- Les autres: 89%
Les domaines qui cristallisent le plus cette impression sont, par ordre décroissant, le stationnement des voitures des autres (84%), le paiement des impôts par les autres (82%) et le bruit des voisins (81%). « Honnêtement les chiffres parlent d’eux-mêmes, on ne va pas épiloguer sur ça pendant des heures », explique Bruno Cilcacci, responsable des investigations socio-rigologiques de l’université de Dax, avec un certain à-propos. Il note cependant que la plupart des domaines de la vie quotidienne ont été cités par les personnes interviewées, qu’il s’agisse du travail, où les autres pourraient bosser moins vite et éviter de jouer les lèche-culs avec le chef, des études, où les autres pourraient laisser leur chance à tous en ne voulant pas systématiquement obtenir la meilleure note ou le meilleur classement, ou des courses au supermarché, où les autres auraient quand même pu faire la queue à d’autres caisses.
Une conclusion qui s’oppose radicalement à ce que les intéressés pensent d’eux-mêmes, puisqu’une proportion très similaire des répondants (environ 86%) estiment qu’ils font, eux, suffisamment d’efforts pour les autres : ils se garent toujours correctement en laissant assez de place devant et derrière, règlent déjà beaucoup voire trop d’impôts, et évitent d’être bruyants lorsqu’ils sont à domicile. Un résultat qui est sans doute à mettre en parallèle avec la découverte récente du gêne de la mauvaise foi qui serait présent chez la plupart des Français.
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