Arrêtez les paiements sans contact avec votre téléphone ! Pour protéger les habitants, la Suède encourage l’utilisation des espèces /+/
Étrangement, l'argent liquide, en espèces, coule moins vite dans les mains qu'un paiement en carte bancaire, et c'est prouvé ! Vous arriverez plus facilement à gérer votre budget si vous voyez ce que vous pouvez dépenser en espèces sonnantes et trébuchantes, vous serez plus responsable et serez moins tenté par un paiement facile, virtuel, avec votre carte !
Autre raison de continuer à payer en liquide chez votre commerçant de quartier, ou ailleurs: il encaissera la totalité de votre paiement, alors qu'il devra payer un pourcentage à sa banque si vous payer en carte !
Il s'agit donc, là aussi, de préserver des boutiques et commerces, qui sur une année multiplient les transactions par carte et ainsi les frais pompés ! Alors pourquoi, même pour acheter ne serait-ce qu'une baguette de pain, ou payer un café dans un bar, en paiement sans contact, donneriez-vous une partie de cette baguette à votre banquier puisque le commerçant sera obligé de lui reverser un pourcentage sur votre paiement ? Vous ne payez pas déjà assez de frais bancaires pour vouloir encore engraisser les voleurs officiels ? Alors que ce soit sans contact, ou même avec, restez souverain avec les paiements de vos achats et privilégiez les espèces ! C.H.
La France pourrait s'inspirer d'un pays européen qui, plutôt que d'encourager le paiement sans contact, veut le limiter.
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Depuis quelques années, le paiement sans contact s’est imposé dans nos pratiques commerciales. Il n’est plus nécessaire de taper son code confidentiel pour réaliser des achats. Nous pouvons effectivement payer avec notre carte bancaire (dans la limite de 50 euros) ou notre téléphone en l’approchant simplement d’un lecteur TPE.
Alors que cette pratique continue de se développer, la Suède, pionnière dans la digitalisation des paiements, prend une position radicale en renforçant l’utilisation de l’argent liquide. Cette approche peut surprendre, puisqu’elle s’écarte des tendances actuelles.
En effet, les consommateurs utilisent de moins en moins les billets, les pièces et les chèques. Pourquoi la Suède souhaite-t-elle opter pour une stratégie qui s’apparente à un retour en arrière ?
L’essor du paiement sans contact en Europe
Le succès du paiement sans contact, surtout depuis 2020, est un fait établi. En 2024, ce mode de règlement représentait 62 % des transactions par carte bancaire en France, selon le Comité national des moyens de paiement (CNMP).
Pendant la crise sanitaire, pour limiter les contacts, les Français ont massivement adopté cette approche. Et si la pandémie est désormais derrière nous, les consommateurs ne délaissent pas pour autant le paiement sans contact. Et pour cause, il présente plusieurs atouts intéressants, à commencer par sa rapidité.
Grâce à cette méthode, vous pouvez payer par carte, mais aussi avec votre téléphone portable. C’est la technologie NFC (Near Field Communication) qui rend cela possible. Avec Apple Pay ou Google Pay, il est donc possible d’effectuer un achat en quelques secondes.
La position radicale de la Suède
La plupart des pays européens encouragent le paiement dématérialisé. La Suède, au contraire, a décidé de renforcer l’utilisation de l’argent liquide. Ce choix peut sembler paradoxal pour un pays souvent considéré comme un modèle d’innovation technologique.
Mais cette stratégie a des objectifs précis. En effet, le pays considère que l’argent liquide reste une alternative fiable en cas de défaillance des systèmes numériques ou d’attaques informatiques.
Les cybercriminels exploitent en effet les failles du paiement sans contact pour mener des arnaques très efficaces. Pour protéger les habitants, la Suède encourage donc l’utilisation des espèces.
De plus, le pays refuse que la généralisation du paiement sans contact exclue certaines catégories de sa population. L’objectif est notamment de protéger les personnes âgées et celles vivant dans des zones rurales où l’accès aux technologies numériques est limité.
Enfin, la Suède estime qu’un équilibre entre numérique et espèces est nécessaire pour éviter une dépendance excessive aux paiements digitaux.
Des mesures concrètes chez nos voisins
Pour inciter les citoyens à limiter l’usage du paiement sans contact au profit d’autres moyens de règlement, la Banque centrale suédoise (Riksbank) a annoncé plusieurs initiatives. Elle compte notamment renforcer les infrastructures. Alors qu’en France, le nombre de distributeurs est en baisse, la Suède souhaite s’assurer que les DAB restent accessibles sur tout le territoire.
Le pays encourage également les commerces à accepter davantage les paiements en espèces. Il s’agit d’une recommandation et non d’une obligation, mais cette mesure vise à maintenir une circulation active de l’argent liquide. Enfin, si le paiement sans contact reste accessible pour les transactions courantes, certaines restrictions progressives pourraient être mises en place dans certains secteurs.
La décision suédoise pourrait influencer d’autres nations européennes confrontées à des problématiques similaires. Entre les cyberattaques, les fraudes et l’exclusion numérique d’une partie de la population, les arguments en faveur d’un équilibre entre espèces et paiements numériques ne manquent pas.
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Ecrit par Pierre Lacoste
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Alors que l’Europe débat des monnaies numériques de banque centrale (CBDC) et que la Commission européenne prépare depuis longtemps un avenir largement sans numéraire, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán envoie un signal clair : il veut inscrire le droit à l’argent liquide dans la constitution. Et quoi que l’on puisse penser de la politique d’Orbán en général, cette mesure est absolument nécessaire.
C’est par cette phrase qu’Orbán a résumé le problème dans son discours sur l’état de la nation de février 2025. L’argent liquide n’est pas seulement un moyen de paiement, c’est un symbole de liberté individuelle. Parce que : ce qui est numérique peut être surveillé. Ce qui peut être surveillé peut être contrôlé. Et ce qui peut être contrôlé peut également être bloqué, gelé ou abusé en cas de doute.
Orbán n’a pas seulement annoncé l’initiative constitutionnelle, son gouvernement a déjà pris des mesures pour garantir l’accès à l’argent liquide en parallèle. Les municipalités doivent fournir des guichets automatiques. Les banques qui démontent leurs guichets automatiques s’exposent à des pénalités. Il s’agit d’une protection cohérente des consommateurs contre une restructuration rampante du système.
Entre-temps, les choses vont dans une autre direction à Bruxelles. L’UE va de l’avant avec l’introduction de l’euro numérique et assure qu’il est « facultatif » et « anonyme ». Mais quiconque a fait l’expérience des cinq dernières années de réalité politique le sait : aujourd’hui facultatif, demain obligatoire.
Les CBDC permettent théoriquement – et dans les régimes autoritaires depuis longtemps – un suivi complet de chaque transaction. Dans des pays comme la Chine, il existe déjà des systèmes dans lesquels le crédit social est lié à la solvabilité. Un mauvais mot, une mauvaise publication – et l’accès à son propre argent peut être restreint.
Ceux qui pensent que c’est impensable en Europe n’y ont pas prêté attention en 2020-2022.
De plus en plus de politiciens, de banquiers et d’élites technologiques parlent de la « nécessité » d’abolir l’argent liquide – pour des raisons d'« efficacité », de « sécurité », de « protection du climat » ou de « lutte contre le blanchiment d’argent ». Ce que l’on dit à peine, c’est que l’argent liquide est le dernier recours des citoyens pour échapper au compte transparent. Pas de QR code, pas d’algorithme, pas d’option de congélation.
En vérité, il s’agit de contrôle, pas de confort.
Allemagne, Autriche, Suisse – la méfiance à l’égard du progrès numérique grandit partout. Mais la résistance politique reste hésitante. La BCE promeut la confiance. Les citoyens paient avec liberté.
La solution serait simple : faire de l’argent liquide un droit fondamental. Tout comme le fait Orbán – avec une clarté juridique, une sécurité infrastructurelle et un signal clair aux banques, aux lobbyistes et aux technocrates.
Parce que l’argent liquide ne protège pas seulement le porte-monnaie, il protège la démocratie.
Dans un monde où chaque paiement numérique peut potentiellement être suivi, évalué ou limité, l’argent liquide est plus qu’un simple morceau de papier : c’est un acte d’autodétermination.
Viktor Orbán l’a reconnu. La question est la suivante : pourquoi tout le monde ne fait-il pas de même ?
Traduction de l'article pour le blog par MATE TRANSLATE
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