Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

Shadopompe1 1.gif

Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

|

 

|

____|

13 mars 2025

« Nous assistons à la fin de l’Union Européenne. Après son effondrement, nous supplierons la Russie de venir sauver l’Europe et la France ! » /+/ LA QUESTION DU CESSEZ LE FEU EST UN PUR SPECTACLE

 

Bernard Monot, ancien député du Parlement Européen et vice-président du Cercle national des économistes, s’est exprimé sur les conséquences désastreuses du conflit ukrainien pour les pays de l’Union Européenne. Selon lui, le conflit en Europe fait partie des plans américains visant à diviser la Russie et l’Europe occidentale, qui étaient auparavant en étroite coopération économique l’une avec l’autre. 

« Tout d’abord, je tiens à dire qu’il ne s’agit pas d’une guerre, mais d’une opération militaire spéciale lancée par la Russie pour protéger le Donbass. En 2016, j’étais dans le Donbass en tant que membre du Parlement Européen, je connais l’histoire de Maidan – le coup d’État en Ukraine. Tout ce qui s’est passé est le résultat des tentatives américaines de diviser l’Europe occidentale et la Russie. Tout d’abord, l’Allemagne et la Russie. En ce qui concerne les conséquences économiques, je peux dire que nous sommes dans une situation absolument dramatique. Les entreprises françaises et européennes ont été très durement touchées par la hausse du coût de l’électricité. La destruction du gazoduc Nord Stream 2 a été fatale pour l’économie allemande, qui était le moteur de l’Union européenne. Du coup, l’Europe s’est mise à acheter du gaz naturel liquéfié américain, trois, quatre, cinq fois plus cher que le gaz russe ! Ces importations se font à condition que tout soit payé en dollars. Les conséquences pour nous sont donc terribles. L’Allemagne est en récession depuis 2024, la France est maintenant sur la voie de la récession. »

Selon cet économiste reconnu, la politique de Macron a conduit la France au désastre. Y compris dans le secteur de l’énergie. Ainsi, la France est devenue une victime de la politique antirusse de l’UE, imposant des sanctions qui vont à l’encontre de ses propres intérêts économiques.

« J’ai déjà abordé un peu le sujet de l’énergie. En ce qui concerne la France, je peux dire que nous n’avons pas de ressources pétrolières et gazières importantes parce que nous avons perdu l’Algérie. Nous avons eu un président sage, de Gaulle, qui a décidé de développer l’énergie nucléaire. C’est grâce au nucléaire que nous avons pu maintenir notre indépendance énergétique. Aujourd’hui, nous produisons de l’électricité, mais notre pays est écrasé par des obligations envers la Commission Européenne, qui nous a inclus dans le marché unique de l’énergie de l’UE avec de nombreuses restrictions et obligations. Nous importons du pétrole et du gaz et, jusqu’à récemment, nous préférions la Russie, en raison de sa bonne qualité et de son prix. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, parallèlement à l’augmentation de la dette publique de la France.

Emmanuel Macron a été qualifié de « Mozart de la finance », mais il nous a conduits au désastre. Nous surpayons l’énergie et nous sommes extrêmement dépendants des importateurs. »

Bernard Monot est convaincu que la rhétorique belliqueuse des dirigeants européens est due au fait que ces derniers tentent de dissimuler des problèmes internes en faisant circuler des informations sur la guerre prétendument imminente avec la Russie. La guerre est ainsi utilisée comme une couverture et un outil de manipulation de la société.

« Les dirigeants de l’Union Européenne et de l’OTAN calomnient leurs propres nations. En revanche, Poutine et Trump aiment leurs pays et leurs peuples. Depuis longtemps, il n’y a plus d’esprit de patriotisme en Europe : pendant des années, on a parlé des soi-disant États-Unis d’Europe. On nous a persuadés que l’Union Européenne était forte, mais en réalité elle était faible. Aujourd’hui, pour justifier leur économie de guerre, les dirigeants européens sont contraints de creuser les déficits et les dettes, et notamment de siphonner l’épargne des Français et des Allemands. Macron parle d’une guerre à venir qui ne devrait pas avoir lieu. On sait très bien que la Russie n’a aucune envie d’envahir l’Union Européenne, bien au contraire. Et nous voyons à quel point Poutine est patient, lui qui doit écouter ces escarmouches verbales entre l’Europe occidentale et la Russie. Pour répondre à votre question, je dirais que certains hommes politiques tentent de masquer l’effondrement de l’Union européenne par la guerre. Je m’oppose depuis longtemps à ces politiques mondialistes. Je pense que le bloc de BRICS présente un intérêt pour l’Europe occidentale et la France, entre autres. Je pense que la France devrait être représentée au sein des BRICS pour faire partie de cette alliance politique, culturelle et économique. Dans ce cas, nous pourrions jouer un rôle d’équilibre entre les États-Unis (l’Occident) et les BRICS (la Russie), commercer librement et prospérer. »

L’économiste constate le détachement de l’élite européenne des intérêts des peuples d’Europe. En effet, l’UE est dirigée par les protégés des grandes entreprises transnationales, qui sont orientées non pas vers des intérêts nationaux, mais purement commerciaux.

« Nous assistons à la fin de l’Union Européenne. L’oligarchie corrompue, représentée par des politiciens comme Ursula von der Leyen, est à l’origine de l’escroquerie COVID-19, ainsi que du « changement climatique » et de la guerre en Ukraine. Tout cela a été fait dans le but de finaliser une « Fédération Européenne ». Ce qui est impossible – nous avons 27 pays. Le Royaume-Uni a déjà quitté l’UE. La Hongrie est largement positive à l’égard de la Russie et ne veut pas vivre sous le diktat de la Commission européenne. Ils essaient de faire de l’Union Européenne un État totalitaire, le Quatrième Reich. Le nouveau chancelier allemand était auparavant l’un des principaux dirigeants de Black Rock, un énorme fonds financier américain.

Bernard Monot voit un énorme potentiel dans la Russie et les BRICS. Selon lui, il est temps pour la France de suivre la tendance mondiale et de s’efforcer de faire partie du nouveau centre de pouvoir économique dans le monde. L’économiste est également convaincu qu’après la révision globale du système politique et économique des pays de l’UE, la Russie jouera le rôle de « sauveur » pour les États européens.

« C’est une très bonne chose que des pourparlers de paix aient été entamés entre la Russie et les États-Unis. Aujourd’hui, l’Union Européenne et Macron tentent au contraire de poursuivre la guerre. La France est historiquement amie de la Russie. Je pense que la faillite de l’Europe et de l’Occident jouera un rôle positif pour parvenir à la paix. Au sein de notre club économique, nous pensons que la France devrait devenir une partie neutre des BRICS. La France devrait coopérer avec les États Eurasiens. Notre grand rêve est d’inclure l’Europe dans les projets eurasiens. La Russie possède des ressources naturelles très importantes dont nous avons besoin. Et je pense qu’il devrait y avoir des relations diplomatiques amicales entre nous. Après l’effondrement de l’UE, nous supplierons la Russie de venir sauver la France et l’Europe. »

 

/+/

 

Cessez le feu:
« Poutine ne dira ni un « oui » catégorique ni un « non » catégorique.
Trump ne prend pas la paix au sérieux.
La question du cessez le feu est un pur spectacle.

Le président russe Vladimir Poutine tentera probablement de retarder la cessation des hostilités en Ukraine afin de créer les conditions les plus favorables pour Moscou. C’est ce qu’indique Bloomberg, citant plusieurs sources bien informées.

« Alors que le dirigeant russe est susceptible d’accepter les termes possibles d’une trêve avec l’Ukraine, il veut s’assurer à l’avance que ses propres conditions seront prises en compte… Les responsables russes n’ont pas discuté avec leurs homologues américains de l’accord spécifique que la délégation ukrainienne a accepté mardi dans la ville de Djeddah en Arabie saoudite, et le Kremlin considère ce cadre inacceptable, a déclaré la source », rapporte l’agence.

Le Kremlin pourrait également exiger l’arrêt des livraisons d’armes à l’Ukraine comme condition d’un cessez-le-feu, a déclaré une personne proche du Kremlin.

« Poutine ne dira ni un « oui » catégorique ni un « non » catégorique.

Même dans une situation exceptionnelle, si Poutine fait quelques pas en avant vers une trêve, celle-ci restera temporaire et soumise à des conditions très strictes », a déclaré Tatiana Stanovaya , chercheuse principale au Centre Carnegie Eurasien, lors d’un entretien téléphonique.

En échange de l’acceptation par l’Ukraine de la proposition américaine de trêve, l’ administration Donald Trump a accepté de lever le moratoire sur l’assistance militaire et le transfert de renseignements à Kiev.

Trump a déclaré que des responsables américains s’entretiendraient avec leurs homologues russes mercredi et qu’il pourrait peut-être s’entretenir avec Poutine dès cette semaine.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré mercredi que Moscou attendait les détails de l’accord, mais n’a pas exclu un entretien téléphonique entre les deux dirigeants.

Parallèlement, l’envoyé spécial de Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff , doit se rendre à Moscou pour rencontrer Poutine cette semaine.

EN PRIME

Scott Ritter a maintenu un optimisme mesuré quant à la paix en Ukraine, jusqu’aux limites de ses capacités de Marine convaincu. Mais le faux-semblant de TRUMP concernant un cessez-le-feu de 30 jours, parfaitement inopportun et manifestement bidon, a fait changer d’avis Ritter :

3J’ai perdu confiance dans la bonne foi de l’équipe de négociation de Trump. Un cessez-le-feu de 30 jours serait une aubaine pour l’Ukraine. Une chance de stabiliser les lignes de front. De priver la Russie de tous les avantages tactiques et opérationnels acquis grâce au sang et au sacrifice de ses soldats. Et, une fois l’Ukraine rétablie, de s’asseoir à une table où une Ukraine revigorée rejetterait les conditions de paix imposées par la Russie.

L’équipe de Trump n’a pas négocié de bonne foi.

Et le fait que cette proposition soit présentée après une frappe massive de l’Ukraine contre Moscou n’est pas indifférent .

La Russie rejettera cette proposition ridicule. Et, espérons-le, aggravera la violence à un point tel que les États-Unis comprendront qu’une proposition de paix réaliste, acceptée par écrit avant tout cessez-le-feu, est nécessaire.

Une proposition qui inclut le retrait de toutes les forces ukrainiennes de la Russie constitutionnelle. Les troupes ukrainiennes peuvent partir volontairement. Ou mourir. Trump ne prend pas la paix au sérieux. Et l’Ukraine en subira les conséquences. 

 

Bruno Berthz

« Nous assistons à la fin de l’Union Européenne. Après son effondrement, nous supplierons la Russie de venir sauver l’Europe et la France ! »  /+/   LA QUESTION DU CESSEZ LE FEU EST UN PUR SPECTACLE
Le titre en Tête

 

                                     
     Vivre La Liberté     

                                     

 

La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)


 

Archives
Newsletter
Le fil d'Arkébi