- La France relance les travaux d'un aéroport controversé
C’est un véritable drame écologique qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux, et des mois incessants de combat et d’occupation du terrain par les zadistes qui est balayé d’une simple décision de justice!
Qu’importe les terres ou les espèces qui auraient du être protégées, c’est la finance qui gagne, réellement tragique! Le site Reporterre a d’ailleurs titré « À Notre-Dame-des-Landes, le tribunal autorise la destruction des espèces« : « Cour administrative d’appel de Nantes, lundi 14 novembre, 14h10. Tous les recours sont rejetés. L’espoir, allumé par les trois heures et dix minutes d’argumentation du rapporteur public une semaine avant, s’est éteint en moins de deux minutes. Des sept magistrats qui ont jugé, il n’en reste qu’un, le président, qui explique qu’une audience de lecture ne fera pas entendre l’énoncé oral de toutes les considérations. Seul le « sens des décisions retenues par la cour » aura sa place. De fait, c’est extrêmement court, et lapidaire. Il fait l’inventaire des requêtes contre le déclaration d’utilité publique : « rejetées ». Les requêtes au titre de la loi sur l’eau : « rejetées ». Les requêtes concernant les espèces protégées : « rejetées ». Stupéfaction dans la salle. Les opposants sont abasourdis, les sourires même retenus par prudence, sont remplacé par des yeux ronds. « Ça veut juste dire qu’on a tout perdu », lâche Françoise Verchère, une des opposantes historiques ».
Le combat ne cesse pas pour autant, le conseil d’état va être saisi par les diverses associations qui tentaient de s’opposer au projet d’aéroport:
Elles sont « surprises », « déçues », mais restent « déterminées ». Les principales associations opposées au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont annoncé qu’elles allaient formuler un recours (non suspensif) devant le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, après le revers infligé ce lundi après-midi par la cour administrative d’appel de Nantes.
Source et suite sur 20minutes
Triste nouvelle….
Via: Les Moutons Enragés
Une décision qui n’entame en rien la légitimité de notre combat
Fait très exceptionnel, la cour d'appel a choisi d'aller à l'encontre de l'avis, développé le 7 novembre devant la juridiction administrative de Nantes, de Madame le rapporteur public. Pour la première fois devant un tribunal, dans son réquisitoire, celle-ci avait démontré le caractère destructeur du projet, mis en avant à partir de textes officiels de la DGAC l'existence de l'actuel aéroport de Nantes Atlantique comme alternative crédible et validé bon nombre des arguments des opposants en s'appuyant sur le droit européen et français (éviter, réduire, compenser... les dégâts environnementaux). Elle a demandé l'annulation des arrêtés préfectoraux autorisant les travaux d'aménagement de l'aéroport et ne l'a pas obtenue. Les requérants examinent dès demain la poursuite des recours.
La décision de la Cour d'appel n'entame en rien la légitimité de notre combat face à la destruction du vivant et à la marchandisation du monde. L'ensemble du mouvement anti-aéroport réaffirme qu'il ne laissera place à aucun début de travaux ni d'expulsion sur la zad de Notre-Dame-des-Landes.
Nos appels à soutien et réactions immédiates et massives, au niveau local, régional et au-delà, restent inchangés en cas de démarrage de chantiers ou de tentative d'expulsion. Nous les mettrons en œuvre avec toute la détermination nécessaire.
Il n'y aura pas d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. La zad fleurira !
L'ensemble du mouvement anti-aéroport: l’ensemble des organisations de la Coordination des opposants au projet d'aéroport – Copain 44 – Naturalistes en lutte – des occupant.e.s de la zad