Crise en Nouvelle-Calédonie : qui tire les ficelles ?
La Nouvelle-Calédonie est de nouveau plongée dans une spirale de violences sanglantes, rappelant les sombres années de 1984-88.
Depuis Munich en 1938, on sait pourtant qu’acheter la paix ne fait qu’augmenter son prix.
En 1987, un référendum d'autodétermination avait pourtant apporté une solution démocratique, validée par le corps judiciaire.
Le résultat était clair : une écrasante victoire des Loyalistes, avec 60 % de Kanaks parmi eux.
Mais un mouvement révolutionnaire a tout renversé avec le complot terroriste d’Ouvéa en 1988, aidé par des complicités étatiques.
L'émotion nationale a alors effacé ce référendum, remplacé par un accord politique trompeur.
Les Loyalistes ont été bernés par des promesses de tranquillité, et les Indépendantistes par l'espoir d'une victoire démographique.
Les trois référendums qui ont suivi ont pourtant échoué pour eux, et le gel électoral loyaliste a finalement explosé au visage des manipulateurs.
Aujourd'hui, la violence renaît, et la France y est moins préparée que jamais, avec notamment l'instauration d'un état d'urgence inapplicable.
Les services de renseignement n'ont rien vu venir, et maintenant, les Loyalistes, désabusés, songent à se faire justice eux-mêmes, s'engageant jour après jour un peu plus dans une véritable guerre civile.
Ce mouvement révolutionnaire semble être soutenu par des intérêts étrangers qui convoitent les ressources naturelles et les zones maritimes de la Nouvelle-Calédonie.
Ces intérêts, liés à la finance apatride des USA, UK, Australie et Nouvelle-Zélande, cherchent à nous évincer du Pacifique Sud pour prendre notre place.
Ce sont les mêmes acteurs néoconservateurs derrière l'OTAN en Ukraine et ceux qui soutiennent le massacre des Gazaouis.
Ils cherchent à imposer un monde unipolaire selon le "Project for a New American Century".
Aujourd'hui, 7 escadrons de gendarmerie mobile sont déployés, avec un objectif de 16.
La situation pourrait durer des semaines, voire des mois.
SOURCE:
COMPLEMENT:
Source STATISTA
La Nouvelle-Calédonie a plongé cette semaine dans une crise politique et insurrectionnelle. Des émeutes ont éclaté dans la collectivité ultramarine à cause d’une réforme qui prévoit d’élargir le corps électoral du scrutin local aux personnes ayant habité sur le territoire depuis au moins dix ans. Adoptée par l’Assemblée nationale dans la nuit du 14 au 15 mai, cette réforme est contestée par les indépendantistes kanaks qui redoutent d’être mis en minorité. Face à une flambée de violences ayant déjà fait plusieurs morts, l’état d’urgence a été décrété sur l’archipel par le gouvernement français.
Cette crise politico-insurrectionnelle s’ajoute à la crise économique que traverse la Nouvelle-Calédonie, où l’économie repose essentiellement sur l’exploitation du nickel, dont dépend plus d’un quart des emplois du territoire. Malgré une explosion de la demande mondiale liée à la production de batteries pour véhicules électriques, ce secteur connaît actuellement une grave crise. En effet, les prix du nickel ont chuté de plus de 40 % en 2023, causant des pertes record pour les groupes exploitant les trois mines de l’archipel, ces dernières ayant notamment vu leur production baisser de plus de 30 % au premier trimestre 2024. L’une d’entre elles, la mine du Koniambo (KNS) a même récemment été mise en sommeil suite au départ du groupe anglo-suisse Glencore. Si aucun repreneur n’intervient d’ici le mois d’août prochain, les quelque 1750 salariés du site risquent le licenciement, comme le rapporte BFM Business.
Comme le montre notre graphique basé sur les chiffres de l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS), en 2023, la Nouvelle-Calédonie était le troisième producteur mondial de nickel, avec une production minière qui s’élevait à 230 000 tonnes (6,4 % du total mondial), derrière l’Indonésie (1,8 million de tonnes, 50,5 % du total) et les Philippines (400 000 tonnes, 11,2 %), et juste devant la Russie (200 000 tonnes, 5,6 %). Depuis environ dix ans, la concurrence de l’Indonésie dans le secteur du nickel se fait de plus en plus féroce, et la surproduction tend à faire chuter les prix du minerai. Une grande partie de la production indonésienne est actuellement contrôlée par des sociétés minières chinoises.
Vous trouverez plus d’infographie sur Statista
Voir aussi :
Décolonisation : les territoires non autonomes selon l’ONU
VIA:
La Nouvelle-Calédonie, troisième producteur mondial de nickel
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