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Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

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Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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3 avril 2025

Qu’est-ce que la « taxe poulailler » et comment ne pas la payer ?

 

Tout comme les cabanes, les abris de jardin ou les serres, les poulaillers sont également taxés. Cependant, selon la taille de votre poulailler, il est possible d’être exonéré.

Chaque année, la taxe d’aménagement est actualisée. Due à l’occasion de la réalisation de certains travaux de construction, elle s’applique à toute création de surface de plancher close et couverte dont la superficie est supérieure à 5 m² et d’une hauteur de plafond supérieure ou égale à 1,80 mètre, y compris les combles et les caves. Mais qu’en est-il pour la taxe poulailler qui entre dans le cadre de cette taxe d’aménagement ?

Une exonération pour toute construction inférieure ou égale à 5 m²

Si votre poulailler est fermé et couvert, et que sa surface au sol dépasse les 5 m² avec une hauteur sous plafond de 1,80 mètre ou plus, alors une taxe s’appliquera.

L’exonération de taxe s’applique en revanche à toutes les constructions dont la surface est inférieure ou égale à 5 m². Dans ce cas, nul besoin de faire de démarche administrative. Par contre, pour une surface allant de 5 à 20 m², il est nécessaire de faire une déclaration préalable auprès de la mairie. « Les abris de jardin, pigeonniers et colombiers, ainsi que les serres de jardin à usage non professionnel, d’une surface inférieure ou égale à 20 m² », sont « soumis à autorisation préalable », est-il précisé sur le site economie.gouv.fr. Celui-ci souligne qu’un permis de construire est nécessaire dès que la surface dépasse 20 m².

Le site mentionne également que les abris de jardin (même démontables) ou toute autre annexe (véranda, par exemple) que vous seriez susceptible de construire à l’extérieur de votre maison « entrent aussi dans le champ de la taxe d’aménagement ». Toutefois les bâtiments non couverts (comme les terrasses) ou ouverts sur l’extérieur (comme les pergolas) « sont exclus de la surface taxable ».

Le poulailler mobile est une option

Si aucune formalité spécifique n’est requise tant que vous n’avez pas plus de 50 volailles, il est obligatoire de faire une déclaration officielle au-delà de ce chiffre. Mais les réglementations dépendent de votre mairie et il est donc nécessaire de bien se renseigner auprès d’elle avant toute installation.

La taxe d’aménagement, qui comprend donc la taxation des poulaillers, se calcule en multipliant la surface taxable de la construction créée par le tarif forfaitaire, autrement dit la valeur annuelle par m² qui est définie par l’Insee chaque année selon l’indice du coût de construction (ICC). Le résultat obtenu doit ensuite être multiplié par le taux voté par la commune, le département ou la région concerné (celui-ci pouvant varier de 1 % à 5 % et pouvant même atteindre jusqu’à 20 % dans certains secteurs). Pour les autorisations de construire accordées en 2025, la valeur annuelle par m² est de de 930 euros hors Île-de-France, et de 1054 euros en Île-de-France. Notons que le site du gouvernement propose un simulateur officiel afin de pouvoir estimer le montant de cette imposition.

Pour ne pas être imposé, outre l’option du petit poulailler dont la surface ne dépasse pas les 5 m², on peut aussi opter pour un poulailler mobile. Non seulement celui-ci ne comptera pas comme une construction fixe, mais il sera suffisant si vous n’avez que quelques poules. 

Par Emmanuelle Bourdy

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Qu’est-ce que la « taxe poulailler » et comment ne pas la payer ?
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La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

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