer dans l’œuf toute révolte Identitaire.
Etrange spectacle que cette Bourgeoisie de gauche, qui après avoir éradiquer totalement sa sœur jumelle ennemie : la Bourgeoisie de Droite, en prenant « son pouvoir » au début des années 80, se voit aujourd’hui jetée en pâture au sein des nouveaux tribunaux populaires que sont devenus les réseaux sociaux.
Et ironie du sort, jetée aux fauves par ceux-là même, ses Enfants, sensés, filiation oblige, la protéger et donc protéger la « sacro-sainte » Famille du regard concupiscent de la foule affamée et avide de secrets d’alcôve. Une foule frustrée toujours prête à « bouffer » du Bourgeois comme naguère elle a « bouffé » de l’Aristo. Quel triste spectacle que ces Enfants du Nouveau Monde, détenteurs de secrets de famille inavouables et frappés souvent du sceau de la prescription judiciaire, de se sentir ainsi obligés pour tenter d’exister, de se livrer à « l’Agora du vice » ou à quelque éditeur mercantile. Oui mais voilà, c’est sans compter, que pour cette Génération Frankenstein, monstre né de la névrose 68huitarde, individu sans identité rime désormais avec nihilisme collectiviste.
La Parole ainsi libérée doit donc faire figure elle aussi de catharsis collective (Je parle au nom de tous ceux et celles…) et de délivrance du sentiment de culpabilité d’être né « fils de » ou « fille de », puisque désormais fils et fille de rien : la Génération Frankenstein le produit de la génération des Docteurs Fol-Amour . Des Docteurs Fol-Amour eux-mêmes fruits empoisonnés de la rencontre impromptue entre d’un coté, un Pétainisme non assumé, travesti façon LGBT moulé de cuir, en un De Gaulle de la déglingue, et de l’autre, un Pouvoir des Fleurs californien, aux fortes senteurs et relents de Plan Marshall. On sait désormais où tout cela a fini au coeur des années 70 : dans le lit des « Valseuses » coincé entre « la Maman et la Putain ». Ceux qui veulent comprendre s’en référeront aux films prémonitoires de nos deux derniers grands cinéastes français Bertrand Blier et Jean Eustache.
Aujourd’hui n’échappant pas au reste de la déconstruction en cours, la Famille même Bourgeoise, souvent décomposée recomposée donc fragilisée, se voit vouée aux gémonies comme toute dernière survivance du patriarcat. Un patriarcat qui face à une multitude d’atomes en déshérence, n’a plus de nos jours sa raison d’être. Alors quand elle est, en plus frappée, de la marque incestueuse de la pédophilie, la Famille devient alors symbole d’infamie, et vécue comme une source d’oppression à combattre.
Mais sans instrumentalisation, et bien au-delà de l’intimité ainsi déflorée par les « victimes » de la Famille à la vue de tous, la Parole ne saurait avoir un effet durable même pour son locuteur, tout comme une très forte grippe ne saurait faire d’une bonne pandémie, une incitation à une réinitialisation structurelle, propice à la destruction de l’économie capitaliste… C’est ce qu’à très bien compris notre grand Timonier Macron qui après avoir placé sa population sous couvre-feu autoritaire et ostentatoire au nom du « mal sanitaire », a décidé de lâcher ses Gardiens de la Révolution « woke à la chinoise » sur les Caciques socialistes, Gardiens du Temple Mondialo-Fabien au nom cette fois-ci du « bien moral ».
C’est comme cela qu’il faut interpréter la mise au pilori soudaine d’un Olivier Duhamel, de son Siècle d’imposture, et de son Ecole de la forfaiture. Le tout bien sur, en attendant une purge générale qui promet d’être spectaculaire, dans la grande tradition des procès maoïstes, c’est-à-dire en place publique, les réseaux sociaux faisant chambre d’écho. Qu’importe que les Hommes incriminés soient reconnus coupables ou pas des faits reprochés, l’important c’est de leur faire rendre gorge, et qu’ils fassent acte de contrition, comme au bon vieux temps de l’inquisition, puisque c’en est une ! Duhamel pour la politique, PPDA pour les médias, Berry pour les culture, pas un jour sans son affaire de mœurs qui vise au meurtre symbolique du Père. Hommes publics – Vie Privée, tout le monde a quelque chose à se reprocher au pays des RG et de la police de Talleyrand.
Pour un Macron, qui a toujours eu des rapports difficiles avec le Père de la Nation, l’occasion était trop belle de s’affranchir ainsi de la tutelle Fabienne qui lui avait permis pourtant d’accéder au pouvoir, tout en ne lui en concédant à l’arrivée, il faut le dire, qu’une toute petite partie, technostructure oblige. Désormais notre Mao-Macron aura les mains libres pour briguer un deuxième mandat dictatorial, son nouvel attelage électoral ne connaissant pas les limites des vieux Socialo-Fabiens toujours prêts à faire des concessions et compromissions, dès qu’il s’agit de défendre leurs intérêts premiers. J’en veux pour preuve que pour un débat jugé pourtant « politiquement sensible », face à une Marine Le Pen devenue entre temps il est vrai « giscardienne », point besoin pour Mao-Macron de se déplacer, des seconds couteaux comme Gerald Darmanin suffisent à « hallaliser » la bête. C’est d’ailleurs fort de ce « chaos » national, que le « boxeur » poids plume de la politique, le sinistre Darmanin, peut se permettre quelques jours plus tard de menacer d’atomiser Génération identitaire, pour cause d’identité trop prononcée, et de couleur bien trop blanche pour être honnête, l’autopsie réalisée après coup ne révélant quant à elle qu’une possible mort accidentelle par terrorisme domestique interposé.
Fort de ce constat, et compte tenu de la faiblesse de ses adversaires, Mao -Macron règne désormais en Maitre absolu sur la « République démocratique de France », et négocie déjà avec Kamala Harris, la présidente officieuse des Etats Unis socialistes, la future allégeance du régime communiste français à l’Empire du Bien et de la Félicité perpétuelle.