C’est l’histoire d’un homme qui se rêvait en Napoléon des temps modernes, mais qui a fini par se contenter du rôle de simple figurant dans un scénario écrit par d’autres. Emmanuel Macron, après avoir tenté de jouer les chefs de guerre en Ukraine, a finalement plié face à la réalité : un accord historique entre les États-Unis et la Russie, scellé sans lui. Une leçon d’humilité pour celui qui, il y a encore quelques jours, envisageait d’envoyer des milliers de soldats français sur le front ukrainien.
Le sommet de l’Élysée : un fiasco diplomatique
Le 17 février 2025, Emmanuel Macron organisait un sommet à l’Élysée pour relancer le soutien à l’Ukraine. Las, l’Espagne a exprimé ses réserves, l’Italie a critiqué le format, et l’Allemagne s’est carrément désolidarisée. Résultat : un échec retentissant. Pendant que Macron tentait de convaincre ses partenaires européens d’envoyer des troupes, Donald Trump et Vladimir Poutine négociaient dans l’ombre un accord de paix historique.
Cet accord « USA-Russie », prévoit le rétablissement des ambassades, la levée des sanctions et une injonction claire à l’Europe : « Mettez-vous à table ». Face à ce bulldozer diplomatique, Macron n’a eu d’autre choix que de s’incliner.
Les accusations de Trump contre Zelensky : le coup de grâce
Dans la foulée, Donald Trump a lancé ses accusations contre Volodymyr Zelensky, l’accusant d’avoir détourné des milliards de dollars d’aide américaine. Une charge qui a achevé de fragiliser la position ukrainienne et, par ricochet, celle de Macron. Pris en étau entre le pragmatisme américain et le réalisme russe, le président français a dû revoir ses ambitions à la baisse.
Le revirement de Macron : de la guerre à la paix
Un jour seulement après l’annonce de l’accord USA-Russie, Emmanuel Macron a publié un message sur X, marquant un revirement spectaculaire. Finie la rhétorique guerrière, place à la paix. Dans un long texte, il a affirmé avoir discuté avec plusieurs partenaires européens, ainsi qu’avec le Canada, l’Islande et la Norvège.
« La position de la France et de ses partenaires est claire et unie. Nous souhaitons une paix en Ukraine qui soit durable et solide », a-t-il déclaré, ajoutant que la France était « aux côtés de l’Ukraine » et prête à assumer ses responsabilités pour assurer la sécurité en Europe.
Les principes de Macron : une paix à la carte
Dans son message, Macron a énuméré trois principes pour une paix « durable » :
- L’Ukraine doit être associée et ses droits respectés.
- La paix doit être accompagnée de garanties robustes.
- Les préoccupations de sécurité des Européens doivent être prises en compte.
Il a également promis d’accroître les dépenses de défense et de sécurité en Europe, annonçant des décisions dans les semaines à venir. Une manière de sauver la face, sans doute, mais qui ne masque pas l’essentiel : Macron a dû abandonner ses ambitions guerrières pour se rallier à une paix imposée par d’autres.
De Napoléon à réserviste
Emmanuel Macron, qui se rêvait en chef de guerre, a finalement dû se contenter du rôle de réserviste dans un conflit où les grandes décisions se prennent ailleurs. Entre les accusations de Trump contre Zelensky, l’accord USA-Russie et le fiasco du sommet de l’Élysée, le président français a appris à ses dépens que la diplomatie mondiale ne se joue pas toujours à Paris.
Une leçon d’humilité pour celui qui, un temps, a cru pouvoir incarner une nouvelle ère napoléonienne. Mais dans cette partie d’échecs géopolitique, Macron a surtout découvert qu’il n’était pas le roi, ni même la reine. Tout au plus un pion.
par Le Média en 4-4-2