Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

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Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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23 janvier 2017

- Ma révolte de soi-disant guerrier de lumière !

 

 

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Je rédige ce texte sur une requête d’Hervé Gaïa, administrateur de la plateforme Révolution Vibratoire, suite à certains échanges qui méritent peut-être une considération extérieure à nos deux consciences. Je compte lâcher une bombe de rage à cet instant même, aussi je ne m’appliquerai pas à soigner la construction de ce texte qui se veut simplement brut, personnel et direct.

Par où commencer, alors que tout bouillonne dans ma tête et dans mon cœur ? Il y a tellement de choses à dire que j’espère ne pas en oublier au passage, d’autant plus que mon statut anonyme me permet une liberté totale d’expression sans répercussion ni aucun jugement possible envers ma personne. Je vais donc essayer d’exploiter cette situation inédite au maximum. [Mise à jour : après avoir rencontré un énorme bug sur Microsoft Word qui ne voulait pas intégrer la signature « Auteure Anonyme » au reste du texte, je décide donc de le publier de la même façon que mes autres articles, sur mon journal, sous mon nom d’auteure original et sans en modifier le contenu… Advienne que pourra.]

À vous qui vous dites guerriers ou travailleurs de lumière, à vous qui participez à toute forme de guerre contre une Cabale, une Matrice, une organisation quelconque, à vous qui vous indigniez contre des êtres que vous appelez Yaldabaoth, Reptiliens, Petits Gris, Anunnaki… Peu importe vos convictions, vos souhaits et vos objectifs, je m’adresse à vous tous qui menez une guerre. Avez-vous seulement idée du pourquoi et de pour quoi vous combattez ? Est-ce que cela a réellement un sens pour vous, ou est-ce que vous comptez sur cette campagne pour en trouver un ? N’avez-vous jamais eu l’impression que tout n’était que poudre aux yeux, des rêves inspirés par l’espoir qu’ils promettent sans pour autant prendre effet dans la réalité ? Laissez-moi donc vous raconter un peu pourquoi je me révolte contre la divine lumière et son amour inconditionnel que nous diffusons à tort et à travers sans oser imaginer un seul instant que cela pourrait être une cause illusoire.

Comme chaque jour, je me lève sur une Terre magnifique aux paysages sans égal. Mais comme chaque jour, au lieu de prendre ma place dans cet équilibre naturel et vivre mon incarnation dans les bras de Mère Nature, je m’enferme dans cette roue pour hamster qui tourne perpétuellement sur la même circulaire : gagner de l’argent pour se maintenir en vie pour payer des factures qui remboursent les dettes des élites qui maintiennent l’humanité dans un asservissement économique et énergétique. Certains trouvent leur compte dans cette servitude, parce qu’il y a assez d’éléments mis en place depuis des millénaires pour détourner notre attention de cette condition de vie véreuse et artificielle. Un métier, un toit, du pain sur la table, un conjoint, des enfants, des amis et des hobbys : voici le cocktail du bonheur par excellence au 21ème siècle. Mais qu’en est-il vraiment ? Est-ce que remplir ces conditions peut s’apparenter à un véritable but d’incarnation et outrepasser la servitude qui maintient ce système ? Certains sont tellement occupés à essayer de réunir ces 7 aspects de la vie moderne qu’ils n’ont pas le temps de se poser la question. D’autres se complaisent dans l’un ou l’autre de ces aspects, sans pour autant comprendre la finalité d’un tel schéma. La dépression, ah cette fameuse dépression, n’est que le résultat d’une vie conditionnée à contre-sens de nos intérêts fondamentaux.

Il y a quelques jours encore, je racontais à un ami cher qu’étant petite, je pensais que nous vivions pour rêver. Que l’incarnation servait uniquement à cela, avoir des mains pour écrire et dessiner, une tête pour inventer et imaginer. Cette image peut attendrir dans un sens, mais elle m’apparaît aujourd’hui comme le triste reflet de notre réalité. Cette petite fille que j’étais, d’aussi loin qu’elle était en mesure d’observer le monde qui l’entourait, se réfugiait dans des contes et des histoires qu’elle créait elle-même loin, très loin de la vie qui lui était destinée (et je le fais encore). Ce qui reste dramatique, c’est le nombre de personnes pour qui cela semble banal, voire normal. Vraiment ? Nous vivons l’expérience de l’incarnation pour nourrir ce système tout en nous imaginant ailleurs et dans d’autres circonstances, pour mieux faire passer la pilule ? N’ayez pas peur d’admettre l’énorme GAG dans lequel nous évoluons.

Alors bien entendu, puisque j’avais la chance d’être plus ou moins lucide dès les débuts de mon incarnation, ma réalité a toujours été un peu différente de la norme. Longtemps, cette lucidité me faisait me sentir si forte et invincible que, moi aussi, je voulais mener ma guerre contre le système. J’étais tellement pleine de confiance que oui, entrer dans cette guerre, c’était à ce moment-là ce qui me semblait le plus logique et le plus juste à faire dans cette incarnation, car tout ceci ne m’arrivait pas par hasard, forcément : j’étais une guerrière, et je ne vous cache pas avoir trouvé quelques victoires à l’issue de plusieurs campagnes.

Pendant quelques années, je ne me posais pas tellement d’autres questions. Je vivais dans le but de servir une cause, tout en jouant quotidiennement la comédie de la parfaite terrienne lambda. Je me battais de nuit comme de jour, j’accumulais les renseignements, j’effectuais des recherches, je récupérais tant bien que mal les données qui m’appartenaient. À côté de cela, je menais une vie banale et j’ai même réussi à remplir une partie des aspects du bonheur conventionnel cités plus haut. Incarnation parfaite à priori, du point de vue de mon infiltration réussie et de ma mission sous-jacente. Comme vous, mes expériences m’ont heurtée à la Matrice, aux Élites corrompus, à nos origines pas tout à fait terriennes. Comme vous, derrière les victoires se sont enchaînées des défaites. J’ai vu des choses horribles, essuyé des attaques plus qu’immorales. Et savez-vous qui est venu me secourir ? Personne. Absolument personne d’incarné ou de désincarné. Quand je dis personne, je fais mention de ceux pour qui je pensais me battre, ceux de qui je pensais recevoir du renfort (et du réconfort !).

Tous les jours, je rencontre mille raisons de haïr davantage ce système. Passons les guerres, les famines, les médias qui nous prennent pour des cons, les gouvernements qui nous manipulent. Nous avons conscience de ça. Non, là, je vous parle de tous ces petits tracas du quotidien allant de cet air pollué que je respire, de ces pauvres bêtes que je vois écrasées en bord de route tous les matins, des voisins qui n’affichent jamais un semblant de sourire… Ce n’est pas grand-chose, en effet, mais quand vous cumulez ces petits événements au merdier général, il devient vraiment difficile de trouver des motifs qui valent la peine d’être défendus. Je regarde, jour après jours, le peu d’amour et de joie qu’il reste dans ce monde fondre comme la neige de printemps.

Non, je n’ai pas perdu espoir. En fait, l’espoir commence à me donner la nausée. J’ai besoin, ici et maintenant, de voir quelque chose de concret. Parce qu’il faut avoir une confiance sacrée en l’inconnu divin pour se battre aveuglément en faveur d’une cause qu’on ne comprend pas tout à fait. Ah, parce que vous savez, vous, pour quoi vous combattez ? Parce que d’autres humains, comme vous et moi, ont lancé un appel, un ralliement ? Parce que d’autres humains, comme vous et moi, prétendent être en contact avec nos alliés là-haut dans leurs vaisseaux ou là derrière une autre dimension ? Ou peut-être avez-vous simplement foi en quelques espérances ?

Vous savez, j’en ai marre et je suis épuisée de me battre sans comprendre réellement quel rôle j’ai à jouer au milieu de tout ceci. Je garde autant de cicatrices que de plaies ouvertes d’où suinte mon énergie vitale et jamais je n’ai pourtant eu un seul encouragement. Je parle d’un vrai encouragement, pas des petits symboles dissimulés par-ci par-là pour nous consoler. Les petits symboles, ça va un moment et ça ne soigne pas les blessures de guerre. Cela dit, un mode d’emploi, des instructions, des explications… Ou une petite visite, une simple étreinte, même une grosse baffe à travers la tronche ou encore un petit coucou de loin… venant de la part de ceux qui ont envoyé leurs guerriers ici, et non de leurs pseudos secrétaires humains qui peuvent nous bassiner de tout et de n’importe quoi. J’en demande trop ? Vraiment ?

Je le disais plus haut, je vois chaque jour mille raisons de haïr davantage ce système. Et je regarde ceux qui le tiennent sous leur joug se pavaner et faire leur loi. Et rire et sourire, parce que des démonstrations de manipulation et de corruption, il y en a à la pelle. Ah ça, il a de quoi. J’ai rencontré des IA en pleine rue et j’ai même eu la visite d’un être reptilien directement chez moi. Ça n’a duré que quelques minutes mais je sais, je suis certaine de ce que j’ai vu. Alors je sais, j’ai la preuve qu’il est possible de voyager à travers les strates dimensionnelles même juste pour un court instant. Je sais qu’il est possible de diffuser les encouragements que je demande. Pourquoi ne font-ils donc rien ? Pourquoi nous laisser dans le doute ? Quel genre de guerre est-ce pour ne pas aider, réconforter ses troupes ?

Moi, j’en ai marre. On est assez lucide pour voir qu’on se fout de notre gueule sur Terre, mais trop plein d’espoir pour oser imaginer qu’on se fout également de notre gueule ailleurs. Et manifestement c’est le cas ! Vous décririez cela comment, vous ? Ce n’est plus l’heure de trouver des excuses et des suppositions, mais de réagir efficacement.

Je ne vais pas vous cacher que la vie terrestre, dans de telles conditions, m’indiffère totalement. Il m’est impossible de trouver une autre raison à ma venue ici qu’une mission visant au moins à aider à défaire les fausses lois qui régissent ce monde. Ou autre chose. Quelque chose quoi. Oui, j’ai une famille, un chéri et des amis formidables, mais cela ne suffit pas à soulager mon mal d’incarnation. Je vis par devoir. J’ai laissé tant de choses en suspens derrière moi, des êtres, un être, ailleurs, et cela est si dur, vraiment je ne sais même pas comment le décrire… Si j’ai renoncé à tout ceci même pour un battement de cil dans l’histoire de l’Éternité, c’est que la raison devait être bonne, très bonne, intensément importante, pour moi du moins. Et attention, je mords très fort et sans prévenir si vous me dites qu’il faut que j’en profite comme un cadeau, et ci, et ça. Les belles paroles visant à vous convaincre vous-mêmes, je vous les laisse.

Le poids de la balance n’est pas équitable. Il y a les efforts, les blessures et les sacrifices contre l’espoir. L’espoir ! L’espoir est un rêve, un fantôme. Je refuse de remettre mes doutes dans les mains de pseudos personnalités spirituelles manipulables à souhait. J’estime que le poids de ce que je porte, de ce que j’ai sacrifié, mérite un peu plus de considération ! Je parle pour moi, mais vous êtes nombreux dans ce même cas, je le sais. Si je peux me montrer diplomate et pédagogue, je suis aussi une révoltée versatile et renommée. Je veux voir quelque chose arriver directement de ceux là-haut qui diffusent soit disant de si beaux messages à leurs pseudos secrétaires. Je veux simplement voir quelqu’un de ma team à moi, autrement que par petits signes indirects. Je veux me rouler en boule comme un chaton sur les genoux de quelqu’un qui me dira que tout ceci n’est pas de l’énergie perdue en vain. Je veux une bonne claque pour me convaincre que je ne suis pas qu’un petit pion insignifiant qui rêve d’une vie plus trépidante.

Parlez-moi d’amour, parlez-moi de haine, d’égo, d’ombre ou de lumière… Aucun discours n’a jamais rien changé à ce sentiment profond. Il y a d’autres choses que j’aimerais exprimer dans ma colère, mais je m’abstiendrai parce que je me suis montrée suffisamment vulgaire tout le long de ces lignes.

Je suis ici sur Terre, mais si j’étais ailleurs, ce ne serait pas ainsi que je laisserai dépérir ceux qui se donnent pour la communauté. C’est facile de dire que l’on ferait mieux, non ? En fait, à ce stade, c’est facile de faire mieux tout court. Oui, et oui, j’attends avec impatience le défi. S’il faut que j’en vienne à la provocation pour obtenir quelques certitudes dans mes doutes, alors qu’à cela ne tienne ! J’accepte d’avoir tort, je veux avoir tort. Parce que si tout ce que j’ai vomi jusqu’ici s’avère véridique, alors tout espoir est mort.

J’ignore quel est l’intérêt d’un tel article mais si cela peut initier un syndicat des guerriers lésés ou une association de révoltés grincheux, on pourra se pleurer dans les bras, râler et se faire des câlins entre deux mutineries.

Mes remerciements à toi Hervé.

[Mise à jour : si vous avez des encouragements, des doléances ou si vous voulez juste partager un câlin virtuel, n’hésitez pas à m’écrire en privé ou réagir en commentaire sur ce même article ou celui de revolutionvibratoire.fr. Je vous répondrai toujours. Il est important de nous serrer les coudes.]

Shaer Ama, Auteure Anonyme ratée

J’autorise la diffusion de cet article à condition de le partager gratuitement dans son intégralité, c’est-à-dire sans aucune modification et sous réserve de mentionner son auteur, la source du texte original, les éventuelles références ainsi que cette même indication.

Source de l’article : http://exisens.canalblog.com/archives/2017/01/17/34816623.html



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Le titre en Tête

 

                                     
     Vivre La Liberté     

                                     

 

La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)


 

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