Note interne provenant de l'ANSSI.

(l'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information).

Il est indiqué dans cette note que : 

"Sauf à utiliser des messages éphémères, à durée de vie très courte, aucune de ces solutions ne propose une fonctionnalité permettant de limiter l’historique des messages, entraînant un risque important de fuite d’informations en cas d’accès illégitime" et que " il faut considérer, au minimum, que les services de renseignement et de sécurité des pays d’origine de ces solutions sont en mesure d’avoir accès aux informations échangées sur ces dernières, en particulier si les utilisateurs sont des cibles d’intérêt"

Enfin, cette note se termine en indiquant

"À défaut, parmi les solutions grand public, il convient de systématiquement privilégier Signal à WhatsApp et Telegram pour les raisons détaillées dans le tableau"

Or, l'incident récent impliquant le ministre Jean-Noël Barrot interroge sur la sécurité de la messagerie SIGNAL, souvent perçue comme très fiable et utilisée par de hautes autorités. 

Si les protocoles cryptographiques y sont solides, la sécurité ne se limite pas à la technique et au terminal utilisé : elle dépend aussi de la politique et de l’infrastructure sous-jacente. 

⁉️Les messageries reposent sur deux éléments : l’application logicielle embarquée sur le terminal et les serveurs qui gèrent l’établissement des communications et l’authentification. 

Celui qui contrôle ces serveurs peut techniquement exploiter certaines failles pour :  
-cloner le profil d’un utilisateur (faire une copie numérique du compte concerné) 
-Intercepter des messages en clair, même si le chiffrement est déclaré de bout en bout. 

Cette vulnérabilité est évidemment accentuée lorsque ces serveurs sont étrangers, et potentiellement soumis à des législations extraterritoriales comme l'indique la note de l'Anssi ..

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