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Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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6 juin 2024

« Paris 2024 paie ses promesses intenables » : un ex-membre du COJOP dévoile les coulisses des JO

 

Dans un livre coécrit avec les journalistes Thierry Vildary et Jean-François Laville, Sébastien Chesbeuf, ancien membre du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, dévoile les dysfonctionnements et le manque de transparence de la structure en charge du plus gros événement sportif mondial.

 

Le mode de fonctionnement de Tony Estanguet, président du comité d’organisation de Paris 2024, est jugé « autocratique » dans « La face cachée des JO ». | PHOTO : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Le mode de fonctionnement de Tony Estanguet, président du comité d’organisation de Paris 2024, est jugé « autocratique » dans « La face cachée des JO ». | PHOTO : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

 

De 2016 à 2020, Sébastien Chesbeuf a travaillé au sein du Comité de candidature puis du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) de Paris. Responsable des affaires publiques et des relations internationales de la structure, il a finalement été licencié pour faute en janvier 2020. Après avoir porté l’affaire devant le conseil de prud’hommes, il a obtenu la reconnaissance de son licenciement comme étant « abusif et sans cause réelle et sérieuse » dans un délibéré du 12 juillet. L’ancien membre du Cojop a, malgré tout, interjeté appel de la décision afin d’obtenir un statut de « lanceur d’alerte ». « Le conseil de prud’hommes s’est arrêté au milieu du gué, estime l’intéressé. Il n’a pas cherché les vraies raisons de mon licenciement. Et c’est ce qui m’intéresse aujourd’hui. Je suis optimiste car je pense que les faits sont solides ».

 

Dans un livre coécrit avec les journalistes Thierry Vildary et Jean-François Laville, Sébastien Chesbeuf fait la lumière sur les dysfonctionnements et l’opacité de Paris 2024.

 

Quelles ont été vos motivations à l’écriture de ce livre ?

 

L’idée ne vient pas de moi. Elle vient de Jean-François Laville. Lors d’un déjeuner avec Thierry Vildary, on discutait du dossier des Jeux et lui nous dit : « Je pense que ce serait bien de mettre tout ça sur papier. Ce qui peut être intéressant, c’est de confronter notre perception de journaliste sportif en externe avec ce que tu as vécu de l’intérieur. Ça permettra de comprendre la situation ». C’est ainsi qu’est né le livre.

 

Il n’y a donc aucun sentiment de revanche après votre licenciement abusif ?

 

L’argument est facile et permet de botter en touche sans répondre aux problématiques que l’on soulève. Toute mon expérience professionnelle montre que je ne suis pas un partisan du « JO bashing ». J’ai consacré six ans de ma vie pour que les Jeux reviennent en France. L’émotion ressentie le 13 septembre 2017 (lors de l’attribution officielle des Jeux 2024 à Paris) n’était pas feinte. Mais on a le droit de se poser des questions et soulever les problèmes qui ont émaillé ces sept années.

 

À commencer par la cérémonie d’ouverture. Vous décrivez l’impréparation du comité au moment de voter son déroulement sur la Seine.

 

J’ai voulu détailler la chronologie des faits. Une cérémonie sur la Seine, je suis le premier à trouver l’idée extraordinaire. Mais on soumet cette proposition lors d’une réunion du conseil d’administration, le 13 décembre 2021, alors qu’aucune étude d’impact n’a...

 

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La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)


 

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