Le programme EVARS, c’est l’éducation sexuelle obligatoire dès 4 ans. /+/
Le programme EVARS prévoit d’enseigner la sexualité, le consentement et la déconstruction des stéréotypes de genre dès la maternelle, sans accord parental. Christelle Comet, vice-présidente de l’association Mamans Louves, alerte sur les risques et dérives de cette réforme imposée aux familles.
Dans cet entretien diffusé sur Radio 22 – Là où les faits parlent d’eux-mêmes, Marcel D. accueille Christelle Comet, vice-présidente de l’association Mamans Louves, un mouvement créé en novembre 2021 qui place les enfants au cœur de ses préoccupations. Forte de plus de 10 000 adhérents, cette association s’engage à protéger les familles face aux dérives éducatives et sociétales.
Au centre des discussions : le nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS), mis en place dès la rentrée 2025 dans les établissements scolaires publics et privés, de la maternelle au lycée. Ce programme, qui prévoit trois séances annuelles obligatoires, sans prévenir les parents. Christelle Comet décrypte avec précision les enjeux et les risques de cette initiative, notamment l’introduction précoce de notions comme le consentement dès 4 ans, la déconstruction des stéréotypes de genre ou encore les questions de sexualité abordées à différents âges.
« Expliquer le consentement à un enfant, ça veut dire lui apprendre à dire oui ou dire non. Or, sur le registre de la sexualité, il n’y a pas de consentement. La réponse doit être toujours le non. »
Christelle Comet alerte sur l’absence de garde-fous éthiques, le manque de formation des intervenants et les dérives idéologiques potentielles, tout en proposant des solutions concrètes pour préserver l’épanouissement des enfants.
« Expliquer à un enfant que être un homme ou une femme est une construction sociale et qu’il n’y a pas de réalité biologique, c’est une hérésie. L’école a un devoir fondamental de neutralité qui ne peut laisser place à autre chose que l’instruction par des savoirs académiques basés sur de la science. », rappelle la vice-présidente de l’association Mamans Louves.
"La maitresse nous a dit que si on doit se toucher on doit aller dans une autre pièce sans les parents".
— Yohan Pawer (@YohanPawerF) March 31, 2025
Voilà ce qu'on apprend à des gamins de 7 ans ! Les enfants sont en danger. pic.twitter.com/XhEDGxOyiF