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Les Réalités d'Arkébi
30 septembre 2015

- [Vidéo] Éloge de l’oisiveté, avec Dominique Rongvaux

 

 

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Et si vous preniez 50 minutes pour voir ce beau spectacle ? :)

Bertrand Russell, philosophe, mathématicien et prix Nobel de littérature, publie en 1932 un essai intitulé « Éloge de l’oisiveté ». Ce livre est un plaidoyer pour une plus juste distribution des richesses obtenues grâce aux progrès techniques de la révolution industrielle. Si ces richesses n’étaient pas accaparées par quelques-uns, le travail pénible serait considérablement réduit et chacun pourrait consacrer son temps à des activités dignes, agréables et constructives.

Le présent spectacle est une réflexion sur la place du travail dans nos vies, sur la valeur de l’argent, sur notre rapport au temps et à l’urgence. Conçu comme un assemblage ludique, on y retrouve bien sûr Bertrand Russell, mais aussi Jean de La Fontaine ou Denis Grozdanovitch, l’auteur du « Petit Traité de désinvolture » et de « L’Art difficile de ne presque rien faire ». Le comédien Dominique Rongvaux nous y raconte aussi sa propre expérience de jeune diplômé en management confronté aux absurdités du monde de l’entreprise et sa décision de tout abandonner pour changer de vie.

« Éloge de l’oisiveté » est questionnement partagé avec le public. Les machines nous ont soulagé de nombreuses tâches ingrates, pourtant la souffrance au travail ne cesse de croître. Que signifie la sévère désapprobation morale qu’encourent la paresse et les paresseux ? Comment résister à la tyrannie de l’efficacité et du rendement ? Et si c’était notre liberté individuelle qui était en jeu ?

Nous voudrions rappeler, dans le brouhaha ambiant, que les choix d’organisation de la société sont multiples, que des possibilités existent en-dehors du discours majoritaire et qu’on peut vouloir travailler moins pour vivre plus.

Réflexion autour de la valeur du travail, « Éloge de l’oisiveté » est une flânerie joyeuse à la découverte des routes parallèles empruntées par ceux qui, de tout temps, échappèrent au dogme de l’activisme. Et si l’oisiveté nous mettait sur la voie d’une société plus juste favorisant l’épanouissement de chacun ?
Commentaire de Macarel

Ce que l’on appelle travail est au coeur des rapports de force qui existent dans la société.

Les classes oisives, sont les classes dirigeantes qui ne travaillent pas au sens propre du terme, parce qu’elles font faire et ne font pas. Aujourd’hui l’on appelle cette classe d’un nom grec l’oligarchie.

Les grecs avaient un qualificatif pour le travail qui consiste à faire : banausique.

Comme en témoigne l’extrait suivant d’un texte de Cornelius Castoriadis sur la Démocratie.

Le premier qui donne une justification, c’est Aristote, il faut attendre la fin de IVe siècle. Il donne une justification très étrange, en disant que les esclaves sont ceux qui ne peuvent pas se gouverner eux-mêmes. Quand on y réfléchit beaucoup, on se dit qu’après tout c’est vrai. Même si on en fait des citoyens libres s’ils ne peuvent pas se gouverner eux-mêmes ils seront des esclaves des politiciens des démagogues, des chefs de partis, des capitalistes… Mais le même Aristote dit, cela prouve combien il était ambigu sur la question : nous avons des esclaves parce qu’il faut qu’ils fassent les travaux banausiques qui sont indignes d’un citoyen, des travaux bas. Mais si nous avions des machines à tisser, nous n’aurions pas besoin d’esclaves. C’est une phrase que Marx cite. Or avec l’informatique, comme d’ailleurs avec la technique moderne, et ça on le voit maintenant, de plus en plus le travail banausique devient superflu ou alors on le relègue aux esclaves des sociétés modernes que sont les immigrés. Ça, c’est encore une autre chose. Avec l’informatique, c’est la même chose, c’est-à-dire on peut confier toute une série de fonctions dites d’État ou d’administration simplement à des machines surveillées par des citoyens et supprimer ainsi une énorme partie du travail qui s’arroge des apparences politiques alors qu’il n’est pas politique mais simplement administratif et laisser aux citoyens le soin de décider des questions politiques.

Les classes oisives aujourd’hui comme hier ont besoin d’esclaves pour se maintenir dans l’oisiveté, leur rêve est aujourd’hui d’avoir des esclaves robots, situation plus confortable que d’avoir des esclaves humains, dont peuvent émaner des Spartacus.
C’est pour cette raison profonde, que le chômage ne peut décroître, et que de plus en plus de gens seront exclus du système productif. Les progrès technologiques étant utilisés par la classe oisive pour s’affranchir du travail banausique “humain”.

Tous les politiciens professionnels qui se présentent à nos suffrages aujourd’hui sont des enfumeurs issue de cette oligarchie oisive, qui défendent les intérêts de cette classe.
Le projet européen, a été un opportunité inespérée pour eux de mettre hors d’atteinte des aléas de la démocratie leurs intérêts de classe oisive et parasite.

 

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