Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

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Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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22 février 2021

- Le Conseil scientifique retourne sa veste partiellement sur le confinement. L'heure des comptes approche-t-elle ? +

 

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EDITO

Le Conseil scientifique retourne sa veste partiellement sur le confinement. À quand pour les traitements précoces ?

Après avoir prôné pendant des mois que la réponse à la pandémie passait par le confinement, après avoir alerté le gouvernement des besoins de mesures fortes, et seulement quelques semaines après le début de la vaccination qui ne fournit pas les résultats prédits ou escomptés, certains membres du Conseil scientifique dont le Pr Delfraissy changent leur fusil d’épaule. 

Dans une lettre parue ce 18 février dans "The Lancet", le Pr Delfraissy et al écrivent, en tant que membres du Conseil scientifique mais à titre personnel :

« Il n'est plus possible d'utiliser le confinement général stop-start comme principale réponse à la pandémie de COVID-19. Bien qu'attirant pour de nombreux scientifiques et une mesure par défaut pour les dirigeants politiques craignant une responsabilité juridique pour des réponses nationales lentes ou indécises, son utilisation doit être réexaminée, uniquement pour être utilisée en dernier recours. »

Ont-ils choisi "The Lancet" pour cette publication alors que c’est ce même journal qui a publié en mai 2020 l’étude frauduleuse (retirée depuis) sur l’hydroxychloroquine ?
Serait-ce aussi un aveu d’échec de cette revue ternie par ce scandale ?

Ce Conseil scientifique qui depuis des mois a conseillé les confinements successifs puis toutes les mesures de couvre-feu retourne sa veste sans autre forme de procès, devant l’aberration économique sociale et humaine qu’entraînent ces mesures que nous décriions le 5 juin 2020.  En janvier, le Pr Ioannidis de l’université de Stanford aux Etats-Unis publiait une étude démontrant l’inefficacité des mesures de confinement et de fermeture des entreprises. De nombreux experts se sont soulevés contre les mesures de confinements ainsi que des artistes.  Cela culminait par le recul du président Macron à reconfiner début février, malgré les nombreux appels de médecins ou experts qui persistaient dans leur démarche du risque zéro.

Ce retournement de veste s’accompagne d’une remise en cause de la seule politique vaccinale face à l’apparition des « mutants » :

« Des études suggèrent que l'émergence et la propagation des variants du SRAS-CoV-2 sont corrélées à l'absence de protection immunitaire robuste après une première exposition à des virus (de type sauvage) antérieurs, voire à un vaccin. »

La politique vaccinale s’accompagne aussi de nombreux doutes quant aux effets secondaires, estimés comme étant très importants par certains chercheurs, comme le Dr Zeligmann qui a regardé l’impact sur Israël, un pays ayant vacciné plus de 50% de sa population.  Il estime que la vaccination a des effets secondaires et entraîne des décès qui sont supérieurs à la maladie elle-même. Une aberration supplémentaire. Michèle Rivasi, députée européenne nous rappelait dans son debriefing que la stratégie vaccinale manque de transparence et qu’il est largement temps que l’on se saisisse de ce problème sur ces thérapies expérimentales qui se servent de l’homme comme cobaye.

Ce retournement de veste, aussi important soit-il, n’est que partiel, car il n'aborde pas le problème fondamental des traitements précoces.  Rappelons que Me Teissedre a fait un recours au Conseil d’Etat pour demander à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) pour l’ivermectine.  Ce traitement a fait l’objet de nombreuses études et est déjà utilisé dans de nombreux pays comme l’Inde. Me Teissedre a remis à l’ANSM les éléments des scientifiques qui s’était engagés devant le Conseil d’Etat à répondre dans les meilleurs délais – c’était le 25 janvier.  L’administration traînerait-elle des pieds quand il s’agit de regarder les traitements précoces peu onéreux en appliquant un principe d’évaluation différencié pour divers traitements ?

Un point central évoqué par l’ANSM dans l’évaluation des traitements est le « consensus scientifique », Me Teissedre ayant rappelé que dans le cadre d’une recommandation temporaire d’utilisation, la simple présomption d’efficacité suffit. C’est d’ailleurs sur cette simple présomption que l’ANSM donnait une autorisation temporaire d’utilisation de cohorte pour le remdesivir, ce médicament déconseillé depuis par l’Organisation mondiale de la santé.

Ce "deux poids deux mesures" devient ici flagrant puisque sur la base de la simple « présomption d’efficacité », l’ANSM aurait dû se mettre au travail bien plus rapidement pour le bien-être des patients.

Rappelons que nous sommes dans une pandémie, une "guerre" avait dit le président, que les médias font état d’hôpitaux surchargés et que cela devrait demander une considération certainement plus rapide. Cette considération plus rapide avait été même demandée par le Directeur général de la santé Jérôme Salomon pour le remdesivir le 8 mai 2020 dans une correspondance que nous avons obtenue par le biais d’une requête CADA (Commission d’accès aux documents administratifs).  Cette même présomption pourrait être appliquée à l’hydroxychloroquine, qui rappelons-le à fait l’objet d’un refus de RTU par l’ANSM ; une décision attaquée par le professeur Raoult.

Qu’est-ce qui ralentit donc l’ANSM dans son évaluation des traitements précoces alors que de nombreuses études démontrent leur efficacité et que de plus en plus de pays les utilisent ?

Dans notre article de début août 2020, la guerre du vaccin ou pourquoi il faut éliminer le soldat hydroxychloroquine, nous expliquions que pour obtenir une AMM (autorisation de mise sur le marché) pour le vaccin, il faut qu’aucun traitement n’existe.

Serait-ce donc pour justifier des décisions pour le moins questionnables, puisque si une RTU pour l’ivermectine ou l’hydroxychloroquine était obtenue, cela remettrait en cause l’AMM du vaccin ?

Malgré le fait que le président ait déclaré que la vaccination ne serait pas obligatoire, la campagne sur la vaccination bat son plein à grand renfort de médecins et experts lobbyistes sur les plateaux TV. De leur côté, les soignants et certains groupes de patients à risque ont été fortement incités à se faire vacciner, pendant que les autorités parlent du passeport vaccinal pour « permettre l’accès à certains services » alors que l’innocuité des vaccins est loin d’être démontrée.  Certains hôpitaux ont suspendu la vaccination avec le vaccin astra zeneca devant des effets secondaires, d’autres Ehpad font état de nombreux décès après vaccination avec le vaccin Pfizer.

Les fabricants de vaccins étant relevés de leur responsabilité en cas d’effets secondaires par l’Union européenne, les Etats respectifs deviennent donc juges et parties puisqu’en cas d’effets secondaires importants ce sont eux qui devront indemniser les victimes. Ce n’est donc pas dans leur intérêt de reconnaître une quelconque relation de cause à effet entre les vaccins et les effets secondaires.

En ne reconnaissant pas l’existence et l’efficacité des traitements précoces pour laisser la voie libre au vaccin, en n’identifiant pas les liens de causalité entre les vaccins et les effets secondaires, les Etats et les agences de santé jouent-ils leur vrai rôle de « régulateur » ? 

Le temps de la science n’est peut-être pas celui de la politique ou de la médecine, mais il est de plus en plus apparent que l’heure des comptes approche alors que les patients ne sont pas soignés. Les pendules de chaque groupe d'intérêts et d'horizons variés pourraient-elles être rapidement remise à l'heure par le président ? Pâques approche à grands pas : gageons que certains vont se faire sonner les cloches avant l'heure...

 


Nous reproduisons ci-après la lettre complète publiée dans "The Lancet" et traduite en français :

« L'évasion immunitaire signifie que nous avons besoin d'un nouveau contrat social COVID-19 »

Les avantages collectifs de l'immunité collective sont devenus similaires à un mantra dans les stratégies de vaccination de masse, répété par les gouvernements et les chercheurs. Cependant, l'importance de l'immunité collective présentée comme une solution à la pandémie pourrait être sur le point de changer avec l'émergence de l'évasion immunitaire, un changeur de jeu virologique qui est aussi important que l'arrivée des variantes du SRAS-CoV-2. Faire face à l'évasion immunitaire exigera une réévaluation des stratégies de santé publique et la création d'un nouveau contrat social fondé sur des preuves.

Des études suggèrent que l'émergence et la propagation des variants du SRAS-CoV-2 sont corrélées à l'absence de protection immunitaire robuste après une première exposition à des virus (de type sauvage) antérieurs, voire à un vaccin.

Cette évolution, associée à l'émergence de mutants de fuite immunitaire, a non seulement été observée avec le SRAS-CoV-2, mais également avec d'autres virus.

Une telle évolution pourrait être assistée par le déclin de la réponse immunitaire et notamment de la réponse anticorps. L'arrivée rapide des variants du SRAS-CoV-2 tels que les variants identifiés pour la première fois en Afrique du Sud et au Brésil suggère une évasion immunitaire dite naturelle.

En outre, la dynamique de l'immunité collective naturelle ou vaccinale dans les régions où ces variantes ont émergé pourrait avoir exercé une pression substantielle sur l'écosystème viral, facilitant l'émergence d'un variant avec une transmissibilité accrue.

Si une évasion immunitaire importante se produit, les vaccins actuels offriront probablement encore un certain bénéfice aux individus. Au niveau de la population, cependant, ils pourraient induire une sélection virale et une fuite, rendant de plus en plus éloignée la perspective d'obtenir une immunité collective.

Ce changeur de jeu virologique a de nombreuses conséquences, non seulement pour les vaccins et les traitements, mais aussi pour les stratégies de prévention et de contrôle. La fin tant attendue de cette crise sanitaire mondiale pourrait être continuellement reportée, car de nouvelles variantes émergent et l'évasion immunitaire réduit l'efficacité de la vaccination à court et moyen terme.

Par conséquent, il est temps d'abandonner les approches fondées sur la peur, fondées sur un confinement généralisé apparemment aléatoire et stop-start comme principale réponse à la pandémie; des approches qui attendent des citoyens qu'ils attendent patiemment jusqu'à ce que les unités de soins intensifs soient renforcées, que la vaccination complète soit réalisée et que l'immunité du troupeau soit atteinte.

Les populations ont jusqu'à présent été relativement satisfaites, mais leurs doutes et leur méfiance sont visibles dans les mouvements de protestation dans plusieurs pays. L'impact de l'enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale.

Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations, bien qu'elles soient à faible risque en termes de morbidité et de mortalité par infection par le SRAS-CoV-2.

Pour assurer au mieux le succès de la vaccination de masse - quel que soit son impact espéré sur la transmission - et pour ralentir l'émergence de nouvelles variantes, tout en évitant le confinement général, les gouvernements doivent intégrer et appliquer les mesures disponibles d'une manière beaucoup plus ciblée sur différents groupes générationnels. Différents groupes d'âge ne sont pas affectés de la même manière par le virus; de mars à juin 2020, 96% des décès supplémentaires liés au COVID-19 en Europe sont survenus chez des patients âgés de plus de 70 ans.

Fondamentalement, la nouvelle approche devrait être basée sur un contrat social clair et transparent, ancré dans les données disponibles et appliqué avec précision à sa gamme d'objectifs générationnels. Dans le cadre de ce contrat social, les jeunes générations pourraient accepter la contrainte des mesures de prévention (ex: masques, distanciation physique) à condition que les groupes plus âgés et les plus vulnérables adoptent non seulement ces mesures, mais aussi des mesures plus spécifiques (ex: auto-isolement volontaire selon des critères de vulnérabilité) pour réduire leur risque d’infection. Les mesures visant à encourager l'adhésion des groupes vulnérables à des mesures spécifiques doivent être encouragées de manière cohérente et appliquées équitablement. La mise en œuvre d'une telle approche doit se faire de manière sensible et en conjonction avec le déploiement de la vaccination dans les différentes populations cibles, y compris toutes les générations de la société.

Il n'est plus possible d'utiliser le confinement général stop-start comme principale réponse à la pandémie de COVID-19. Bien qu'attirant pour de nombreux scientifiques et une mesure par défaut pour les dirigeants politiques craignant une responsabilité juridique pour des réponses nationales lentes ou indécises, son utilisation doit être réexaminée, uniquement pour être utilisée en dernier recours.

Nous, scientifiques qui travaillons contre le COVID-19, devons avoir le courage de nous adresser à ceux qui sont au pouvoir, qui portent la responsabilité ultime des politiques choisies et de leurs conséquences. Si cette responsabilité est esquivée ou retardée, le jour inévitable du calcul pourrait être terrible.

Nous sommes membres du Conseil Scientifique Français du COVID-19.

https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(21)00036-0/fulltext

Auteur(s): FranceSoir

Le Conseil scientifique retourne sa veste partiellement sur le confinement. L'heure des comptes approche-t-elle ?

https://www.francesoir.fr

 

 

Trois bonnes nouvelles à vous communiquer

par Dominique Delawarde.

1 – Les chutes vertigineuses de la contamination, du nombre des cas critiques et du nombre de décès observées depuis 7 semaines au niveau planétaire se poursuivent, voire s’accélèrent.

Ainsi, le nombre de tests positifs quotidiens (moyenne sur les 7 derniers jours) est passé de 741 772/j le 12 janvier 2021 à 358 822/j le 19 février 0h00 GMT. Cette baisse est continue depuis 7 semaines et s’accélère de jour en jour sans pouvoir être attribuée au vaccin puisqu’elle concerne tous les continents et tous les pays, vaccinés ou non, confinés ou non et qu’elle a débuté avant que la vaccination puisse avoir le moindre effet. Notons que cette baisse paraît la plus forte dans des pays non ou peu vaccinés et confinés.

Le nombre de patients hospitalisés en situation critique a chuté lui aussi de 115 000 en 3ème semaine de janvier à 94 561 aujourd’hui. Il diminue de plus en plus vite, lui aussi.

Le nombre de décès est en chute libre de 14 392/j le 26 janvier (moyenne sur les 7 derniers jours) à 9 789/j le 19 février, et cette réduction s’accélère de jour en jour et concerne tous les continents et tous les pays des deux hémisphères, confinés ou non, vaccinés ou non.

S’agissant du vaccin, un sondage commandité par l’Imperial College de Londres montre que les français sont les plus sceptiques. À la question : « Vous feriez vous vacciner la semaine prochaine si un vaccin était disponible pour vous ? » 29,8% seulement ont répondu oui … On est loin des résultats de sondages franco-français et des micro-trottoirs télévisés qui font croire à la population que les Français se ruent en masse vers la vaccination. Une majorité de Français seraient donc prudents …

2 – Pour relativiser la mortalité de l’année 2020, j’avais évoqué dans mon rapport bimensuel du 30 janvier dernier la nécessité de considérer l’évolution de la pyramide des âges d’une population. Une courte vidéo de 9 minutes explique de manière très claire et très pédagogique l’évolution de la mortalité en France, rapportée à l’âge, de 1962 à 2020 inclus à partir des données de l’INSEE.

On s’aperçoit que la mortalité 2020 rapportée à l’âge s’inscrit dans une continuité très favorable à la population et qui ne justifie, en aucun cas, l’hystérie et les sur-réactions des exécutifs des pays riches.

 

3 – Mieux vaut tard que jamais, 5 membres du Conseil scientifique français, dont son président Jean-François Delfraissy, semblent commencer à découvrir des évidences.

Ils viennent de co-signer dans la revue médicale The Lancet une tribune pour appeler à un renoncement urgent aux stratégies de confinement et sortir de cette danse macabre des mesures coercitives à répétition !

Sortie tonitruante à la fois bienvenue et quand même sacrément gonflée de la part d’un cénacle grevé de conflits d’intérêt qui n’a cessé, à l’inverse, depuis onze mois, de réclamer à cor et à cris des mesures violentes en s’asseyant sur la science puisque celle-ci montrait déjà dès fin mars que cette « solution » était inutile et destructrice !

« Il n’est plus possible d’utiliser une succession de confinements généralisés comme réponse principale à la “pandémie” de Covid-19 » expliquent – enfin ! – ces experts…????

« Même si (le confinement) est attractif pour de nombreux scientifiques et considéré comme une mesure par défaut par les dirigeants politiques […], son usage doit être réévalué afin qu’il ne soit plus mis en œuvre qu’en dernier recours », ajoutent-ils en mettant en garde contre « des approches basées sur la peur ». Ben voyons … Il semblerait que le Conseil scientifique commence à se diviser sur les solutions proposées à Jupiter.

Bonnes lectures

Dominique Delawarde

PS : La pétition de soutien à France Soir a déjà dépassé les 60 000 signatures. On peut se demander si une pétition de soutien à BFMTV en réunirait plus de 6 000 …

 

Le titre en Tête

 

                                     
     Vivre La Liberté     

                                     

 

La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)


 

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