EDITO SATIRIQUE : le virus de la veste magique /+/ sondage dans la rue dans le fiel bourgeois des macronneux
La brigittologie, un doute qui contamine le monde
Dans le village fictif de Couture-sur-Rhin, une veste éblouit la vitrine de la mairie, mais fracture les habitants. Les « manchots » y voient un gilet épuré, tissé par Mamie Fil – une pièce sans complications. Les « manchards » détectent des manches secrètes, cousues par un tailleur mystère, peut-être Jean-Michel Fil, disparu depuis les années 70. Ils scrutent les ourlets, traquent des fils et crient : « Cette veste est une façade ! » Ce débat amusant reflète une énigme : la brigittologie, une théorie qui, tel un virus, se propage de la France au monde entier. Derrière ces apparences, quelles vérités cette histoire masquent-elles, et pourquoi le doute devient-il une pandémie ?
La covid-19 avait un narratif mouvant, initialement attribué à une zoonose, le SARS-CoV-2 a vu son narratif glisser vers un possible accident de laboratoire. À Couture-sur-Rhin comme ailleurs, les « manchards » ont semé le virus du soupçon, obligeant le monde à regarder sous les coutures car la science peut cacher des plis.
Brigittologie : Une contagion mondiale
À Couture-sur-Rhin, la veste s’appelle Brigitte Macron, et les « manchards » sont les brigittologues. Ils doutent de son identité (née Trogneux, 1953, professeure), s’appuyant sur un dossier de 406 pages et le livre « Devenir Brigitte » de Xavier Poussard. En France, Poussard, Natacha Rey et Amandine Roy (condamnées pour diffamation en 2024, appel en cours) mènent le doute. Ils pointent l’absence de photos de Brigitte jeune, l’ombre de Jean-Michel Trogneux, et usent d’analyses (visages, voix) que les manchots préfèrent ignorer ! Les manchots, eux, défendent une biographie lisse, validée sans vérification approfondie.
Le virus s’étend loin. Aux États-Unis, Candace Owens, Tucker Carlson (« raisons de douter », 2025) et Joe Rogan (« anguille sous roche ») se font « brigittologues ». De Sydney à Toronto, X murmure : « Que cache la France ? » La « brigittologie » est mondiale.
En France, la défiance l’alimente. Un sondage France-Soir de janvier 2025 montre que 78 % des Français dénoncent des politiques corrompus et 43 % croient aux récits alternatifs. Sur X, 40 % – 25 millions – auraient croisé ces thèses : une pandémie ! L’âge de Brigitte face à Emmanuel (24 ans, 1953-1977) pose question : 39-17, 39-14, ou 45-14 ? Des plis que les « manchots » balaient, mais que les « manchards » brandissent.
Phases de la vérité : un virus mutant
Toute idée marginale, comme la « brigittologie » ou l’origine du Covid, suit un chemin tortueux vers la vérité – ou l’oubli. La première phase est le rejet : les « brigittologues », comme les tenants du labo en 2020, sont ignorés, moqués, taxés de délire. La seconde est la rumeur : des fils apparaissent (séquences génétiques, âges fluctuants), et le murmure grossit, porté par des voix influentes comme Owens ou Montagnier. La troisième est la confrontation : les institutions ripostent (censure, tribunaux), mais le doute persiste, car la défiance est plus forte que les démentis. La quatrième, rare, est la révélation : une preuve irréfutable (un document, un témoin) change la donne, comme les rapports au Sénat pour le Covid.
La « brigittologie » en est à la deuxième phase, flirtant avec la troisième. Sans « bouton en or », elle risque de s’éteindre – ou de muter encore, comme un virus insaisissable.
Cogito ergo sum ou le doute comme contagion
La « brigittologie » infecte par le doute, et ce doute rappelle René Descartes : « Cogito ergo sum » – « Je pense, donc je suis. » Descartes doutait de tout pour trouver une vérité certaine : son existence.
Les « brigittologues », eux, doutent de la façade officielle – une biographie trop parfaite. Leur cogito pourrait être : « Je doute de Brigitte, donc je cherche. »
Mais là où Descartes bâtissait une méthode rationnelle, la « brigittologie » peut être perçue comme patinant dans la spéculation, tout du moins c’est ce que les « machots » tentent de faire croire. Les enquêtes de Poussard, les dossiers de Pressibus empilent des photos, des traces, mais les preuves solides, comme un acte falsifié ou un témoin crédible, restent aux abonnés absents. Pourtant, il suffirait d’un test ADN pour lever le doute. Cependant, comme dans l’affaire Kohler, il semblerait que les magistrats qui ont les moyens de lancer une investigation pour lever le doute ne souhaitent pas s’y frotter.
Le doute est une étincelle, mais sans carburant, il s’épuise. Cependant, ce sont bien les « manchots » qui alimentent le doute !
Ce parallèle révèle une fracture. Le doute a fissuré le récit du Covid, forçant la science à se justifier avec des données (fuites NIH, rapports FBI). La « brigittologie », faute de preuve irréfutable, reste un cogito crédible, mais fragile. Pourtant, sa contagion – 43 % de Français ouverts aux récits alternatifs, des millions intrigués à l’étranger – trahit une crise plus profonde : la défiance envers les institutions et les élites. Quand Rogan, Carlson ou Owens s’emparent de la veste, ils amplifient un virus que Paris ne peut étouffer.
Une « Organisation mondiale contre la « brigittologie » vaccine par la censure : condamnations (2024, 8 000 €), déréférencements, étiquettes (« fake news »). Mais, les Français rejettent ce remède. La transparence, un test adn ou la présence de Brigitte à côté de Jean-Michel apaiseraient. Pour calmer la contagion, les « manchots » choisissent le déni et le silence, les « manchards » s’entêtent et le virus prospère. Et les « brigittologues » se demandent : quand le Larousse entrera-t-il la définition suivantE en son sein ?
BRIGITTOLOGIE, n.f. (de Brigitte, prénom, et -logie, du gr. logos, discours)
Théorie spéculative née en France au début des années 2020, doutant de l’identité officielle de Brigitte Macron, en s’appuyant sur des recherches généalogiques et des absences d’archives. Popularisée par des publications comme « Devenir Brigitte » de Xavier Poussard (2025), elle a gagné une audience mondiale via des figures comme Candace Owens, Tucker Carlson et Joe Rogan. Alimentée par la défiance envers les institutions, elle suscite débats et censure. Par ext., phénomène culturel symbolisant le doute face aux récits officiels. (V. complotisme, défiance.)
Comme « gilet jaune », il capte un moment. Un scandale l’ancrerait ; sinon, il s’effacera.
Ceux qui crient « conspi » pour tout recoudre amusent. Leurs étiquettes – « complotiste », « délire » – veulent museler les manchards. Le Covid aussi fut étiqueté avant de craquer. Plutôt qu’argumenter, ils censurent. Pendant qu’ils agitent des pancartes, la brigittologie rit et court.
Jadis, la légende dit que Jeanne, déguisée en homme, devint papesse, jusqu’à ce qu’un trône percé révèle son secret. Un Cardinal fut chargé de constater ses attributs, déclamant en latin : « Duos habet et bene pendentes ! » qui veut dire : « elles sont deux et bien pendantes ! » C'est pour cette raison que les botanistes ont nommé les figues comme les pruneaux « Couilles du Pape ». Les « manchards » se demandent : Brigitte aurait-elle besoin d’un tel siège pour clore le débat ?
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Que cache cette veste ?
À Couture-sur-Rhin, la veste scintille, « manchots » s’épuisent et « manchards » persistent. De Poussard à Rogan, la brigittologie contamine, virus de la défiance. Sans preuve, c’est une fièvre sans diagnostic. La vérité, pas la censure, recoudrait les plis. Que cache cette histoire ?
Quand 80 % des Français doutent du pouvoir, le virus n’a pas fini de courir. Le Petit Robert et le Littré attendent.
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Le fief bourgeois de Macron rejette en bloc la rumeur
Dans le quartier des Galeries Lafayette, cœur battant du macronisme urbain, la rumeur selon laquelle Brigitte Macron serait née homme ne passe pas. Interrogées dans cet environnement très codifié, les femmes issues de la bourgeoisie blanche, souvent baby-boomers, refusent catégoriquement d’y croire. Pour elles, cette théorie est une attaque grotesque, indigne et même obscène. Leur rejet n’est pas neutre : il est émotionnel, culturel et politique. Il traduit une fidélité à des codes de représentation sociale que Brigitte Macron incarne à la perfection.
Ces femmes ne défendent pas seulement une personne, elles défendent un modèle de distinction. La posture, l’élégance, les choix vestimentaires, la diction : tout chez l’épouse du président leur parle, leur ressemble. À travers Brigitte Macron, elles retrouvent un idéal féminin façonné par les codes de la classe dominante : raffinement, discrétion, prestance. Ce n’est donc pas simplement une croyance, c’est un refus de dissonance cognitive. Remettre en question le genre de Brigitte Macron, ce serait ébranler une architecture mentale construite sur l’apparence et la légitimité sociale.
Une femme de cette génération va même jusqu’à dire face caméra : « J’aimerais lui ressembler. » Ce désir de ressemblance est révélateur. Il exprime un attachement identitaire profond à une figure perçue comme exemplaire. La rumeur, elle, est perçue comme un affront venu d’en bas, une attaque conspirationniste sans fondement, portée par une plèbe haineuse et inculte. On assiste là à un réflexe de classe, doublé d’un instinct de conservation : Brigitte Macron ne peut pas être un homme, car elle est une des leurs.
L’intuition populaire affirme une vérité contraire
Chez les femmes employées, souvent issues des classes populaires, la certitude est à l’opposé. Ces femmes, qui travaillent dans les commerces du quartier ou viennent de la banlieue parisienne, sont persuadées que Brigitte Macron n’est pas une femme. Il ne s’agit pas d’un soupçon diffus ou d’un doute méthodique, mais d’une affirmation brutale, immédiate, sans nuance. La rumeur devient ici une vérité évidente, presque physique. Le corps ne ment pas, disent-elles. Les gestes, la voix, la manière de marcher ou de s’habiller sont pour elles autant de signes révélateurs d’un mensonge d’État.
Leur jugement repose sur une lecture intuitive du réel, à l’opposé de la rationalisation bourgeoise. Ces femmes ne croient pas aux institutions, elles ne font pas confiance aux médias, et elles se méfient instinctivement de tout ce qui émane du pouvoir. Dans ce climat de défiance généralisée, la figure de Brigitte Macron cristallise une révolte symbolique. Dire qu’elle est un homme devient une manière de dire que tout est faux, que tout est mascarade. C’est une insurrection du ressenti contre la narration officielle.
Ce n’est pas la théorie en elle-même qui importe, mais ce qu’elle révèle : une rupture totale de légitimité. Quand ces femmes disent « on voit bien que ce n’est pas une femme », elles affirment quelque chose de plus profond : une fracture entre le monde qu’elles vivent et celui qu’on leur impose. La féminité imposée d’en haut, standardisée, scénarisée, leur est étrangère. Leur féminité, au contraire, est vécue, charnelle, ancrée dans un quotidien sans filtre. Pour elles, Brigitte Macron est une construction, pas une femme réelle.
Une guerre des perceptions au cœur de la capitale
Cette confrontation frontale entre deux visions de Brigitte Macron illustre une fracture sociale, mais aussi une guerre des perceptions. Dans une même ville, à quelques mètres d’écart, deux mondes s’opposent. D’un côté, l’ordre bourgeois, avec ses certitudes, son respect des apparences, son culte du contrôle. De l’autre, la parole populaire, directe, parfois brutale, mais enracinée dans une expérience vécue. Ces deux univers ne se croisent plus. Ils ne se parlent plus. Ils ne se comprennent plus.
Ce que la rumeur sur Brigitte Macron révèle, ce n’est pas un simple fait divers, c’est un choc anthropologique. Les élites croient encore pouvoir imposer leur vision de la réalité. Mais la population, elle, a basculé dans un monde parallèle où les vérités officielles sont systématiquement suspectes. La rumeur devient alors un langage de résistance, une manière de reprendre le contrôle sur un récit confisqué. C’est moins une croyance qu’un acte politique : ne pas croire ce qu’on vous dit, c’est déjà résister.
Enfin, cette affaire confirme que la capitale n’est plus unie. Même au centre de Paris, même dans un quartier prestigieux, le clivage identitaire est total. Les classes sociales ne coexistent plus, elles s’observent à distance, avec hostilité. Le genre de Brigitte Macron devient le prétexte à une guerre de vision du monde : d’un côté ceux qui imposent, de l’autre ceux qui subissent. Et dans ce conflit, la vérité devient une arme, et chacun choisit la sienne.
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Que pensent les Parisiens de l'affaire Brigitte Macron ? | Géopolitique Profonde
Brigitte Macron transgenre ? Retour sur la rumeur persistante et les réactions qu'elle suscite dans une France plus divisée que jamais.
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