A la banque d’affaires Rotschild, pour laquelle il a travaillé pendant près de quatre ans comme gérant puis associé-gérant de 2008 à 2012, Emmanuel Macron n’a conclu qu’une unique grosse transaction. Il s’agissait du rachat par Nestlé, du département Nutrition infantile de l’américain Pfizer, face à Danone : une transaction de 12 milliards d’euros et qui l’a rendu millionnaire.
Ainsi, la société Nestlé était auditée par KPMG. La société Pfizer, quant à elle, a été auditée par KPMG après l’avoir été par PwC depuis 1987.
Enfin, en tant qu’associé gérant de la banque d’affaires Rotschild & Co, Emmanuel Macron a nécessairement eu à connaître le commissaire aux comptes de la banque qui n’était autre que KPMG.
Dans sa fonction, il était aussi acteur au sein d’une organisation qui détient des filiales (gestion d’actifs et conseils financiers) dans des paradis fiscaux où les industriels de l’évasion fiscale sont systématiquement implantés : des paradis fiscaux européens comme le Luxembourg (29 sociétés), la Belgique, la Suisse, mais aussi d’autres plus « exotiques » comme Monaco , les Bermudes, les îles anglo-normandes à Guernesey, à Jersey, les Iles vierges britanniques, les Iles Caïmans, Curaçao, Hong Kong ou Singapour.
Quant aux Usa, 18 filiales y sont détenues, presque toutes immatriculées au Delaware, paradis fiscal bien connu. Emmanuel Macron fréquentait les membres du conseil de surveillance de la banque dont certains étaient aussi administrateurs de sociétés situées dans tous ces paradis fiscaux, mais aussi dans d’autres comme Panama où Pfizer a planqué plus de 74 milliards entre 2008 et 2014 (période durant laquelle Emmanuel Macron a participé à la cession/acquisition entre Pfizer et Nestlé).
Avant d’entrer dans le monde politique, Emmanuel Macron a donc été un acteur important de ces milieux d’affaires et de leurs conseillers, ces grands cabinets d’audit organisateurs de l’évasion fiscale qui considèrent l’impôt comme une charge devant être réduite au maximum (au même titre que n’importe quelle autre charge), si possible même à zéro.
Installé aujourd’hui au pouvoir, il perpétue “malgré lui” les relations avec la Pfizer. Effectivement, manque de bol une pandémie est venue se greffer dans le mandat de l’ancien banquier. Mieux, la pandémie mondiale permet au Président de la République de renouer des liens avec ses vieux amis. Et notamment, un qu’il connaît particulièrement bien : un certain Frédéric Thomas…
Frédéric Thomas est en charge de l’activité Santé et Sciences de la vie chez KMPG France. Il a travaillé 7 ans chez Pfizer en tant que contrôleur de gestion, avant de devenir consultant interne puis responsable du Marketing Stratégique et de l’Organisation. Frédéric Thomas a passé 18 ans dans le conseil en stratégie uniquement dans la santé avec trois grandes activités : la pharmacie, dont les sociétés de Biotechnologies, le Private Equity, dont le contrat Manufacturing Organisation, les établissements de soins et les laboratoires d’analyses médicales au travers de l’évaluation des politiques publiques.
KPMG France
Frédéric Thomas a notamment conseillé IK Investment Partners sur l’acquisition de la majorité du capital du fabricant français de prothèses orthopédiques Marle Orthopaedics (150 millions d’euros de CA) auprés de Carlyle. Une acquisition consolidée fin 2019 par le fonds d’investissement familial Dentressangle. Il est intéressant de savoir que ce fond d’investissement familial a incroyablement prospéré suite au rachat de Dentressangle Transport acheté par le géant du transport américain XPO Logistics en avril 2015. Norbert Dentressangle, était l’une des plus importantes entreprises françaises de transport et de logistique. En vendant le groupe familial à l’américain XPO, Norbert Dentressangle et ses héritiers ont touché un chèque de 1,45 milliard d’euros. La fortune familiale a été multipliée par 10 à ce moment là… Un plan de sauvegarde validé par un certain Emmanuel Macron à l’époque ministre de l’économie, qui 6 mois auparavant, donné son feu vert au rachat d’une partie d’Alstom par le géant General Electric. Montant de la transaction: 12 milliards d’euros. Bien entendu KPMG est un bon client d’Alstom.
4 ans après avoir racheté Dentressangle, le groupe américain XPO Logistics a annoncé sa mise en vente au mois de janvier 2021. Le siège administratif de la branche transport du groupe européen est situé à Beausemblant dans la Drôme et emploient entre 1 500 et 2 000 personnes dans le département.
En 2016, quelques mois après la vente de Dentressangle Transport validée par le ministre Emmanuel Macron, Norbert Dentressangle acquiert la majorité du capital de l’IFOP (Institut de sondage), soit un an avant l’élection présidentielle.
Par ailleurs, en 2016/2017, Frédéric Thomas a supervisé la 4ème édition de l’Observatoire des investissements productifs pharmaceutiques et biotechnologiques réalisée par KPMG pour Polepharma et Leem, qui regroupe les industriels pharmaceutiques. Une action qui (bien évidement) vient en prévision de la campagne du candidat Macron dont ce dernier aura pris soin de fournir les preuves de son engagement vis à vis de Big Pharma peu avant sa démission du poste de ministre de l’Économie et de l’Industrie. On peut le lire dans ce document du ministère, produit en 2016 et soigneusement appelé : “Nouvelle France Industrielle”, dont voici un extrait ci-dessous.
source : https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/dp-indus-futur-2016.pdfÀ SAVOIR AUSSI: Ces 6 dernières années, Dentressangle Investissement’s a connu une progression fulgurante. En 2018, la holding familiale de capital développement Dentressangle réalise son premier investissement et acquiert la majorité du capital de ACTEON en 2018. La société d’investissement de la famille Peugeot y a apporté des capitaux fin 2019. Le 30 avril 2019, PSA annoncait l’arrêt de la production de la Peugeot 2008 sur son site de Mulhouse (Haut-Rhin) débouchant sur la suppression d’un millier d’emplois. Le groupe ACTEON se positionne comme un leader mondial de la fourniture de matériel dentaire en imagerie, équipements, ultrasons, chirurgie dentaire, instrumentation manuelle et pharma. Rappelons que le gouvernement Macron a instauré le reste à charge zéro pour les soins dentaires, depuis 2020.
Un autre collaborateur de KPMG a des liens très proche avec Pfizer, il s’agit de John A Morris qui est l’un des partenaires clients mondiaux les plus expérimentés de KPMG. Il est titulaire d’un doctorat en chimie et travaille avec les clients multinationaux de KPMG depuis près de 20 ans. Il est actuellement le principal client partenaire mondial de KPMG pour Novartis, basé en Suisse, qui ne développe pas de vaccin lui-même contre la Covid-19, mais qui a annoncé fin janvier 2021 avoir signé un accord avec Pfizer/BioNTech, pour mettre en flacon les doses de son traitement
Au cours de sa carrière, John A Morris a dirigé des équipes KPMG chez Nestlé, Roche, Pfizer, Alliance Boots et AstraZeneca. Il a également travaillé avec Eli Lilly et Merck.
KPMG partenaire de “confiance” de la République Française
Le 16 mars, à 20 heures, Emmanuel Macron fixe la date du confinement au lendemain. Quelques jours plus tôt, dans un article publié par Les Échos le 13 mars 2020, Jay Nirsimloo, le président de KPMG France déclare à propos de la crise Covid qui s’annonce :
“ Tous les dirigeants savent qu’il y aura un avant et un après, les entreprises qui n’ont pas achevé leur migration technologique ont un handicap.”
“ KPMG International présent dans 150 pays, nous permet d’être dans l’anticipation et dans l’action. KPMG France a mis en place une cellule de veille et d’action 24 heures sur 24. Une véritable tour de contrôle, car il est important dans ce contexte d’informer et de trouver des solutions. Nos 10.000 collaborateurs dans nos 220 bureaux sont connectés et susceptibles d’être simultanément en télétravail dans toute la France. Nos investissements paient.” se félicitait le patron de KPMG France, alors qu’Emmanuel Macron n’avait pas encore fait sa déclaration du 1er confinement.
KPMG semblait donc informé bien amont de l’arrivée d’une crise sanitaire mondiale. Étrangement, en plus de McKinsey, le gouvernement a fait appel aussi à deux autres grandes entreprises mondiales pour l’aider à « organiser » sa stratégie vaccinale : KPMG et Price, deux multinationales spécialisées dans l’audit, l’expertise comptable et le conseil.
Pourtant KPMG doit régulièrement faire face à des accusations de créer des stratagèmes de fraudes pour aider les clients fortunés à éviter des milliards de dollars d’impôts. C’est l’univers de la finance globalisée, qui se situe dans les grands centres de l’économie mondiale, comme New York, Hong Kong… où les Big Four de l’audit comptable et financier (Ernst & Young, Deloitte, PwC et KPMG) fructifient dans ce système offshore. Un milieu que connaît parfaitement Emmanuel Macron.
Lorsque l’on a connaissance de tout ces énormes conflits d’intérêts et notamment que KPMG travaille en collaboration avec le gouvernement et les industriels pharmaceutiques, que KPMG a déjà été condamné à plusieurs reprises pour fraudes, se pose alors une question légitime et cruciale : Le refus de fournir des traitements (ivermectine, Hydroxychloroquine…) pour soigner les français et surtout l’absence de transparence sur les contrats passaient entre les laboratoires qui produisent les vaccins et l’Europe, pourrait en fait cacher un immense système de corruption organisé offrant le Jackpot de tous les temps à Bigpharma et bigtech… le tout financé par des peuples que l’on mène à des jours sombres, mais qu’importe puisque KPMG est là pour blanchir les cols blancs.