Après le fiasco sociétal et culturel, parlons écologie et finances (Partie 2); DÉPENSES COLOSSALES POUR UNE INDIGNATION MONDIALE : LA MAGIE DES JO À LA FRANÇAISE ! | GPTV ACTU
La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 a suscité une indignation mondiale analysée par Nicolas Stoquer. Cet événement a révélé de nombreux problèmes et controverses qui ont entaché l'image des Jeux.
Parmi les critiques les plus virulentes, on note la mise en scène jugée déplacée et irrespectueuse de certains symboles culturels et religieux, notamment la réinterprétation de la Cène de Léonard de Vinci. Cette décision a conduit à la perte de plusieurs sponsors américains, mettant en péril le financement des Jeux. Les organisateurs, en quête d'originalité et de modernité, ont suscité l'indignation plutôt que l'admiration. Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre, et l'indignation a pris une ampleur mondiale. Les réseaux sociaux ont été inondés de commentaires négatifs, et de nombreux médias ont relayé les critiques. Certains y ont vu une attaque directe contre les valeurs occidentales et chrétiennes, exacerbant les tensions culturelles et religieuses.
Au-delà de la cérémonie d'ouverture, les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont été marqués par plusieurs problèmes majeurs. Malgré les 1,4 milliard d'euros dépensés pour rendre la Seine baignable, le fleuve reste toujours pollué. Les organisateurs avaient promis des compétitions de natation dans une Seine propre, symbolisant le renouveau écologique de Paris. Cependant, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes, et la pollution persistante de la Seine est devenue un symbole des promesses non tenues.
La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 a une symbolique forte, interprétée par certains comme un signe de la fin de l'Occident sous l'influence du wokisme et de la déconnexion de l'élite.
Pour certains observateurs, la cérémonie d'ouverture a symbolisé la fin de l'Occident tel que nous le connaissions. Le choix de réinterpréter des œuvres et symboles traditionnels dans un contexte moderne et inclusif a été perçu comme une tentative de réécrire l'histoire et de diluer les valeurs occidentales traditionnelles. L'influence du wokisme, ou la prise en compte accrue des questions de justice sociale et d'inclusivité, a été particulièrement visible dans cette cérémonie. Les organisateurs ont voulu mettre en avant la diversité et l'inclusion, mais cela a été interprété par certains comme une déconnexion totale de la réalité et des préoccupations du public.
La cérémonie d'ouverture a également été perçue comme un exemple flagrant de la déconnexion entre l'élite organisatrice et le peuple. Les choix artistiques et les messages véhiculés semblaient plus refléter les préoccupations d'une minorité influente que celles de la majorité des spectateurs. Cette déconnexion a alimenté le sentiment de mécontentement et de frustration parmi le public. En conclusion, la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 et les nombreux problèmes rencontrés par l'événement ont suscité une indignation mondiale.
Les choix controversés des organisateurs, les défis environnementaux non résolus et les scandales liés à certains athlètes ont terni l'image de ces Jeux. Au-delà des aspects sportifs, cet événement a mis en lumière des tensions culturelles, sociales et politiques profondes, symbolisant pour certains la fin de l'Occident et la montée du wokisme.
Cité dans la vidéo:
"I, pet goat 2" (2013)
Complément:
Archive du 7 février 2024
Extrait:
Outre Tony Estanguet, les principaux dirigeants du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 sont visés par plusieurs procédures pénales notamment pour des soupçons de « favoritisme » et de « prise illégale d’intérêts ».
Le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, Tony Estanguet, le 27 juin 2023, à Paris. CHRISTOPHE ENA / AP
L’état-major du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Cojop) voit les procédures pénales dont il est la cible s’accumuler. Si son président, Tony Estanguet, est visé par une enquête préliminaire du Parquet national financier (PNF) relative aux conditions de sa rémunération (270 000 euros brut annuels) depuis 2018, les quatre plus hauts dirigeants du comité d’organisation sont actuellement dans le collimateur de la justice.
C’est en marge de plusieurs perquisitions spectaculaires réalisées à l’été 2023 que les médias ont appris l’existence d’une procédure pénale menée depuis 2017 par le PNF pour « prise illégale d’intérêts », « favoritisme » et « détournement de fonds publics ». Cette enquête vise plusieurs marchés passés par le comité de candidature (GIP 2024) et le Cojop, ainsi que les conflits d’intérêts nés des départs de leur ex-société cofondée en 2008, Keneo, vers Paris 2024, d’Etienne Thobois, actuel directeur général et numéro deux du Cojop, et d’Edouard Donnelly, le directeur exécutif des opérations des Jeux.
Alors que les domiciles de MM. Thobois et Donnelly ont été perquisitionnés, le procureur de la République financier, Jean-François Bohnert, a évoqué, en septembre 2023, au micro de RTL, « la façon dont certains contrats ont été distribués, des arrangements, du fonctionnement de l’entre-soi », que le PNF « est train de démêler ».
En 2022, une enquête préliminaire avait également été ouverte par le PNF sur de possibles irrégularités et conflits d’intérêts relatifs à des marchés publics après des rapports provisoires de l’Agence française anticorruption (AFA) et un signalement d’une élue parisienne à la justice.
Six procédures ouvertes par le PNF
Le PNF a nettement accéléré la cadence à l’été 2023, en ouvrant d’autres fronts judiciaires. En juillet, une procédure pénale a été lancée contre un ex-haut fonctionnaire de Bercy, l’ancien contrôleur général économique et financier (CGefi) Jean-Christophe Martin, après un signalement du ministère de l’économie et un article de Mediapart. Le site d’investigation avait révélé que le CGefi a loué, en 2019, des chalets appartenant à sa famille pour le séminaire organisé en Savoie par la Solideo, l’établissement public chargé de la construction des ouvrages olympiques. Or, M. Martin était mandaté par Bercy, de 2018 à 2021, pour contrôler la Solideo.
En septembre, une nouvelle enquête préliminaire a été ouverte notamment du chef de « favoritisme » après une plainte déposée en août par le consultant Sébastien Chesbeuf contre le directeur général délégué et numéro trois du Cojop, Michaël Aloïsio. Ladite plainte met en cause M. Aloïsio et, par ricochet, le conseiller sport d’Emmanuel Macron à l’Elysée, Cyril Mourin, dans le cadre du processus de candidature de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour l’organisation des JO d’hiver 2030 ou 2034.
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