Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

Shadopompe1 1.gif

Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

|

 

|

____|

26 novembre 2024

Conquistador... ou con qui s'adore ?

 

Le narcissisme de Jupiter 1er, alias Emmanuel Macron, serait connu et moqué partout sur la planète (1), autant que lui-même est connu (et pareillement moqué) à l'international, comme étant l'invité vedette d'un remake politique de « Le dîner de cons » de Francis Veber, auquel on assiste médusé (nous Français), à chacune des réunions publiques pluri-étatiques auxquelles il participe.

Partant de là, ne devrait-on pas pouvoir privilégier « con qui s'adore » à « Conquistador » ?

 

Néanmoins, un bémol semble devoir être mis au caractère incontestable de cette affirmation, au regard d'éléments de droit et de fait qui eux sont 100% patents. Celui-ci tout particulièrement.

Si déclaration de guerre officielle entre la France et la Russie, il y a (votée par le Parlement français ou entérinée par une riposte russe sur le territoire français, en réplique à des tirs, sur le territoire russe, de missiles à longue portée autorisés et donc validés par l'OTAN), premièrement Emmanuel Macron ne pourra pas être poussé à la démission (démission « imminente » a affirmé Florian Philippot  « sauf événement majeur ». Et deuxièmement, Emmanuel Macron pourra se maintenir en fonction au-delà du terme échu de son mandat (à savoir en mai 2027), l'élection présidentielle ne pouvant se faire en période de guerre. À fortiori, quand il est fait application de l'article 16 de la Constitution : les pleins pouvoirs pour le président de la République « en cas de crise grave ». Or, une guerre militaire contre la Russie remplirait toutes les conditions matérielles requises pour que le Conseil constitutionnel validât un recours à cet article 16 invoquant ce motif.

En outre, Code du travail, système de retraite, agriculture, industrie, indépendance énergétique, etc., « tout détruire pour mieux reconstruire » (au profit de ses commanditaires) étant aussi, à l'évidence, la stratégie d'Emmanuel Macron pour mener à bien le « Parce que c'est notre projet ! » pour lequel il a été placé à l’Élysée, la troisième guerre mondiale dans laquelle nous entraîne un embrasement de la guerre en Ukraine, serait une bénédiction pour Emmanuel Macron et consorts.

Diable !

Obligatoirement synonyme quasiment d'apocalypse nucléaire planétaire que cette troisième guerre mondiale serait, l'embrasement de la guerre en Ukraine, pour Emmanuel Macron et consorts, serait le scénario idéal. Le chaos économique et humain dans lequel la France serait plongée serait d'une ampleur sans précédent. Le jour de gloire enfin arrivé pour les fossoyeurs des peuples que sont les hommes de pouvoir. Ces politiciens traîtres à la Patrie qui œuvrent à l'avènement d'un nouvel ordre mondial, synonyme lui d'un quatrième Reich qui lui effectivement pourra durer mille ans, grâce à un contrôle total et permanent de la population désormais possible, avec ce que ceux que certains hésitent encore à considérer comme des « fous complets », ce que ces individus appellent « l'intelligence artificielle. »

Oui. Emmanuel Macron : en Marche forcée direction la guerre. La guerre « quoiqu'il en coûte » pour rester sur le trône. Et, comme à chaque fois, depuis son arrivée tronquée au pouvoir, ce n'est pas lui qui paiera l'addition. Ce seront les Français. Les 68 millions d'hommes, de femmes et d'enfants qui, d'accord, tous morts qu'ils seront, n'auront plus à rembourser la dette publique de 3 200 milliards d'euros que Macron et Cie nous ont collés. Mais, convenez-en avec moi : quelle piètre consolation !

Qu'elle soit nucléaire ou non, la guerre profite uniquement aux industriels et aux politiciens véreux, qui forcent les peuples à y mourir en masse. Elle leur profite « systématiquement », même, dirais-je plus exactement.

Pardi !

Le recours à la guerre militaire est le système utilisé par les politiciens véreux, dès qu'arrive le moment où ils devraient normalement rendre des comptes. Être jugés en place publique pour la guerre économique qu'ils mènent en permanence contre les peuples, entre deux guerres, pour le compte de leurs commanditaires. Les ultra-riches qui après chaque nouvelle « crise » économique orchestrée par eux à cette fin machiavélique de dépouiller les peuples légalement (2), accroissent autant leurs fortunes que l'emprise économique et politique qu'ils ont sur les peuples.

Parmi les politiciens français, disons, d'envergure, Dominique de Villepin semble être le seul à avoir le courage de la Paix.

Il vient en tout cas d'en faire la démonstration face à une Élisabeth Borne, elle, plus va-t-en-guerre encore que son ancien patron : Emmanuel Macron. « L'apanage du kapo », me souffle-t-on en régie.

Sa compréhension et son expérience de ce qu'est la diplomatie relèguent au rang de petits amateurs, les technocrates comme Élisabeth Borne. Car ce qu'elle démontre, elle, c'est qu'elle n'a pas le niveau de pensée indépendante et autonome indispensable dans ce domaine. Elle ressasse le normatif imposé par la propagande, sans cette capacité exigée du diplomate, à prendre acte de ce qui est vrai et de ce qui est faux. Et surtout, elle fait totalement fi de l'intérêt des Français.

https://x.com/AndreBurnol/status/1860636135849935131?t=jxILkntNeylHUJ9hh0AXpw&s=19

Malheureusement pour nos prétendues « élites », et heureusement pour nous, peuple de France, Vladimir Poutine a une grande intelligence de l'art de la guerre. Sa stratégie est simple. Leur donner des sueurs froides, face à la tentative d'intox de la CIA, avec le New-York Times, qui a embarqué Macron et les autres dirigeants européens dans l'accord pour des frappes profondes. J’en décryptai les éléments essentiels dans ce tweet :

On dit bien joué à la CIA, la manipulation est belle. Mais, on dit aussi super bien joué à un Vladimir Poutine qui aura probablement parlé à l'oreille de Donald Trump par services interposés.

Toutefois, il va falloir à un moment arrêter de jouer en se disant que Vladimir Poutine va être intelligent dans sa riposte.

Alors, qui pour dire à nos élites que le point de non-retour ne doit pas être franchi et qu’il serait peut-être temps de devenir plus réaliste concernant nos capacités militaires.

La paix ou la mort, ai-je écrit le 2 octobre en terminant avec la phrase de JFK :

« l’humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l’humanité ».

Nous y sommes.

En effet, il n’y aura pas beaucoup d’autres degrés de liberté à jouer. Or, pour faire de la diplomatie, il faut commencer par éviter de se mentir et de se conformer à la norme, celle-ci étant par nature réductrice des degrés de liberté tel que j’ai pu l’exprimer dans un post sur X au sujet du débat entre deux anciens premiers ministres Dominique de Villepin et Elizabeth Borne qui démontre la différence flagrante de connaissance quand il s’agit de la diplomatie.

Cependant, il en est un qui dépasse, une bonne fois pour toutes, les bornes en diplomatie bien plus qu'elle : Emmanuel Macron.

La semaine dernière encore, il s'est montré une fois de plus ridicule au possible, lamentable, calamiteux et pathétique. Chef d'état en visite officielle au Brésil, c'est telle une racaille de quartier (huppé) qu'il a grossièrement interloqué un homme d'une soixantaine d'années, paisible citoyen lambda francophone qui l'avait interpellé on ne peut plus poliment sur la responsabilité de la France dans la situation chaotique en Haïti  :

« Non. Là, là je vais vous dire. Hé ! Écoute-moi. Écoute-moi ! Franchement, ce sont les Haïtiens qui ont tué Haïti, en laissant le narco trafic. Et là ce qu'ils ont fait. Le Premier Ministre était super. Je l'ai défendu, ils l'ont viré. C'est terrible. C'est terrible ! Et moi j' peux pas remplacer. Ils sont complètement cons. Ils auraient jamais dû le sortir. Le Premier Ministre était formidable. »

Oui : « Quelle indignité ! » Sarkozy en dix fois pire.

Parfois une image vaut bien des mots et celle-ci, publiée sur internet, en dit long

 

efface moi

 

Et, ceci d'autant plus qu'il paraît que, pour une fois, c'était à un Emmanuel Macron « au naturel » que nous avions là : sans poudre, ni maquillage, il avait pris la tangente.

Si-si. Une fois « nez » pas coutume, il s'était abstenu de livrer ses sinus-cosinus, à la trigonométrie psychédélique que lui prêtent nombre d'observateurs. C'est ce qui m'a été affirmé par d'éminents spécialistes en la matière qui en détectent les symptômes dans le regard et dans le body-language.

Et je ne vous parle pas ici seulement de Pierre Palmade et Gérard Fauré.

Ah ça, blague à part, le moins que l'on puisse dire est que la fracture est pleinement consommée entre le président de la République et les Français. Les degrés de liberté politique qu'il lui reste sont peu nombreux, son gouvernement devra probablement faire face à une motion de censure qui pourrait le faire tomber et hormis un référendum pour soumettre aux Français un nouveau projet, la dernière carte qu'il lui resterait serait celle de remettre sa démission.

Surtout s'il s'entête à contourner les lois en prononçant un discours politique déguisé en remerciement au sein de Notre-Dame ce 29 novembre 2024 à l'occasion d'une « dernière visite de chantier ». En effet, par le biais d'un communiqué, l'association BonSens.org déclare avoir procédé à une nouvelle mise en demeure par voie d’huissier de monseigneur Ulrich : 

  • d’avoir à demander à Emmanuel Macron de ne prononcer aucun discours public dans l’enceinte de la cathédrale lors de sa dernière visite du chantier prévue le 29 novembre 2024,
  • et de prévoir s’il entend remercier les milliers d’ouvriers et de mécènes qui ont contribué à sa restauration de le faire en les invitant à l’Élysée comme il le fait habituellement, par exemple pour féliciter au nom de la Nation des sportifs ayant remporté des médailles.

Comme quoi le conquistador jupitérien qui se voyait mettre la République « en marche » en faisant usage de la stratégie du « nudge » (3) se retrouve non seulement à faire face au constat qu'il a mis la Nation à l'arrêt avec 1100 milliards de dettes additionnelles, mais en sus, c'est lui qui est « nudgé » en dehors de Notre-Dame.

Tel est « nudgé » qui croyait  « nudger ». (4)  

 

1) notamment pour le puéril « Le monde, c'est moi ! », qu'Emmanuel Macron revendique niaisement pouvoir afficher à chacune de ses prises de parole, alors qu'en réalité il n'a de prise en géopolitique absolument sur rien. Question narcissisme, il a dépassé, et de loin, le pourtant déjà hyper balaise « L'État, c'est moi ! » de Louis XIV. « Le Roi Soleil » qui nonobstant l'éclat que la version officielle de l'Histoire lui prête fort généreusement, a pour ombre à son tableau d'avoir fait la guerre un peu partout en Europe tout son règne durant. Ce fut au prix de plusieurs centaines de milliers de morts en France, et c'est un pays totalement exsangue, économiquement, qu'il a laissé à son décès.

2) « légalement », car c'est par application des lois que les politiciens véreux votent à cet effet-là, que les ultrariches dépouillent le peuple sans risque d'être inquiétés par la justice.

3) la théorie du "nudge" ou du paternalisme libéral est la stratégie qui fait valoir que des suggestions indirectes peuvent, sans forcer, influencer les motivations et inciter à la prise de décision des groupes et des individus, de manière au moins aussi efficace que l'instruction directe, la législation ou l'exécution.

4) en écho au proverbe, tel est pris qui croyait prendre, je me suis permis de faire rentrer le verbe « nudger » temporairement dans la langue française. Une permission dont, j'espère, vous ne me tiendrez pas rigueur.

Auteurs: Xavier Azalbert, France Soir

 

 

 

Le titre en Tête

 

                                     
     Vivre La Liberté     

                                     

 

La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)


 

Archives
Newsletter
Le fil d'Arkébi