Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

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Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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9 mai 2025

L’intelligent n’est pas celui qui a appris mais celui qui désire comprendre

Image par Gerd Altmann de Pixabay

 

Si l’intelligence commence avec l’interrogation « pourquoi ? » chez l’Homme, c’est parce que cette interrogation est à l’origine de grandes réponses et d’autres grandes questions. Cette interrogation vient du moi-pensant ; ce moi crée donc de l’intelligence, car il augmente les capacités de raisonnement au fur et à mesure qu’il comprend des choses ou qu’il comprend qu’il n’en comprend pas d’autres.

 

Je ne sais pas si c’est la conscience qui a créé l’intelligence ou l’intelligence de notre cerveau qui créé les prises de conscience, mais je suis certain que l’interrogation consciente — s’interroger et voir qu’on s’interroge — crée de l’intelligence chez l’Homme et en est un symptôme.

 

Le vrai intelligent, ce n’est pas celui qui sait quelque chose, c’est celui qui veut savoir quelque chose.

 

Si j’explique à un enfant que la grosse sphère jaune qui se lève chaque matin dans le ciel s’appelle le Soleil, il pourra l’apprendre et saura que cette sphère jaune qui chauffe s’appelle le Soleil. Mais je n’aurai pas rendu cet enfant plus intelligent pour autant. Si personne n’avait enseigné à cet enfant que cette boule dans le ciel s’appelait ainsi, serait-il plus idiot pour autant ?

 

Ce n’est pas en apprenant qu’on devient intelligent, ni en n’apprenant pas qu’on devient idiot.

L’école devrait comprendre cela.

 

On devient intelligent quand on comprend, quand on veut comprendre et quand on réalise qu’il y a beaucoup de choses à comprendre qu’on n’a pas encore comprises.

 

On est intelligent quand on pense.

 

L’enfant intelligent sera celui qui, après qu’on lui a dit que cette boule jaune s’appelle le Soleil, demandera :

« Qu’est-ce donc que ce Soleil ? », et qui, après avoir écouté la réponse, posera une autre question, puis une autre, et encore une autre – une question à chaque nouvelle réponse qu’on lui donne.

 

C’est lui, celui qui a envie de comprendre, le vrai intelligent. Celui-là pourrait même s’ennuyer à l’école, qui n’a pas le temps pour une infinité de questions puisqu’elle doit suivre un programme.

Hélas, l’école a choisi de donner 20/20 à celui qui saurait répondre correctement à la question : « Comment s’appelle cette boule jaune dans le ciel ? », et de mettre 0/20 à celui qui ne sait pas répondre, car il refuse de torturer son esprit à apprendre sans comprendre, à apprendre sans expérimenter la vie. Le dernier de la classe dans un tel système pourrait être celui qui a le plus envie de comprendre les mystère de la vie. 

 

Alexis Haupt

L’intelligent n’est pas celui qui a appris mais celui qui désire comprendre
Le titre en Tête

 

                                     
     Vivre La Liberté     

                                     

 

La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)


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