Ce monde nouveau qui tarde à venir | Par Lediazec
Un château de cartes est une structure qui n’a pas besoin d’un séisme de grande magnitude pour s’effondrer. Ni d’une grosse tempête pour tout balayer. Une simple pichenette, un petit geste maladroit, un soupir non contrôlé, suffit à envoyer valser une architecture ayant demandé des milliers d’heures de patience, d’adresse et de travail.
C’est un peu cela qui est en train de se produire avec nos sociétés, notre histoire, nos cultures. Tout est en train de se diluer dans le délire paranoïaque de dirigeants à qui les peuples ont fait confiance et qui n’ont d’autre objectif que de les réduire en cendre pour le compte d’une minorité diabolique.
Ce monde est bel et bien en guerre, cela ne date pas d’aujourd’hui. Une guerre sans pitié ni règle morale entre deux façons de le gouverner. Ceux qui jusqu’à présent ont la main semblent avoir du mal à garder le contrôle et pour tout dire à l’y perdre. Combien de temps encore avant qu’ils ne lâchent prise ? Nul ne le sait, parmi la nuée de stratèges des renseignements et des spécialistes de la « chose », mais une chose est claire : ça va encore monter de plusieurs crans et les victimes seront s’amoncèleront encore et encore.
Chaque image diffusée sur l’horreur perpétrée par Israël dans la bande de Gaza est un coup de poignard porté par des mains criminelles au cœur de l’humanité. Chaque fois, je détourne le regard. Chaque fois, ma chair est marquée par une nouvelle lacération, chacune d’elles portant le sceau de la colère et de l’impuissance. Et comme si cela ne suffisait pas, il nous faut faire profil bas sous peine d’être avili par la meute de chiens de garde dont les niches sont installées jusque dans nos palais !
La lentille d’aucun télescope, percevant jusqu’au plus infime détail à des distances colossales, ne sentira sous la carlingue l’odeur du soufre et du sang. Ni celle qui émane de l’épiderme et se diffuse comme un brouillard sans fin : la peur et le désespoir.
Tout cela a lieu dans la plus totale insouciance, sur fond de cérémonies olympiques, de diverses élections, de débats politiques tronqués et d’antifascisme rance ! Les peuples ont-ils encore besoin d’autre chose que d’un smartphone, des logiciels expliquant le « bonheur d’être pucés » et les « bons plans » pour l’éclate ?
Soudain, je pense à l’Ukraine martyrisée, tombée entre les mains des mondialistes et des groupes de pression nazis, avec le concours des soldats de la presse dominante. Que serait-il advenu des populations du Donbass sans l’opération spéciale de la Russie ? Auraient-elles connu le même sort que nos frères palestiniens, au nom d’un peuple élu ou quelque chose dans ce goût-là ?
Les sociétés occidentales, prisonnières de l’État profond, sombrent dans le chaos et risquent de disparaître pour la survie l’empire américain. Il est écrit que sans la disparition de l’Europe, ou, ce qui revient au même, la soumission totale à sa volonté, sa mort est inéluctable.
Aujourd’hui, la notion du bien et du mal ne se mesure plus à être de gauche ou de droite. À ces petits débats qui ont jadis animé les amphithéâtres de nos facs et les cours de lycées. Ces concepts sont révolus depuis longtemps. Le vrai combat se situe désormais entre deux conceptions diamétralement opposées : peuple souverain (hors clivage) contre État profond !
En dehors, point de salut !
Sous l’Casque d’Erby
Source:
Ce monde nouveau qui tarde à venir
Un château de cartes est une structure qui n'a pas besoin d'un séisme de grande magnitude pour s'effondrer. Ni d'une grosse tempête pour tout balayer. Une simple pichenette, un petit geste ...
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