Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

Shadopompe1 1.gif

Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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2 mai 2025

L’euthanasie médicalisée sera considérée comme une « mort naturelle » afin de ne pas brusquer les assureurs ! /+/

 

C'est toujours une question d'argent, de flouze, de maille, de pépètes... ! 

 

 

On a rarement vu des hypocrites pareils dans l’histoire de l’humanité. Ces gens n’ont absolument aucune morale, ils sont prêts à tordre le réel afin de faire passer et  imposer leurs idées tordues.

Selon cet amendement adopté par la gauche au pouvoir, l’euthanasie qui sera pratiquée à l’hôpital via une injection conduisant à la mort sera considérée comme un décès naturel ! Oui vous avez bien lu, c’est une mort tout à fait naturelle qui n’a rien à voir avec le médicament mortel administré par le soignant !

Merci aux clowns qui ont fait passer cette folie :

Mme Danielle Simonnet, M. Alexis Corbière, Mme Julie Laernoes, M. Sébastien Peytavie, Mme Sandrine Rousseau, Mme Sophie Taillé-Polian avec l’aide de l’association maçonnique pour le Droit de Mourir dans la Dignité. 

 

Par Ced 

Pour : 

 

/+/

 

Fin de vie : où s’arrêtera le mensonge sémantique?

Mercredi 30 avril, la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale se réunissait pour débattre de l’adoption d’éventuels amendements à la proposition de loi sur la fin de vie, qui devrait être examinée en séance plénière d’ici deux semaines. Au terme de débats parfois très vifs, huit amendements ont été adoptés. L’un d’entre eux, en particulier, résume bien toutes les problématiques associées à cette loi : l’amendement AS895, porté par la députée LFI Danielle Simonnet, qui a « travaillé » ce texte en liaison avec l’Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité. Cet amendement est d’ailleurs le même que le n°586, de la députée Ensemble pour la République Nicole Dubré-Chirat…qui a également rédigé ce texte avec l’aide de l’ADMD. Vous êtes prêts pour le verbatim ? On est partis.

« Mort naturelle »

Le texte réclame qu’une mort administrée à quelqu’un soit qualifiée de « mort naturelle ». Tollé dans l’assistance, notamment de la part du député RN de Vaucluse Hervé de Lépinau, que BV a pu joindre dans le cadre de la rédaction de cet article. Pour lui, la question est évidemment sémantique et philosophique, et en quelque sorte complémentaire de la rationalité d’un député comme le médecin Philippe Juvin (LR), qui s’en tient strictement à la position délicate du médecin. Hervé de Lépinau remonte à la racine de cet amendement tout à fait orwellien : dès la rédaction du projet de loi initial, c’est-à-dire avant la dissolution du mois de juin, le rapporteur général Falorni (macroniste) avait déjà été très attentif à l’emploi de mots qui ne puissent pas choquer : il n’était pas question de parler de « suicide assisté » (trop anxiogène), ni d’euthanasie (rappelant trop selon lui -et à juste titre ! - les heures sombres du régime nazi). Les germanistes et les historiens se souviendront que l’assassinat des handicapés et des malades mentaux portait le nom délicat de Gnadentod, ou « mort miséricordieuse ». On n’est pas très loin, en effet.

Étouffée avec un oreiller

Hervé de Lépinau est un fin connaisseur des arcanes du droit. Avocat de formation, envoyé en renfort au sein de la commission des affaires sociales, au sein de laquelle il ne siège pas d’ordinaire, il a tout de suite vu l’effet « cliquet » de cette loi : le législateur français vient, en adoptant ces amendements, de prendre une position initiale aussi délétère que celle à laquelle nos camarades belges ou hollandais sont parvenus après dix à quinze ans d’élargissements successifs. La suite ne pourrait donc être que pire. Si l’on fait un peu de politique-fiction, d’ici à quelques décennies, il n’est pas absurde d’envisager que les plus de 80 ans qui refuseraient de s’engager dans un « processus d’aide à mourir » reçoivent des malus fiscaux, par exemple. Le culot de vivre, tout de même !

Allons plus loin en examinant les effets de bord de cette loi devenue folle : que va-t-il se passer si l’injection létale ne marche pas ? Les risques sont infimes mais réels. Les abolitionnistes américains parlent, dans ce genre de cas, d’agonies qui durent des heures, voire des jours. La Belgique a résolu le problème : une patiente dont l’injection n’avait pas fonctionnée a été « finie » à l’ancienne, étouffée avec un oreiller. Alors, c’est donc ça, le droit de mourir dans la dignité.

À la manière de 1984, la mort provoquée, c’est donc une mort naturelle. Cette loi scélérate passera bientôt devant la représentation nationale. Il se dit que certains députés n’ont pas encore pris position sur le sujet, soit par incompétence, soit par défaut de connaissance, soit par paresse. Espérons que les quinze prochains jours leur ouvrent les yeux.

Par Arnaud Florac

Pour : 

L’euthanasie médicalisée sera considérée comme une « mort naturelle » afin de ne pas brusquer les assureurs !   /+/
Le titre en Tête

 

                                     
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La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)


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