Le monde sur le pied de guerre : quand les capitalistes nous préparent la prochaine boucherie
Huit ans qu’ils nous chantent la rigueur, qu’ils nous expliquent que la Sécu coûte trop cher et que les prolos doivent se serrer la ceinture. Mais quand il s’agit d’aligner des milliards pour jouer aux petits soldats, y’a plus de trous dans la caisse ! Macron et sa clique se prosternent devant l’oncle Sam et les marchands de mort, pendant que Dassault et Thalès se gavent. Et devinez qui va payer l’addition ? Toujours les mêmes.
Depuis la nuit des temps, quand les États se gavent de poudre et de mitraille, c’est jamais pour faire joli. Ça finit toujours pareil : un champ de bataille jonché de cadavres, des prolos envoyés au casse-pipe pendant que les actionnaires des fabricants d’armes se remplissent les poches. Vous croyez qu’ils préparent la guerre pour défendre la veuve et l’orphelin ? Foutaises ! Les milliards qu’ils balancent dans l’armement, c’est pas pour protéger le pays, c’est pour gaver Dassault, Thalès et autres profiteurs de la mort. Pendant que les hostos ferment, que les profs crèvent la dalle et que les routes ressemblent à des champs de mines, eux, ils raflent la mise, champagne à la main et caviar dans l’assiette.
Le « réveil » européen ? Plutôt un cauchemar
On nous parle de » souveraineté européenne « , de renforcement des capacités militaires, de grands projets stratégiques. Mon œil ! Leur seule souveraineté, c’est celle des vautours de l’industrie de la mort. L’UE se dote d’un fonds spécial pour l’armement ? Traduction : un pot commun où les gouvernements vont piocher pour commander toujours plus de tanks, de missiles et de drones tueurs. Les caissières bouffent des pâtes en fin de mois, les infirmiers craquent sous la charge, mais l’industrie militaire, elle s’en fout pelein les poche Et tout ça avec notre blé !
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Les prolos en première ligne, comme toujours
Mais faut être clair : cette course à l’armement, c’est pas pour protéger les peuples. C’est pour engraisser les marchands de mort et asseoir la domination des puissants. Si demain ça pète, ce ne sont pas les banquiers ni les actionnaires qui iront en première ligne. Ce seront les fils et filles de prolétaires, envoyés mourir pour des frontières qu’ils n’ont jamais tracées et des intérêts qui ne seront jamais les leurs. Pendant que le troufion crèvera la gueule ouverte dans un champ de ruines, le PDG de MBDA trinquera avec ses copains de la Défense. Toujours les mêmes qui passent à la caisse, toujours les mêmes qui encaissent.
Et le pire, c’est qu’ils ont besoin de la guerre. Pas juste pour l’oseille, mais parce que sans elle, leur système s’écroule. Un capitalisme en bout de course, un modèle économique qui ne tient plus qu’en relançant la machine à broyer des vies. Une crise économique ? Pas grave, on relance la production d’armes. Trop de chômage ? On crée de l’emploi dans les usines de bombes. Trop de contestation sociale ? Hop, un bon conflit bien loin pour détourner l’attention. C’est la même rengaine depuis toujours : quand le peuple commence à relever la tête, on lui sort la menace extérieure, le grand danger, l’ennemi à abattre. Et pendant qu’on s’écharpe entre pauvres, eux se frottent les mains.
Alors, on va laisser faire ? On va encore payer leur guerre avec notre sueur et notre sang ? Il est temps de le dire haut et fort : non à leur boucherie programmée ! Non à la guerre pour les profits ! Prolétaires de tous les pays, unissons-nous contre ces va-t-en-guerre en costard ! Notre lutte, elle est pas contre un autre peuple, elle est contre ceux qui nous envoient crever pendant qu’ils trinquent au champagne. La seule guerre légitime, c’est celle contre ces parasites qui nous exploitent !
Par Le Père Peinard