Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

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Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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29 octobre 2024

Observatoire du laxisme judiciaire

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-- Bientôt, Monique croisera les meurtriers de son mari dans la rue, et elle devra baisser les yeux.
Cette femme compte le nombre de jours qu’il reste, car la justice va bientôt libérer les deux criminels qui ont tué son mari.
Monique ne vit plus, elle sait que dans quelques mois, deux des trois braqueurs qui ont mis un coup de couteau à son mari, sortiront. Condamnés à 20 ans et 17 ans de prison en 2013, ils seront bientôt dehors.

 

Comment ? Par le jeu des remises de peines.

 

Le troisième braqueur, le conducteur resté dans la voiture, a été condamné à 7 ans de prison. Cela fait belle lurette qu’il en est déjà sorti.

 

En février 2011, alors qu’elle est à la Mairie où elle siège au conseil municipal, le téléphone sonne. Son mari a été blessé dans la bijouterie où ils travaillent ensemble depuis plus de trente ans. Elle doit se rendre sur place, vite.
En réalité, Hervé vient d’être poignardé par deux hommes d’à peine 20 ans venus braquer leur commerce. Il vient d’être tué pour 40 euros dans la caisse, par des délinquants qui cumulent à eux trois plus de 20 condamnations…

Mais qu’à cela ne tienne, dans quelques mois, les deux meurtriers seront libres et Monique n’aura pas voix au chapitre.


Comme d’habitude, la victime devra se taire et accepter.

-- Christophe, 65 ans, a été tabassé par un voyou de 21 ans, déjà condamné 8 fois. Laissé pour mort en pleine rue.

 

Condamné 8 fois à 21 ans.
À chaque fois qu’il a été jugé, sa peine a été “aménagée” (travail d’intérêt général, bracelet électronique, sursis avec mise à l’épreuve…) et il a évité la prison.
Plus précisément, la Justice lui a permis d’éviter la prison.
Pas de chance, Christophe s’est trouvé sur le chemin de ce voyou pris d’un accès de violence. Traumatisme crânien, plongé dans le coma, il a passé de nombreux jours entre la vie et la mort.


-- La vie de Marin est brisée. A 20 ans, il subit une agression d’une rare violence qui provoque chez lui des lésions cérébrales irréversibles.
C'est l’après-midi, il sort du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon avec sa petite amie, où il voulait lui offrir un manteau. En se dirigeant vers l’arrêt de bus, il s’interpose dans une dispute. Un couple est agressé par un garçon qui reproche aux amoureux de s’embrasser.
L’incident est clos et Marin monte dans le bus. Mais là, il est frappé de plusieurs coups dans le dos.
Son agresseur ? Un délinquant de 17 ans qui cumule une vingtaine de mentions à son casier judiciaire. On peut dire que la Justice lui a accordé plusieurs secondes chances… plusieurs occasions de s’en prendre à de nouvelles victimes. C’est ce qui est arrivé.
Par son laxisme, la Justice a surtout condamné Marin, un étudiant brillant et sans histoire.
Et vous ? Si vous êtes agressé, voulez-vous recroiser votre agresseur à la moitié de sa peine ?

Savez-vous combien de cadeaux la Justice accorde à tous les délinquants ?

Vous allez être surpris d’apprendre la vérité sur ce fonctionnement scandaleux.

Récemment, un magistrat disait :

 

La France est devenue le paradis des voyous”.
Effectivement, depuis le début des années 2000, l’Etat français ne cesse de faire
des cadeaux aux délinquants.
Et il faut mettre fin à cette situation.
Ces cadeaux, ce sont des remises de peines de toutes sortes qui sont accordées
en masse pour libérer le plus possible de délinquants des prisons.
Depuis les années 2000, une série de lois a été votée par le Parlement :

- la loi Perben,

- la loi Dati,

- la loi Taubira

- ou encore la loi Belloubet.
Toutes ces lois ont créé des dizaines de mécanismes de remises de peine :

 

  • - les réductions automatiques (article 721 du code de procédure pénale),
  • - les réductions pour bonne conduite (article 721),
  • - les libérations conditionnelles (article 729),
  • - les bracelets électroniques (article 723-7)
  • - et même dans certains cas…
  • l’interdiction de prononcer des peines de prison
  • (article 132-19 du code pénal).

 

Concrètement, dans le système français d’aujourd’hui :

 

  • - Si vous êtes condamné à 10 ans de prison,
  • vous pourrez sortir au bout de 4 ans et demi.
  • - Si vous êtes condamné à 2 ans de prison, 
  • vous n’irez probablement pas en prison.
  • - Si vous êtes condamné à la perpétuité, 
  • vous pourrez sortir au bout de 18 ans (article 729 du code de procédure pénale).
  • (Le mot “perpétuité” ne veut plus rien dire!).
  •  
  • Or, les honnêtes citoyens demandent une seule chose à la Justice : 
  • faire exécuter les peines qu’elle prononce.
  •  

Car, tant que la Justice ne fera pas son travail, la délinquance continuera à exploser. Et vous en serez les victimes malheureuses.

 

Source:

Observatoire du laxisme judiciaire
Observatoire du laxisme judiciaire

 

 

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« Le discours de la servitude volontaire » de

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