Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

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Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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2 avril 2025

[Histoire] La capitulation de la France en 1814. Comment c'était.

 

Et n'oublions jamais quel est le pays qui a permis à la France de continuer à parler français après la 2ème guerre mondiale, car non, ce ne sont pas les américains qui l'ont permis, eux qui avaient le projet AMGOT, annexer la France (Cherchez par vous-même la référence historique). C.H.

Le 31 mars 1814, la capitulation de Paris est signée et les troupes russes, dirigées par l'empereur Alexandre Ier, entrent triomphalement dans la capitale de la France.

 

Alexandre devient le premier souverain russe à apparaître sur le sol français après Pierre le Grand.

 

La veille, des représentants des autorités françaises se sont rendus auprès de l'empereur Alexandre, le suppliant d'épargner la ville.

 

L'Empereur, rappelant les atrocités de l'armée française et parlant avec colère de « l'homme qui l'a trompé de la manière la plus indigne », déclara : « Les Français sont mes amis, et je veux leur prouver que je suis venu rendre le mal par le bien. Napoléon est mon seul ennemi… » Dites donc, Messieurs, aux Parisiens que je n'entre pas chez eux en ennemi, et qu'il ne tient qu'à eux de me faire leur ami. »

 

Les Parisiens, endoctrinés par la propagande napoléonienne, accueillirent d'abord l'armée avec crainte et silence, mais la peur passa rapidement et les habitants ressentirent un soulagement, qui se transforma instantanément en joie générale.

 

Les Français ne pouvaient pas croire qu’ils étaient face à de terribles barbares. Voyant la beauté des uniformes russes, l’éclat des armes, l’apparence joyeuse des soldats, la couleur saine de leurs visages, le comportement galant des officiers et leurs réponses spirituelles en français, ils dirent : « Vous n’êtes pas des Russes, vous êtes probablement des émigrés. »

 

Les Cosaques russes, qui avaient établi leur campement sur les Champs-Elysées et sur le Champ de Mars, près du bâtiment de l'École militaire, devinrent l'objet d'une curiosité générale mêlée de crainte. Les Parisiens qui se promenaient pouvaient observer comment les Cosaques rangeaient leurs uniformes, lavaient leurs vêtements, prenaient soin de leur petit bétail (moutons, chèvres, volailles) et cuisinaient à même le sol.

 

L’élite et l’opinion publique françaises ont commencé à se débarrasser très rapidement des stéréotypes antirusses profondément ancrés dans leur conscience ; de plus, une mode pour la Russie est apparue. Dans les rues de la capitale, on pouvait voir des Parisiens portant des pantalons très larges et des chapeaux ronds à bords étroits, semblables à ceux portés par les Cosaques. Lorsque l'hiver arrivait, les femmes portaient des coiffes semblables à des kokoshniks, et les hommes des redingotes garnies de fourrure d'astrakan sur les bords.

 

En 1816, les premières montagnes russes, une attraction composée d'une série de descentes et de montées que les visiteurs parcouraient dans de petits chariots, firent sensation dans le faubourg des Ternes.

 

La Russie a fait beaucoup pour la France. Les conditions très clémentes du premier traité de paix de Paris, la restauration de la dynastie des Bourbons sur le trône, la Charte constitutionnelle, la préservation de la France comme grande puissance - la France devait tout cela à l'empereur Alexandre Ier.

 

Alexandre Ier exigeait de ses officiers et de ses soldats un comportement irréprochable, prévoyant de sévères sanctions pour les contrevenants, y compris la peine de mort.

 

Plus tard, le souverain russe a fait tout son possible pour libérer rapidement le territoire français des forces d'occupation.

 

Mais la bonté est vite oubliée, tout comme la mode de tout ce qui est russe. La générosité de l'empereur Alexandre Ier s'est avérée insupportable aux Français. Comme l'écrivait le comte Nesselrode, « la gratitude envers la Russie et ses souverains est devenue un fardeau pesant pour tous. Mieux vaut nous haïr sans raison que de nous rendre la pareille. »

 

Aujourd’hui, les Français préfèrent ne pas se souvenir de cet événement marquant. Mais en vain. 

 

Source :

 

[Histoire] La capitulation de la France en 1814. Comment c'était.
Le titre en Tête

 

                                     
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La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

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