Fils de Chaos : Quand le désordre devient une carte à décrypter
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Imaginez-vous dans une pièce remplie de bulles flottantes.
Certaines brillent, d’autres éclatent en silence, et toutes brouillent la vue.
C’est un peu ça, le chaos ambiant d’aujourd’hui :
un spectacle désordonné où guerres, crises climatiques et vérités tordues dansent sans chorégraphie apparente.
Mais si on tend un fil dans ce bazar, que voit-on vraiment ?
Le chaos en trois gorgées :
- Un décor brûlant
Ouvrez n’importe quel flux d’infos : des flammes ravagent des forêts, des chiffres d’émissions grimpent, et des dirigeants promettent des miracles qu’ils ne tiennent pas. Le climat, c’est le chaos qu’on voit venir depuis des décennies, mais qu’on regarde comme un film catastrophe – fascinés, impuissants.
- Des ficelles invisibles
Et puis il y a les conflits. Ukraine, Moyen-Orient, tensions économiques : des pions bougent sur l’échiquier, mais qui tient les cordes ? Les médias servent des bulles d’histoires prêtes à avaler, pourtant, entre les lignes, on devine des intérêts plus profonds – pouvoir, ressources, silences achetés.
- Le bruit dans nos têtes
Sur X, ça hurle : indignation, mémés, théories. Le chaos social explose en 280 caractères. Chacun y va de sa bulle, et pendant ce temps, la vérité se noie dans le vacarme.
C’est peut-être ça, le pire désordre :
celui qu’on fabrique nous-mêmes.
Percer les bulles, un fil à la fois !
Car ce chaos n’est pas un accident.
Il a des racines : des choix qu’on a laissés pourrir, des systèmes qui craquent, des vérités qu’on a maquillées.
Mais s’il est là, autant en faire quelque chose.
Pas pour s’y perdre, pour y voir clair.
Donc :
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Pourquoi le climat déraille ?
Parce qu’on a brûlé plus qu’on ne pouvait replanter.
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Pourquoi les guerres s’éternisent ?
Parce que certains y gagnent plus que d’autres n’y perdent.
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Pourquoi ce bruit ?
Parce qu’on préfère crier que chercher pour accepter pour comprendre.
Et maintenant ?
Le chaos ambiant, c’est une carte en désordre, pas une fatalité. On peut la lire, la plier, y tracer des chemins.
Alors, aujourd’hui, tentez ça :
Éteignez le flux une heure, regardez une bulle – une seule – et demandez-vous :
"Qui l’a gonflée ? Pourquoi flotte-t-elle encore ?"
Peut-être qu’un fil se tendra devant vous auquel vous pourrez vous relier, même en balbutiant !
Dans quelle bulle êtes-vous aujourd’hui ?
On peut démêler ça, ensemble.
*
Épilogue de Joe
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Le narrateur, Joe : Un personnage torturé, né d’une origine floue (premier bébé GPA, miracle ou blague cosmique ?), en conflit avec ses parents et leur foi. Sa quête de vérité le pousse à disséquer littéralement et métaphoriquement – ses parents, les corps, lui-même – pour trouver une "particule lumineuse", un sens à son existence.
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Thèmes centraux :
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Religion et rejet : Joe déteste l’idée d’une trinité divine (Père, Fils, Saint-Esprit) et cherche une vérité plus matérielle (chair, os, eau), mais il reste hanté par une pulsion quasi divine qu’il ne contrôle pas.
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Macabre et lumière : L’anatomie devient une obsession, une recherche de beauté dans le squelette immaculé ou la lumière cachée, contrastant avec la noirceur de ses actes (dissection, meurtre de Pam).
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Chaos intérieur : Joe incarne un chaos personnel, reflet du "chaos ambiant" qu’on a exploré – un désordre qui le détruit autant qu’il le fascine.
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Ton : Cynique, rageur ("ça m’énerve"), mais aussi vulnérable et poétique dans sa quête finale de lumière et de poussière. Il y a une tension entre autodestruction et désir de transcendance.
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Fin ouverte : Joe se demande s’il est lui-même Lucifer, la lumière qu’il cherche, et si Dieu le reconnaîtrait après tout ce qu’il a fait. Il accepte la mort comme une dissolution dans l’univers – une sublimation sombre.
C.H. (avec la complicité de G. pour la discussion qui a amené cette article)