Une lame de fond a déferlé contre la politique inféodée au mondialisme financier…
Je n’ai rien à redire au diagnostic de Cheminade; tous les maux ou plutôt tous les symptômes des maux sont énoncés comme il se doit. Il est également souligné avec force que tous les opposants « ont promis avec les mains liées les empêchant de tenir leurs promesses ».
L’essentiel est dit: dans le système actuel il est impossible de tenir les promesses qui sont faites aux peuples.
En clair il n’y a aucune possibilité de changement à l’intérieur du système, à l’intérieur du carcan qui a été mis en place. Les solutions si elles existent ne sont que radicales, fondamentales, hors du champ des consultations électorales bien pensantes.
Cheminade lui même reconnait qu’il n’a pu dépasser le stade de lanceur d’alerte.
Alors quoi? Que faire?
Je cherche la réponse et je ne la trouve pas. Nulle part, pas seulement chez Cheminade.
Ce que je trouve c’est un espoir, l’espoir que » l’exigence de souveraineté des États du Sud planétaire rencontre la nôtre ». Bref c’est l’espoir que le nécessaire bouleversement de l’ordre du monde soit imposé de l’extérieur.
C’est une façon dirais-je de s’envoyer en l’air, et de ne pas se poser la question centrale à quoi sert de voter, le vote est-il la solution? Comment faire de la politique autrement qu’en témoignant, ou en trompant?
A ce jour je ne vois personne qui ose affronter cette interrogation terrible: comment faire encore de la politique à notre époque?
Faut il donc se rallier à ma thèse qui est qu’aucune lutte volontariste n’est possible dans le monde actuel, que seul, le cours de l’Histoire, le cours de la fatalité, le jeu des forces objectives de l’Histoire nous débarrasseront en même temps du Système , de son Ordre et des cliques qui le présentifient?
Déclaration de Jacques Cheminade, président de Solidarité & Progrès, après le premier tour des élections législatives
Une lame de fond a déferlé contre la politique inféodée au mondialisme financier de l’ancien régime. Cependant, les forces politiques prétendant représenter cette volonté populaire de rupture sont elles-mêmes prisonnières du carcan qui nous a été imposé depuis 1946.
Elles font toutes comme si le risque de guerre n’existait pas.
Aucune ne combat frontalement l’oligarchie financière de la City, de Wall Street, de BlackRock et de tous les propagateurs d’une austérité sociale criminelle.
Aucune ne conteste la politique de réarmement occidentale que porte cette oligarchie.
Aucune ne remet réellement en cause la subordination des États européens dans les domaines de la défense, de l’énergie et des données.
Aucune n’a rendu publique la prochaine recommandation découlant de l’article 126 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, dans le cadre de la procédure pour déficit excessif, qui condamne nos dirigeants à asservir leur propre peuple.
Les candidats d’Ensemble étaient soumis d’avance, ceux du RN ont vendu sans moyens réels l’illusion nationale et ceux du Nouveau Front populaire, l’illusion sociale. Dans ces conditions, face au risque immédiat de guerre et de krach financier, tous ont promis avec les mains liées les empêchant de tenir leurs promesses.
Nous avons été réduits au rang de lanceurs d’alerte. Nous sommes fiers de l’avoir tenu.
Faute de moyens financiers, Solidarité & Progrès et moi-même avons été réduits au rang de lanceurs d’alerte. Nous sommes fiers de l’avoir tenu. Bien plus, cette nouvelle architecture internationale de sécurité et de développement mutuels que nous proposons est la clé pour nous libérer, avec les États du Sud planétaire dont l’exigence de souveraineté rencontre la nôtre.
Aujourd’hui, au sein du chaos vers lequel nous nous dirigeons, je suis convaincu que le pire peut survenir comme le meilleur. La France n’est pas seule. Une coalition mondiale pour la paix s’élève entre les peuples.
À nous d’évoquer dans nos esprits les patriotes et citoyens du monde qui ont relevé le défi en juin 1940 et de continuer le combat de libération nationale contre les féodalités financières et leurs collaborateurs, qu’ils soient inconscients ou aveugles.
Une lame de fond a déferlé contre la politique inféodée au mondialisme financier...
Je n'ai rien à redire au diagnostic de Cheminade; tous les maux ou plutôt tous les symptômes des maux sont énoncés comme il se doit. Il est également souligné avec force que tous les opposan...