Le Premier ministre a promis une « vigilance exceptionnelle » et des « conditions drastiques » si les laboratoires Servier vendaient, contre sa demande expresse, le leader français des génériques Biogaran ciblé par deux industriels indiens ainsi qu'un fonds britannique.

L'exécutif s'active autour du géant du numérique Atos pour en extraire ses actifs critiques avant la bascule potentielle de son contrôle vers des investisseurs étrangers.

Mais en dépit du climat électrique qui règne autour de ces nouveaux symboles tricolores, après Alstom, Photonis et Carrefour, les signaux n'ont pas vraiment viré au rouge à Bercy.

D'après son dernier rapport sur le contrôle des investissements étrangers, 309 dossiers ont été déposés l'an dernier, soit un peu moins qu' en 2022 (325) et qu'en 2021 (328). L'essentiel (plus de 67 %) des demandes d'investissement provenait des Etats-Unis, du Royaume-Uni et du Canada. Et plus de 40 % des fonds d'investissement, contre 32 % d'industriels.

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