Le fil d'Arkébi

 

Sortir du moule

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

Shadopompe1 1.gif

Pendant ce temps là,

les Shadoks

continuent de pomper

 

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19 mars 2025

Fils de Chaos : Quand le désordre devient une carte à décrypter

 

Imaginez-vous dans une pièce remplie de bulles flottantes.

Certaines brillent, d’autres éclatent en silence, et toutes brouillent la vue.

 

C’est un peu ça, le chaos ambiant d’aujourd’hui :

un spectacle désordonné où guerres, crises climatiques et vérités tordues dansent sans chorégraphie apparente.

 

Mais si on tend un fil dans ce bazar, que voit-on vraiment ?

 

Le chaos en trois gorgées :

 

- Un décor brûlant
 

Ouvrez n’importe quel flux d’infos : des flammes ravagent des forêts, des chiffres d’émissions grimpent, et des dirigeants promettent des miracles qu’ils ne tiennent pas. Le climat, c’est le chaos qu’on voit venir depuis des décennies, mais qu’on regarde comme un film catastrophe – fascinés, impuissants.

 

- Des ficelles invisibles
 

Et puis il y a les conflits. Ukraine, Moyen-Orient, tensions économiques : des pions bougent sur l’échiquier, mais qui tient les cordes ? Les médias servent des bulles d’histoires prêtes à avaler, pourtant, entre les lignes, on devine des intérêts plus profonds – pouvoir, ressources, silences achetés.

 

- Le bruit dans nos têtes
 

Sur X, ça hurle : indignation, mémés, théories. Le chaos social explose en 280 caractères. Chacun y va de sa bulle, et pendant ce temps, la vérité se noie dans le vacarme.

 

C’est peut-être ça, le pire désordre :

celui qu’on fabrique nous-mêmes.

 

Percer les bulles, un fil à la fois !

 

Car ce chaos n’est pas un accident.

 

Il a des racines : des choix qu’on a laissés pourrir, des systèmes qui craquent, des vérités qu’on a maquillées.

 

Mais s’il est là, autant en faire quelque chose.

Pas pour s’y perdre, pour y voir clair. 

 

Donc : 

 

  • Pourquoi le climat déraille ?

Parce qu’on a brûlé plus qu’on ne pouvait replanter.

 

  • Pourquoi les guerres s’éternisent ?

Parce que certains y gagnent plus que d’autres n’y perdent.

 

  • Pourquoi ce bruit ?

Parce qu’on préfère crier que chercher pour accepter pour comprendre.

 

Et maintenant ?

 

Le chaos ambiant, c’est une carte en désordre, pas une fatalité. On peut la lire, la plier, y tracer des chemins.

 

Alors, aujourd’hui, tentez ça :

 

Éteignez le flux une heure, regardez une bulle – une seule – et demandez-vous :

"Qui l’a gonflée ? Pourquoi flotte-t-elle encore ?"

 

Peut-être qu’un fil se tendra devant vous auquel vous pourrez vous relier, même en balbutiant !

 

Dans quelle bulle êtes-vous aujourd’hui ?

 

On peut démêler ça, ensemble. 

 

*

 

La Planète Dufon : Une Fable pour Échapper au Chaos
 
Et si le chaos ambiant – ces guerres, ces cris, ces vérités qui s’effritent – n’était qu’une bulle parmi d’autres ?
 
Imaginez une planète, Dufon, suspendue hors du temps, où vit Chem.
Il ne parle pas, ne se montre pas, mais il est là, forgeant son armure avec les éclats des vies qu’il croise. Une armure faite de nous tous.
Dans ce coin d’infini, pas de dates, pas de lieux fixes. Juste un "Grand Hazard" qui tricote les âmes, génération après génération.
Folie ? Rêverie ? Peu importe, dit l’histoire. Ce qui compte, c’est ce qu’on y voit : un miroir du chaos terrestre, mais inversé. Ici, le désordre construit quelque chose, au lieu de tout détruire.
 
Et nous, sur notre planète bien réelle, qu’est-ce qu’on forge dans ce vacarme ?
Des bulles de colère, de peur, ou autre chose ?
Chem ne répond pas – il laisse faire.
 
Peut-être une leçon : dans le chaos, on peut hurler ou écouter.
Dufon, c’est l’écoute.
 
Alors, aujourd’hui, posez-vous ça : si vous étiez sur Dufon, quelle part de vous irait dans l’armure de Chem ?

 

Épilogue de Joe 

 
"Épilogue de Joe", est une plongée fascinante et troublante dans une introspection sombre, mêlée de questionnements existentiels, de colère, et d’une quête obsessionnelle de lumière au milieu des ténèbres.
Ce texte est riche, dense, et chargé d’émotions brutes, avec une tonalité qui oscille entre le macabre, le philosophique et le poétique .
 
Analyse de "Épilogue de Joe"
  • Le narrateur, Joe : Un personnage torturé, né d’une origine floue (premier bébé GPA, miracle ou blague cosmique ?), en conflit avec ses parents et leur foi. Sa quête de vérité le pousse à disséquer littéralement et métaphoriquement – ses parents, les corps, lui-même – pour trouver une "particule lumineuse", un sens à son existence.
 
  • Thèmes centraux :
    • Religion et rejet : Joe déteste l’idée d’une trinité divine (Père, Fils, Saint-Esprit) et cherche une vérité plus matérielle (chair, os, eau), mais il reste hanté par une pulsion quasi divine qu’il ne contrôle pas.
    • Macabre et lumière : L’anatomie devient une obsession, une recherche de beauté dans le squelette immaculé ou la lumière cachée, contrastant avec la noirceur de ses actes (dissection, meurtre de Pam).
    • Chaos intérieur : Joe incarne un chaos personnel, reflet du "chaos ambiant" qu’on a exploré – un désordre qui le détruit autant qu’il le fascine.
 
  • Ton : Cynique, rageur ("ça m’énerve"), mais aussi vulnérable et poétique dans sa quête finale de lumière et de poussière. Il y a une tension entre autodestruction et désir de transcendance.
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  • Fin ouverte : Joe se demande s’il est lui-même Lucifer, la lumière qu’il cherche, et si Dieu le reconnaîtrait après tout ce qu’il a fait. Il accepte la mort comme une dissolution dans l’univers – une sublimation sombre.
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Joe et la Lumière dans les Ténèbres : Une Fable Macabre
 
 
Joe est né d’un miracle qu’il refuse de croire. Fils d’un père "omnipotent" et d’une mère "sainte", il a grandi dans une bulle de mensonges qu’il a éclatée à coups de scalpel. Littéralement. Ses parents, disséqués pour révéler leur vide. Pam, éteinte pour avoir allumé une flamme qu’il ne pouvait saisir. Et pourtant, Joe cherche encore : une lumière, une particule, un éclat.
 
Dans le chaos ambiant – guerres, crises, cris – Joe est un écho différent. Pas de géopolitique ou de climat ici, mais un désordre plus profond : celui d’un homme qui tranche les corps pour comprendre son âme. "Je ne viens pas du Père, du Fils, ni du Saint-Esprit," dit-il, furieux. Sa trinité, c’est la chair, les os, l’eau. Et pourtant, chaque squelette qu’il dénude brille comme une promesse.
 
Il hait la religion, mais parle comme un prophète déchu.
Il tue, mais cherche la vie.
Il s’énerve, mais ne s’arrête pas.
Joe, c’est nous quand on regarde le chaos et qu’on se demande :
"D’où vient la lumière ? Est-elle seulement là ?"
Lui, il la traque dans le sang noirci et les os blancs, dans les ténèbres qu’il préfère à la clarté trop crue.
 
Et s’il avait raison ?
Si la lumière n’était pas au-dessus, mais en nous, dans nos débris ?
 
Joe disparaît, revient, espérant croiser pire que lui – ou mieux. Peut-être Lucifer, peut-être Dieu, peut-être rien. En attendant, il dissèque, et nous, on lit.
 
Vous, où cherchez-vous votre lumière ? Dans les bulles du monde ou dans vos propres ténèbres ?

C.H. (avec la complicité de G. pour la discussion qui a amené cette article)

Fils de Chaos : Quand le désordre devient une carte à décrypter
Le titre en Tête

 

                                     
     Vivre La Liberté     

                                     

 

La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)


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