Yves Pozzo di Borgo est un homme politique français. Membre du Sénat de France de 2004 à 2017, il a représenté la ville de Paris pour l’Union Centriste. Il a également été conseiller de Paris et a occupé diverses fonctions au sein du Nouveau Centre et de l’UDI.

Barnier charge le peuple de l’addition !

Le dernier discours de Michel Barnier a laissé un goût amer dans la bouche des Français. Dès les premiers instants, les députés du NFP (Nouveau Front Populaire) ont fait savoir leur mécontentement en brandissant leurs cartes d’électeurs. Un geste symbolique pour dénoncer le décalage entre le nouveau gouvernement de droite et du centre et le véritable résultat des législatives.

Dès le début, Barnier évoque la « dette colossale » qui pèse sur le pays. Il clame avec aplomb : « Notre responsabilité, c’est d’alléger le fardeau et de retrouver des marges de manœuvre budgétaires. » Mais quelle est réellement cette responsabilité ? Celle du peuple ou celle de nos dirigeants ? La réponse ne laisse aucun doute : c’est toujours les Français qui devront payer pour les erreurs des élites.

Dans un discours teinté d’ironie, Barnier affirme vouloir « demander une participation » aux grandes entreprises et « un effort » aux Français les plus fortunés. Une promesse facile à lancer depuis les bancs de l’Assemblée. Pour calmer les tensions sociales, il annonce tout de même une revalorisation de 2% du SMIC dès le 1er novembre, soit environ 27 euros de plus par mois. Grâce à cette augmentation « chacun pourra vivre de son travail » comme le dit si bien Barnier lors de son discours.

L’eldorado de Big Pharma

Un autre point surprenant de ce discours : la santé mentale. Barnier affirme vouloir faire de ce thème « une grande cause nationale » d’ici 2025. Pourtant, il semble oublier les milliers de soignants licenciés pendant la période Covid. Comment garantir un « accès à des services publics de qualité » quand les professionnels sont poussés hors du système ?

Mais derrière cette déclaration se cache un plan plus complexe : une montée en flèche des diagnostics de troubles mentaux, ce qui implique toujours plus de médecins et, inévitablement, plus de médicaments. La santé mentale est le nouvel eldorado des géants de la pharma. Avec la « dette colossale » à rembourser, cette stratégie pourrait bien servir de double levier : répondre à la « crise sanitaire » tout en contribuant à alimenter le marché lucratif de la médicamentation.

L’échec criant de la politique migratoire

Barnier tente de marquer les esprits en évoquant le meurtre tragique de Philippine, une jeune femme de 19 ans assassinée par un immigré clandestin en situation irrégulière. Un cas parmi tant d’autres qui symbolise l’échec de la politique migratoire en France. En réponse, Barnier promet des peines de prison courtes et « immédiatement exécutées », tout en annonçant la création de nouvelles places de prison. Des paroles fortes, mais qu’en est-il des actes ?

Il affirme également vouloir « contrôler l’immigration » en France, alors que plus de 100 000 obligations de quitter le territoire sont prononcées chaque année. Des dizaines de milliers de migrants en situation irrégulière continuent de se maintenir sur le territoire sans réaction concrète de l’État. Combien de drames faudra-t-il encore pour que les dirigeants sortent de leur léthargie ? Le discours de Barnier sonne creux, révélant une fois de plus l’impuissance de la classe politique face à la crise migratoire.

Des mots pour masquer l’inaction

En conclusion, Michel Barnier tente d’adopter un ton apaisant. Il appelle à plus de fraternité et réaffirme la position de la France aux côtés de l’Ukraine et son engagement au Proche-Orient. Le tout en terminant par un appel au cessez-le-feu à Gaza.

Il clôt son discours par ces mots : « Prenons soin de la République, elle est fragile. Prenons soin de l’Europe, elle est nécessaire. Prenons soin de la France et des Français. » Merci Michel, grâce à ça, nous dormirons mieux ce soir.

   Le Fil d'Arkébi - Actualités, Réalités, Histoire, Mystères, Nuances   

Le blog n'est pas responsable

des déclarations exactes, vraies, avérées, sourcées, ou

inexactes, fausses, faussées, et/ou incorrectes,

contenus dans les articles, vidéos, commentaires, liens publiés, partagés.