Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

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Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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21 janvier 2025

Un repositionnement stratégique pour éviter l’épuisement et retrouver sa liberté.

 

Depuis toujours, la fuite est perçue comme une faiblesse. On nous apprend à admirer ceux qui affrontent, ceux qui résistent, ceux qui luttent jusqu’au bout. L’histoire valorise les guerriers, les martyrs, les compétiteurs acharnés. Henri Laborit, dans Éloge de la fuite (une pépite à lire), renverse cette idée reçue. Il montre que fuir n’est pas un échec, mais une stratégie de survie et d’adaptation. 

 

Une réponse biologique et psychologique qui permet d’échapper aux structures qui enferment et aux cadres qui oppressent.

 

⁉️ Mais pourquoi la fuite est-elle si mal perçue ? 

 

➡️ Parce qu’elle menace l’ordre établi Les sociétés reposent sur des règles de domination et de soumission. Elles fonctionnent en maintenant les individus à leur place : les combattants sont intégrés ou écrasés, les soumis acceptent leur sort. Mais celui qui refuse de jouer selon les règles imposées, devient insaisissable. 

 

➡️Parce qu’elle échappe au contrôle. Un employé qui démissionne, un créateur qui sort du cadre, un penseur qui refuse la norme… Tous ces fuyards deviennent imprévisibles. Ils montrent qu’un autre chemin est possible, qu’on peut refuser la compétition et la soumission sans pour autant être passif. 

 

➡️ Parce qu’elle remet en cause nos modèles de réussite. On nous enseigne que réussir, c’est gagner, dominer, imposer sa volonté. Mais que se passe-t-il si ceux qui « gagnent » ne sont pas les plus lucides, mais simplement ceux qui ont accepté les règles les plus absurdes ? 

 

Les trois choix : combattre, se soumettre, ou fuir 

 

➡️ Se battre: Lutter contre l’injustice semble noble. Mais dans la plupart des cas, l’individu isolé ne peut pas vaincre une structure plus grande que lui. La société est organisée pour neutraliser les contestataires, soit en les marginalisant, soit en les récupérant dans d’autres formes de pouvoir. 

 

➡️Se soumettre : Accepter les règles, jouer le jeu, rentrer dans le rang. C’est ce que fait la majorité, souvent sans même en avoir conscience. Mais se soumettre, c’est perdre progressivement sa capacité à agir, ce qui entraîne frustration, maladies psychosomatiques et angoisse. 

 

➡️Fuir : Quand la lutte est vaine et que la soumission est insupportable, la fuite devient l’option la plus rationnelle. Fuir, ce n’est pas renoncer. C’est créer. Les grands innovateurs, penseurs, artistes, ne cherchent pas à renverser un système ni à le dominer. Ils décident simplement de ne pas jouer le jeu. La fuite peut prendre plusieurs formes : Physique, Mentale, Créative. 

 

Ainsi, Laborit ne parle pas d’une fuite passive, mais d’un repositionnement stratégique pour éviter l’épuisement et retrouver sa liberté. 

 

Post, (https://www.linkedin.com/posts/kenza-s-986396342_fuite-changement-libert%C3%A9-activity-7286993386803265536-2HnF) Osint et veille/influence 

 

Via : 

 

 

Le titre en Tête

 

                                     
     Vivre La Liberté     

                                     

 

La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)


 

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