- Biélorussie: manipulation internationale ?
Chaque fois que la Russie s’apprête à célébrer une victoire politique internationale, il faut qu’un événement maléfique vienne systématiquement gâcher la fête. Au moment où Moscou et Damas sonnaient l’hallali des islamistes en Syrie, les médias dominants les accusaient d’organiser des attaques chimiques. Au moment où le président ukrainien Ianoukovitch s’apprêtait à signer un accord économique majeur avec Moscou, les manifestants de l’Euromaïdan organisèrent un coup d’État. Avant le lancement de la Coupe du monde de football, en Russie, un ancien agent double russe est retrouvé empoisonné en Grande-Bretagne… Curieux, non ?
La malédiction se poursuit aujourd’hui. Pile au moment où le projet gazier stratégique de dix milliards d’euros, Nord Stream 2, s’approche de sa fin, la Russie se retrouve avec une révolution de couleur sur sa frontière biélorusse et le Kremlin est accusé d’avoir empoisonné un opposant insignifiant, Alexeï Navalny. Avant d’élucider tout crime, la première question que doit se poser l’enquêteur est cui bono ?
Ce qui est certain est que ces événements ne servent absolument pas les intérêts russes. En revanche, ils font clairement les affaires des États-Unis dont on peut reconnaître de plus en plus facilement le modus operandi. L’Amérique a peur que la Russie devienne une puissance européenne. Elle redoute plus que tout la force d’un continent qui, de Brest à Vladivostok, pourrait s’affranchir de sa tutelle. Les Américains ne veulent pas que les Européens s’approvisionnent en hydrocarbures russes car ils veulent nous vendre les leurs qui sont plus chers. La part de gaz naturel liquéfié issu du gaz de schiste ne cesse de grimper en Europe sous la pression américaine.
Le Congrès américain a déjà imposé deux volets de sanctions économiques contre les sociétés travaillant sur le projet Nord Stream 2. En juillet dernier, le secrétaire d’État Mike Pompeo avertissait les entreprises participant au projet : « Sortez immédiatement, ou il y aura des conséquences pour vous ! » Angela Merkel a vivement critiqué ces méthodes, mais les intimidations de l’Oncle Sam sont en train de briser sa résistance. La société française Engie a investi un milliard d’euros dans le projet. Si les USA tuent le gazoduc, c’est le contribuable français qui va encore payer la facture, comme pour l’annulation des ventes des Mistral à Moscou, en 2015.
Les méthodes américaines sont inacceptables et les puissances européennes doivent les condamner. Les menaces, les calomnies, les sanctions et la guerre ne sont pas des procédés qu’on emploie entre amis. Ce sont des méthodes de caïd. Si Trump gagne les élections en novembre prochain, il aura un travail herculéen à mener pour nettoyer les écuries d’Augias de l’État profond américain qui ne sait toujours pas que la guerre froide est terminée. En attendant, cessons de grimper au rideau dès que la Russie est montrée du doigt. Posons-nous toujours la question suivante : à qui profite le crime ?
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Komsomolskaya Pravda a divulgué de nouveaux faits concernant la provocation au cours de laquelle des citoyens russes ont été détenus en Biélorussie avant les élections, et surtout les noms des principaux participants de l’opération, qui n’impliquait pas seulement le SBU, mais aussi la CIA. Voici la traduction complète de l’article de KP. Les paragraphes commençant par des tirets sont les échanges entre Alexandre Kots (en gras) et sa source au sein des services secrets russes. Les autres paragraphes sont des commentaires ou résumés du journaliste.
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en général : les opérations de renseignement et de contre-espionnage ne sont pas du patinage artistique ou de la gymnastique rythmique, où l’on évalue la performance de figures compliquées. Ici, le succès ou l’échec est évalué en fonction du résultat final. Il faut regarder le tableau d’affichage, comme au hockey. Et on y voit aujourd’hui que les citoyens russes sont dans leur patrie. Les autorités de Kiev, y compris les services secrets ukrainiens, ne savent pas comment rétablir la confiance avec le pays voisin. En Ukraine même, ils « reniflent » le président Zelensky. Tout le monde a vu comment les services secrets ukrainiens peuvent mentir. La CIA a surestimé le degré de confiance qu’elle pouvait accorder à ses collègues de Kiev. Qu’est-ce que c’est, sinon un échec ? Nous ne savons pas comment le SBU et le GUR ont appelé cette opération, mais le nom de Boomerang lui convient parfaitement : comme lui elle a été lancée et est revenue dans la figure du lanceur.
– Néanmoins, pouvez-vous nous dire quand la partie russe a eu connaissance de cette opération ?
– À un stade bien précis, qui a permis à nos citoyens de rentrer chez eux sains et saufs et de résoudre un certain nombre d’autres problèmes sans compromettre la sécurité de notre pays.
Interview menée par Alexandre Kots
Source : Komsomolskaya Pravda
Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider
Armstrong Economics -
Le président biélorusse Aleksandr Lukashenko a déclaré le mois dernier par l'intermédiaire de l'Agence télégraphique biélorusse, BelTA., Que la Banque mondiale et le FMI lui avaient offert un pot-de-vin de 940 millions de dollars sous la forme de «Covid Relief Aid». En échange de 940 millions de dollars américains, la Banque mondiale et le FMI ont demandé au président du Bélarus:
• imposé un «verrouillage extrême à son peuple»
• le forcer à porter des masques faciaux
• imposer des couvre-feux très stricts
• imposer un état policier
• écraser l'économie
Le président bélarussien Aleksandr Loukachenko a refusé l'offre et a déclaré qu'il ne pouvait pas accepter une telle offre et placerait son peuple au-dessus des besoins du FMI et de la Banque mondiale. Ce fait peut être vérifié en utilisant la plupart des moteurs de recherche.
Maintenant, le FMI et la Banque mondiale renflouent les compagnies aériennes défaillantes avec des milliards de dollars, et en échange, ils obligent les PDG des compagnies aériennes à mettre en œuvre des politiques très strictes telles que des masques forcés sur tout le monde, y compris les jeunes enfants, dont la santé en souffrira. ces politiques.
Et si c'est vrai pour la Biélorussie, alors c'est vrai pour le reste du monde. Le FMI et la Banque mondiale veulent écraser toutes les grandes économies avec l'intention d'acheter les infrastructures de chaque pays à un centime pour un dollar
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