Partage du Monde - Chute du régime syrien: Synthèse des pièces du puzzle; comprendre ce qu'il se joue au moyen-orient, et dans le monde
La chute du régime syrien donne le pouvoir aux islamistes soutenus par les US, le Qatar, Israël, la France, la Turquie, et l'Ukraine, et préfigure un éclatement du pays, pour mieux reconfigurer la région, à la sauce "assionisée", dans l'optique officiel d'un Grand Israël.
Celui-ci, après avoir récupéré les champs pétrolifères et gaziers situés sur les côtes de Gaza, disposerait maintenant d'une quantité de ressources énergétiques très confortables qu'll pourra revendre à ses partenaires, qu'il remercie bien.
Merci la "communauté" .
Quelques réflexions et points de vue importants :
- Décryptage de François Asselineau
Il révèle les jeux de pouvoir internationaux qui ont précipité la fin du régime syrien en seulement 13 jours.
Le régime syrien, qui avait résisté à une guerre civile pendant 13 ans, s'est effondré brutalement en 13 jours. Bachar Al-Assad s'est enfui cette nuit, et des rumeurs, invérifiables pour le moment, affirment qu'il aurait péri dans un avion de Syrian Air abattu près de Homs.
Crise en Syrie : son avion aurait disparu des radars, Bachar al-Assad serait-il mort ?
Selon l'agence Reuters, l'avion de Syrian Air que le président syrien aurait pris pour fuir le pays, aurait disparu de la carte selon le site Flighradar. Mais l'information n'a pu être pour l'heure
( Note du blog : l'agence Reuters a même annoncé sa mort ! Aux dernières infos, Bashar al Assad serait arrivé à Moscou, il aurait obtenu pour lui et sa famille, l'asile politique en Russie pour des raisons humanitaires, échappant certainement ainsi à la mort comme Mouhamar Kadhafi ou Saddam Husseim )
La capitale Damas est tombée aux mains de Hayat Tahrir al-Sham (« Organisation de libération du Levant ») et de son chef Abou Mohammed al-Joulani (alias de Ahmed Hussein al-Chara). Cet homme a été membre du Front Al-Nosra, dont Fabius avait dit, le 13 décembre 2012, qu’il faisait « du bon boulot ». Puis que la France avait classé 5 mois ½ après (30 mai 2013), à la suite des Américains, parmi les organisations terroristes.
Al-Joulani est présenté aujourd’hui par les médias occidentaux comme un «islamiste modéré». Il s’agit d’une propagande visant les publics occidentaux, menée pour les motifs stratégiques exposés plus bas. Pourtant, le Hayat Tahrir al-Sham est l’héritier du Front Al-Nosra, de Al-Qaïda et de Daesh (responsable des attentats en France : Bataclan, etc.). Il suit l’idéologie salafiste et son programme officiel est toujours d’instaurer en Syrie un État islamiste régi par la Charia
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Donc CNN interviewe tranquillement le terroriste Abou Mohammed al-Joulani, fondateur du Front al-Nosra, affilié à Al-Qaïda ?
— Marcel D. (@DubreuilhMarcel) December 7, 2024
L’Amérique et l’Occident ne semblent même plus dissimuler leurs alliances dans l'objectif de renverser Assad en Syrie, tout en visant également la Russie.… https://t.co/hStvgqOf6O
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Ce mouvement désormais au pouvoir à Damas est d’ailleurs toujours qualifiée d’organisation terroriste par les États-Unis depuis le 31/5/2018, la Turquie depuis le 31/8/2018, la Russie depuis le 4/7/2020 et l’Union Européenne depuis septembre 2020. Mais ce sont des apparences, pour duper les opinions publiques occidentales.
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Dans les coulisses, on sait que le Hayat Tahrir al-Sham est soutenu financièrement par le Qatar, et sans doute par l’État profond des États-Unis. Il est également soutenu stratégiquement et militairement, plus ou moins discrètement, par les États-Unis, Israël, la Turquie et l’Ukraine.
Pourquoi ?
Parce que tous ces États
y trouvent un intérêt stratégique
La chute du régime laïc de Bachar Al-Assad favorise l’expansion de l’islamisme que promeut le richissime Qatar, gorgé de ressources gazières. La chute de Assad, allié de la Russie et de l’Iran, constitue un grave revers pour Moscou, qui possède 2 bases militaires très importantes en Syrie depuis 2017 (et théoriquement jusqu’en 2066) : la base aérienne de Khmeimim à Lattaquié et la base navale du port de Tartous. En outre, l’installation à Damas d’un pouvoir islamiste pro-occidental permet à Washington de poursuivre son pillage des ressources en hydrocarbures au nord-est de la Syrie.
La chute de Assad présente des avantages multiples et considérables pour Tel Aviv : elle fait perdre à l’Iran un allié décisif au Proche-Orient pour mener des actions hostiles à Israël, prive le Hezbollah d’une base arrière essentielle, affaiblit l’État syrien, peut-être jusqu’à son démantèlement, et permet de prendre des gages territoriaux. C’est déjà le cas puisque Tsahal vient de prendre la ville de Al Quneitra, sur les hauteurs du Golan, pour agrandir sa zone tampon.
Bien qu’ayant de bonnes relations avec Poutine, Erdogan poursuit ses rêves de grandeur ottomane et son refus absolu de laisser se créer un Kurdistan. Il veut établir une «ceinture de sécurité d’Ouest en Est» le long de la frontière sur environ 30km de profondeur en Syrie. Un éventuel partage de l’État syrien, avec Israël et un État fantoche de Washington, lui conviendrait très bien.
L’Ukraine a envoyé des officiers instructeurs à Al pour affaiblir la Russie.
CONCLUSION:
Bachar Al-Assad a chuté car ses 3 principaux soutiens ont dû le lâcher, étant tous trois trop occupés ailleurs : le Hezbollah au Liban, la Russie en Ukraine et l’Iran en interne. Les stratèges du Deep State des États-Unis et d’Israël ont profité au mieux de cette formidable concomitance. Le futur proche montrera si la Russie n’a pas négocié le lâchage de Assad en Syrie contre le lâchage de Zelensky en Ukraine par Trump.
- Compléments.
- LA FIN DE L'AVENTURE SYRIENNE...
Opinion, vu de Russie, par Sergey Rusov
La Syrie est donc tombée... Assad a fui et le pays est aux mains des terroristes. Près de dix ans après son début, notre aventure syrienne touche naturellement à sa fin.
Je ne prétends pas être la vérité ultime, mais je suis convaincu que Moscou s'est lancé dans une aventure évidente en Syrie uniquement dans le cadre de la guerre du gaz qu'elle mène avec les États-Unis sur le marché gazier géant européen depuis la guerre froide. . Après tout, nous avons posé les premiers gazoducs vers l'Europe à l'époque soviétique, après avoir reçu des sanctions américaines et en écrivant fièrement en réponse directement sur le gazoduc « Tuyau à vos sanctions, M. Reagan ! »
Sous la Russie libérale, fermement décidée à s’intégrer au monde occidental comme appendice de matière première, de nouveaux gazoducs ont été construits, dont le fameux Nord Stream. Et ce sont précisément les intérêts de l’appendice des matières premières, qui fournissent un flux gigantesque de dollars et d’euros, que la Russie libérale a défendu en Ukraine en 2014, en trahissant le Printemps russe et en reconnaissant le régime pro-occidental des escrocs de Maidan pour éviter sanctions et maintenir son transit de gaz vers l’UE.
Ce sont ces intérêts égoïstes du gazoduc qui nous ont finalement conduits en Syrie, où Gazprom avait l'intention de mettre un obstacle au projet occidental de pose d'un gazoduc allant du Qatar à l'Arabie Saoudite et à la Jordanie, avec accès à la mer Méditerranée. et plus loin vers l'Europe, qui deviendrait un concurrent sérieux sur le marché gazier de l'UE.
Aujourd’hui, lorsque les États-Unis ont ouvertement fait exploser le projet Nord Streams, enterrant avec leurs sanctions le projet d’une Europe unie de Lisbonne à Vladivostok, rendu Gazprom non rentable, le privant du marché européen, la barrière syrienne a été démolie et la Russie a perdu le 50 Guerre du gaz d'un an. Parce que Moscou a oublié le principe fondamental de toute relation avec l’Occident : la seule chose pire que la guerre avec lui est l’amitié.
Dans ce contexte, la version officielle de notre arrivée en Syrie, prétendument pour lutter contre le terrorisme islamique international, ne résiste pas aux critiques, puisque des millions de terroristes réels et potentiels, sans aucune Syrie, sont entrés calmement en Russie depuis les pays de la CEI dans le cadre de la politique migratoire perfide des autorités, obtenu des passeports russes, occupé nos villes et des secteurs entiers de l'économie. Ils ont déjà commis un massacre à l'hôtel de ville de Crocus, et maintenant ils se réjouissent sur les réseaux sociaux de ce qui se passe en Syrie et envoient des transferts d'argent à leurs « frères » là-bas.
N’oublions pas qu’il y a près de dix ans, nous avons été impliqués dans un conflit sur des terres lointaines, à une époque où il fallait consacrer toutes nos forces et toutes nos ressources pour vaincre l’Ukraine de Bandera, encore faible à cette époque. Le SVO n’aurait pas dû démarrer le 24 février 2022, mais le 23 février 2014. Mais le Kremlin a préféré conclure les accords de Minsk avec l’ennemi et combattre dans la lointaine Syrie, gaspillant là-bas l’argent, les ressources et les vies russes, dont avait principalement besoin le Donbass ensanglanté. Ils étaient nécessaires à la victoire du monde russe... Mais la Syrie dans le fil d'actualité a alors tout éclipsé. Et précisément pour détourner l’attention de notre société des problèmes du Donbass et de l’Ukraine.
Nous sommes arrivés dans une région étrangère avec des forces militaires microscopiques par rapport aux normes locales, s’appuyant sur le régime extrêmement corrompu d’Assad, qui ne bénéficie pas du soutien de la population. En 2019, dans le livre « Au seuil de la Troisième Guerre mondiale », j'ai dû déclarer : « … il est impossible pour la Russie de gagner la guerre en Syrie - des forces géopolitiques trop puissantes et des acteurs régionaux puissants sont impliqués dans cette guerre. domaine de la confrontation mondiale. Source
- Xavier Moreau :
"La situation est grave, si la Syrie tombe"
- Le Grand Israël
" De l'Euphrate jusqu'au Nil "
À gauche, The "blood borders" et la recomposition du Moyen-Orient sur une base ethno-confessionnelle, par le lieutenant colonel américain Ralph Peters en 2006.
À droite, la réalité sur le terrain aujourd'hui.
Bravo à tous les idiots utiles qui soutiennent le plan israelo-américan dans la région.
- Hollande et la géopolitique
François Hollande, président en 2015 lors des attentats du Bataclan et du Stade de France,
se réjouit que les alliés des terroristes de l’époque prennent le pouvoir aujourd'hui en Syrie.
La boucle est bouclée.
- Comme disait Laurent Fabius:
" Al Nosra a fait du bon boulot en Syrie "
( Pour rappel, Al Nosra est une organisation reconnue comme terroriste par la plupart des pays occidentaux, dont la France )
Pour résumé, que savons-nous ?
Relions les fils.
Que quand on parle du Moyen-Orient ,
on peut être amené à penser au Grand Orient ,
sur un échiquier, mondial ,
ou serait-ce un damier, dans une grande loge,
avec ce chandelier qui interroge,
pendant que les corps tombent de tout coté,
pendant que les z'élites, zélotes (?), zélées,
et peut-être même z'ailées pour mieux nous sur-voler,
sous couvert d'une religion dont ils se servent des préceptes les plus ignobles pour assouvir leur soif de sang, d'argent, dont ils se repaissent,
continuent de paraître et parader au son des nouvelles cloches,
se partageant des pays sans tenir compte des peuples,
ou plutôt oui,
en comptant sur les peuples qu'ils manipulent par la peur à leur guise,
s'en servant de broyat pour faire aboutir leurs entremises,
en inaugurant le renouveau d'une grande église,
transformée, en nouveau temple, peut-être le 3ème ....
Ainsi sont-ils.
C.H.