Le Fil d'Arkébi

"Freedom" sculpture de Zénos Frudakis

                                           Sortir du moule                                           

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      Pendant ce temps là,       les Shadoks continuent    de pomper .... 

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9 mai 2024

Etes-vous la carotte, l'œuf, ou le café ? La résilience face à l'adversité

Depuis la nuit des temps, les parents transmettent à leurs enfants le bénéfice de l’expérience de la vie, qui peut être douloureuse et difficile. Et trop souvent, le fait que les enfants y soient réceptifs ou non détermine le succès ou l’échec, la facilité ou les difficultés dont ils jouiront ou qu’ils endureront plus tard.

Les Chinois ont un dicton, souvent prononcé par les parents à l’égard de leurs enfants, qui dit : « Un pont que tu traverses aujourd’hui équivaut à une simple pensée qui traverse mon esprit ». La culture chinoise veut que la souffrance accompagne naturellement les enfants qui manquent de respect à leurs parents, car ils ne tiennent pas compte de cette sagesse. Les Chinois pensent que les lois du ciel et de la terre en décident ainsi.

Les médias sociaux regorgent d’anecdotes, et des paroles de sagesse de parents sont en ligne, comme des joyaux cachés. L’une d’entre elles raconte l’histoire d’une mère qui explique à sa fille, exaspérée par la vie, comment aller de l’avant. La sage mère présente une illustration à son enfant, la prémisse de sa parabole étant simple, des choses auxquelles tout le monde peut s’identifier :

La nourriture et le café.

Êtes-vous la carotte, l’œuf ou le café ?

Une jeune femme se plaignait à sa mère que les choses étaient si difficiles. Ne sachant pas comment elle allait s’en sortir, elle avait envie d’abandonner. Chaque jour était un combat permanent et elle était fatiguée de se battre. Après avoir résolu un problème, il semblait qu’un autre surgissait toujours à sa place.

La mère emmena sa fille à la cuisine et remplit trois casseroles d’eau. Dans la première, elle y plaça des carottes crues. Dans la deuxième, plusieurs œufs entiers non cuits. Et dans la troisième, elle mit du café moulu.

La mère et la fille attendirent que l’eau bout, la mère ne disant pas un mot, et la fille s’impatientant et se demandant ce que faisait sa mère. Une vingtaine de minutes s’écoulèrent et la mère éteignit la cuisinière. Elle récupéra ensuite les carottes cuites et les plaça dans un bol, sortit les œufs durs et les plaça dans un autre bol, puis trempa une louche dans le café et en versa un peu dans un troisième contenant.

Se tournant vers sa fille, la mère lui demanda : « Dis-moi ce que tu vois ».

La fille répondit : « Des carottes, des œufs et du café ».

Attirant la fille vers elle, la mère lui demanda de toucher les carottes. Elles étaient tendres sous les doigts de la jeune femme. La mère lui demanda d’ouvrir et de toucher un œuf, ce qu’elle fit. Au toucher, l’œuf était dur et caoutchouteux. Enfin, la mère lui demanda de boire une gorgée de café fraîchement préparé. La jeune femme respira l’arôme riche, ce qui lui donna le sourire.

En sirotant son café, la fille demanda : « Maman, pourquoi me montres tu ça ? ».

« Parce que chacun de ces éléments a été confronté à la même adversité : l’eau bouillante », dit la maman, qui explique comment chacun d’entre eux a réagi différemment. Les carottes ont été plongées dans l’eau en étant dures mais en sont ressorties tendres et sans vigueur. Les œufs étaient très fragiles, mais après avoir été bouillis, ils sont devenus durs et compacts. Mais cela a été différent pour le café. Au lieu d’être changé, il a modifié l’eau.

« Lequel des trois es-tu ? » demanda la mère. « Lorsque des ennuis frappent à notre porte, de quelle façon réagissons-nous : comme les carottes, les œufs ou le café ? »

Et vous, comment êtes-vous ? Commencez-vous par être ferme, comme les carottes, mais lorsque les problèmes surgissent, vous ramollissez et flétrissez sous la pression ? Êtes-vous facile à vivre au départ comme l’œuf, qui était fluide à l’intérieur, mais après avoir connu des épreuves, vous devenez dur et inaccessible ?

Ou bien transformez-vous le monde qui vous entoure lorsque la malchance s’abat, à l’instar du café, qui ne s’améliore que lorsqu’il est plongé dans l’eau bouillante, faisant d’une situation brûlante quelque chose d’agréable et de délicieux ? L’eau bouillante n’a fait que libérer les essences merveilleuses et les arômes magnifiques du café.

Alors, quand les choses sont au plus mal, serez-vous comme le café et utiliserez-vous cela pour faire ressortir le meilleur de vous-même et changer votre environnement ?

Source;

Le titre en Tête

 

                                     
     Vivre La Liberté     

                                     

 

La racine de nos maux,

des mots pour arracher la racine.

« Le discours de la servitude volontaire » de

Etienne de La Boétie.

(Pour lire la suite....)

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