Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

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Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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16 avril 2025

Une montagne de dette ? Non, une montagne de foutaises

Travailler plus pour crever plus :
Bayrou remet ça ! 

 

À chaque crise, c’est la même rengaine : coupez les vivres aux pauvres, étranglez les services publics, pendant que les riches nagent dans les paradis fiscaux.

François Bayrou revient sur le devant de la scène comme un croque-mort en costard, prêt à enterrer ce qui reste de notre modèle social. Report des retraites, coupes pour la jeunesse, et toujours pas un rond piqué aux gros portefeuilles. Faut que ça pète.

L’ex haut-commissaire au Plan, emploi ficiti par excellence, prédit une apocalypse budgétaire, à moins de faire des sacrifices. Pas pour lui, pas pour les copains du CAC40, non. Pour nous. Travailler plus longtemps, encore. Tailler dans l’apprentissage, dans les aides aux jeunes. Bref, matraquer les mêmes. Toujours les mêmes.

Le déficit public explose ? Merci qui ? Merci Macron. Depuis 2017, le petit banquier de l’Élysée a mis les finances du pays au service des riches. Suppression de l’ISF, flat tax, baisses massives de cotisations sociales… Et maintenant, les caisses sont vides. Pas pour tout le monde : les milliardaires n’ont jamais été aussi bien servis.

Et comme d’habitude, les voleurs crient à la crise pour nous demander d’en payer la note. On ressort les mêmes ficelles : défense de la patrie, urgence budgétaire, responsabilité collective. Bayrou en rajoute une couche en appelant à un  » réveil  » de la population. On voit bien de quel réveil il parle : pas celui qui renverse la table, non. Celui qui courbe l’échine.

Et pourtant, la Sécu, les retraites, le chômage, c’est pas de la charité. On la finance largement. Tous les jours. Par les cotisations, par la CSG, par les taxes. C’est notre salaire socialisé. Ce que nous construisons de nos mains, ils veulent le sabrer. Ils osent prétendre que c’est pour sauver le pays. Mais ce pays-là, le leur, celui des actionnaires, n’est pas le nôtre. 

Ils veulent tailler dans l’assurance chômage, encore ? Alors que la moitié des chômeurs ne touchent déjà rien. Ils veulent reculer encore l’âge de la retraite ? Pour qu’on crève sur le chantier ou dans l’open space ? Et ce serait ça, la solution ? Trimer jusqu’à la mort pendant qu’on allège encore l’impôt sur les successions et les dividendes ?

Le pire, c’est que ces plans d’austérité n’ont jamais fonctionné. En Grèce, en Espagne, au Portugal : on coupe, on saigne, et on s’étonne que tout s’effondre. Mais ces plans n’ont qu’un but : asphyxier les conquêtes sociales pour mieux gaver les rentiers. C’est pas une politique, c’est une guerre de classe.

Et pendant qu’on supprime des postes d’infirmières, des places en maternelle, des aides au logement, que fait l’État ? Il crée des comités. Des groupes de travail. Des logos. Des stratégies de com’.  » La vérité permet d’agir « , nous disent-ils. Mais quelle vérité ? Celle d’un pays où on crève de froid dans la rue pendant que les ministres voyagent en jet ?

On nous vend la rigueur, mais c’est pour mieux réarmer l’Europe à coups de milliards. 40 milliards de coupes ? Exactement ce que Bruxelles demande pour financer l’effort de guerre. Encore une fois, on racle nos poches pour engraisser les marchands de canons.

Et pendant que Bayrou pleurniche sur l’avenir de la nation, il désigne Trump comme la grande menace. Faut oser. Comme si ce n’était pas la politique de Macron, son monde de consultants et de cadeaux fiscaux, qui nous a mené au bord du gouffre. C’est pas Trump qui ferme les maternelles, c’est pas Trump qui baisse les APL.

Alors il est temps de le dire clairement : cette austérité, on n’en veut pas. On ne paiera pas leur crise. Qu’ils rendent ce qu’ils ont volé. Qu’on taxe les profits, les grosses fortunes, les multinationales. Qu’on réquisitionne les biens inutiles et les dividendes obscènes. Qu’on défende jusqu’au bout nos acquis. Grève, Blocage et Sabotage !

La vérité permet d’agir ? Alors agissons. Ensemble. Sans permission. Sans compromis. Jusqu’à ce que crève le vieux monde!

Par le Père Peinard

L'écho des barricades, publié le 15 avril 2025

Une montagne de dette ? Non, une montagne de foutaises
Le titre en Tête

 

                                     
     Vivre La Liberté     

                                     

 

La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)


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